Christoph Ransmayr
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Christoph Ransmayr
Christoph Ransmayr, né le 20 mars 1954 à Wels, est un écrivain autrichien
Né à Wels, ville d’Autriche située près de Linz, Christoph Ransmayr a grandi à Roitham, près du lac de Traun. De 1972 à 1978 il étudie la philosophie et l’ethnologie à Vienne. Il travaille ensuite comme rédacteur culturel pour le journal Extrablatt de 1978 à 1982, publiant également des articles et essais dans les revues GEO, TransAtlantik et Merian.
À partir de 1982 il se consacre entièrement à la littérature. Après la publication de son roman Die letzte Welt (Le Dernier des mondes) en 1988, il voyage beaucoup en Irlande, en Asie et en Amérique du Nord et du Sud. En 1994 il s’installe en Irlande, puis retourne vivre à Vienne en 2006.
Il a obtenu le prix Bertolt Brecht de la ville d'Augsbourg en 2004 et le prix Heinrich Böll de la ville de Cologne en 2007.
(wikipedia)
Traductions en français
Les Effrois de la glace et des ténèbres
Le Dernier des mondes
Le Syndrome de Kitahara
La Montagne volante, Page 1,
Dames & Messieurs sous les mers
Cox ou la course du temps, Page 1
MAJ le 06/02/2020
"la montagne volante"
Le livre est écrit en phrases flottantes, technique qui accentue la poésie de cette écriture.
"Je mourus/à 6 840 mètres au-dessus du niveau de la mer/le quatre mai de l'année du Cheval."
Ainsi débute ce livre, de quoi intriguer la lectrice !
Cette expédition est un véritable parcours de vie et la preuve que l'initiation peut se faire à tout âge. Ces deux frères se découvrent, se réapprennent dans la poursuite de cette légendaire montagne. L'un y trouvera l'amour, l'autre la mort mais tous deux trouveront leur fraternité.
Le mode de vie, les croyances des nomades Khampas ajoutent à cette atmosphère un peu irréelle.
Je les ai suivis pas à pas dans cette quête et je suis reconnaissante à ce jH qui m' a proposé le livre alors que je fouinais dans un vide-grenier au printemps dernier à la recherche d'un bon livre.
un point important : l'enfance des deux frères et notamment la prépondérance de leur Père qui est l'initiateur de ses fils quant à leur rapport avec la Nature. Ce Père qui sans n'avoir jamais quitté son Irlande aimée a certainement insufflé inconsciemment à ses enfants le désir d'aventure ; la mer pour l'un, la montagne pour l'autre. Peut-être grâce ou à cause des cartes punaisées au mur du couloir.
Nyema dispense à Pad, refuge et amour avec sagesse. C'est vers elle qu'il retourne.
quelques extraits
"message rapatrié"
Dernière édition par Bédoulène le Dim 11 Déc - 15:12, édité 1 fois
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21887
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Christoph Ransmayr
Merci, Bédoulène, pour cette présentation ! J'ajoute mes notes/remarques de l'époque de la lecture :
La montagne volante
Originale: « Der fliegende Berg » (Allemande, 2006)
CONTENU :
L'histoire de deux frères qui se mettent en route en partant de la côte sud-ouest de l'Irlande vers le pays de Kham et les hautes montagnes du Tibet oriental. Là ils cherchent – contre tout savoir de cartographie moderne et de moyens de navigation, une montagne sans nom, pas encore ascendue : peut-être une des dernières tâches blanches sur la carte mondiale ? Dans cette quête les frères encontrent la vie archaique de nomades, en conflit avec les usurpateurs chinois, mais aussi de façons différentes la mort… (Source : se référant à la description de l'éditeur allemand)
REMARQUES :
De point de vue de contenu le roman traite en 18 chapitres d'env 13 à 26 pages de deux frères irlandais, fils d'un sympathisant de l'IRA. Tôt l'essentiel semble avoir été dit : lors d'une ascension commune dans l'Himalaya « il y a une année », l'ainé sera enseveli par une lawine de neige tandisque le jeune survivra.
Après ces chapitres d'entrée, jouant près de la montagne, appelée en tibétain « montagne volante », le cadet raconte dans un va-et-viens constant : entre souvenirs de l'enfance, la jeunesse, le temps comme jeune adulte d'un coté. Et de l'auutre : des préparatifs pour l'expédition, l'avancée dans la caravane de nomade, les différentes ascensions.
Liam est un freak des ordinateurs : élévant sur une île en face de Cork/Irlande de la bétail, et cherchant dans le web des informations sur les « tâches blanches » sur la carte mondiale. Une semble se trouver dans l'Himalaya, un sommet jamais pris. Il devient obsedé par le projet de s'y rendre. Padraic, le narrateur et frère cadet, est différent : il se laisse plutôt entraîner. Et leur expédition les menera de la hauteur de la mer dans les hauteurs du Tibet oriental. Mais cette montagne, la « montagne volante », n'est pas juste une désignation locale pour un lieu, mais au-délà : elle a une signification dans la mythologie tibétaine.
Une grande part du chemin les frères sont en route ensemble avec la caravane des nomades. Et Padraic est irrésistiblement attiré par une jeune mère et veuve : Nyema. Une rlation naît. Est-ce qu'elle sera plus forte que la montagne ? Jusqu'à où vont l'aliénation et la distance vers son frère ? Comment se montrent différences et harmonie entre les frères lors de leurs ascensions, leurs entreprises ? Comment ne pas vivre le chemin du bonheur de l'autre comme un dérangements de nos idées, rester proches?
Il y a le paradoxe que d'un coté on pourrait être tenté de voir la fin déjà au début du roman. Néanmoins il y a une forme de montée en tension jusqu'à la dernière page. L'essentiel est ailleurs.
En passant on apprendra dans des retours en arrière des choses sur la societé e Irlande, mais aussi les mythes et la compréhension du monde tibétains.
Certains disaient que ce roman est une élaboration élargie et fictive du drame au Naga Parbat où les frères et alpinistes Georg et Reinhold Messner ont fait une expédition...
Le roman se présente en forme lyrique très dense, mais pas rimée. La langue – en allemand – est un délice, on ne peut pas la trop louer. Ce qu'il en fait nous atteint de façon si courante, allant de soi, sans être simple ou bête. Nous sommes devant un rythme et une mélodie tellement que la lecture est pur plaisir en soi. On s'imagine un tel texte déclamé… C'est parmi le meilleur que l'art littéraire a produit ces dernières années en allemand, avec l'Allemand.
Un livre enrichissant qui excelle par sa langue. Petites critiques minimals pour quelques répetitions et longeurs.
mots-clés : #famille #initiatique #voyage
La montagne volante
Originale: « Der fliegende Berg » (Allemande, 2006)
CONTENU :
L'histoire de deux frères qui se mettent en route en partant de la côte sud-ouest de l'Irlande vers le pays de Kham et les hautes montagnes du Tibet oriental. Là ils cherchent – contre tout savoir de cartographie moderne et de moyens de navigation, une montagne sans nom, pas encore ascendue : peut-être une des dernières tâches blanches sur la carte mondiale ? Dans cette quête les frères encontrent la vie archaique de nomades, en conflit avec les usurpateurs chinois, mais aussi de façons différentes la mort… (Source : se référant à la description de l'éditeur allemand)
REMARQUES :
De point de vue de contenu le roman traite en 18 chapitres d'env 13 à 26 pages de deux frères irlandais, fils d'un sympathisant de l'IRA. Tôt l'essentiel semble avoir été dit : lors d'une ascension commune dans l'Himalaya « il y a une année », l'ainé sera enseveli par une lawine de neige tandisque le jeune survivra.
Après ces chapitres d'entrée, jouant près de la montagne, appelée en tibétain « montagne volante », le cadet raconte dans un va-et-viens constant : entre souvenirs de l'enfance, la jeunesse, le temps comme jeune adulte d'un coté. Et de l'auutre : des préparatifs pour l'expédition, l'avancée dans la caravane de nomade, les différentes ascensions.
Liam est un freak des ordinateurs : élévant sur une île en face de Cork/Irlande de la bétail, et cherchant dans le web des informations sur les « tâches blanches » sur la carte mondiale. Une semble se trouver dans l'Himalaya, un sommet jamais pris. Il devient obsedé par le projet de s'y rendre. Padraic, le narrateur et frère cadet, est différent : il se laisse plutôt entraîner. Et leur expédition les menera de la hauteur de la mer dans les hauteurs du Tibet oriental. Mais cette montagne, la « montagne volante », n'est pas juste une désignation locale pour un lieu, mais au-délà : elle a une signification dans la mythologie tibétaine.
Une grande part du chemin les frères sont en route ensemble avec la caravane des nomades. Et Padraic est irrésistiblement attiré par une jeune mère et veuve : Nyema. Une rlation naît. Est-ce qu'elle sera plus forte que la montagne ? Jusqu'à où vont l'aliénation et la distance vers son frère ? Comment se montrent différences et harmonie entre les frères lors de leurs ascensions, leurs entreprises ? Comment ne pas vivre le chemin du bonheur de l'autre comme un dérangements de nos idées, rester proches?
Il y a le paradoxe que d'un coté on pourrait être tenté de voir la fin déjà au début du roman. Néanmoins il y a une forme de montée en tension jusqu'à la dernière page. L'essentiel est ailleurs.
En passant on apprendra dans des retours en arrière des choses sur la societé e Irlande, mais aussi les mythes et la compréhension du monde tibétains.
Certains disaient que ce roman est une élaboration élargie et fictive du drame au Naga Parbat où les frères et alpinistes Georg et Reinhold Messner ont fait une expédition...
Le roman se présente en forme lyrique très dense, mais pas rimée. La langue – en allemand – est un délice, on ne peut pas la trop louer. Ce qu'il en fait nous atteint de façon si courante, allant de soi, sans être simple ou bête. Nous sommes devant un rythme et une mélodie tellement que la lecture est pur plaisir en soi. On s'imagine un tel texte déclamé… C'est parmi le meilleur que l'art littéraire a produit ces dernières années en allemand, avec l'Allemand.
Un livre enrichissant qui excelle par sa langue. Petites critiques minimals pour quelques répetitions et longeurs.
mots-clés : #famille #initiatique #voyage
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Christoph Ransmayr
Etrange que je ne sois pas rentrée dans cette lecture .
Il faudra que je retente un de ces jours !
Il faudra que je retente un de ces jours !
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Christoph Ransmayr
églantine a écrit:Etrange que je ne sois pas rentrée dans cette lecture .
Il faudra que je retente un de ces jours !
Non, pas si étrange que ça. Il est possible qu'une grande partie de mon admiration vient de la langue que j'ai trouvée exceptionelle. J'ai entendu des réactions plus reservées aussi d'autres, donc: il n'y a pas d'obligation d'aimer.
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Christoph Ransmayr
J'avais des réserves moi aussi. C'est loin dans ma mémoire, sans réviser c'est difficile d'en parler. Il me semble que ce n'était pas tant la forme que certains éléments du fond, des facilités qui ne se mariaient pas si bien avec cette forme "d'excellence" ?
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Keep on keeping on...
Re: Christoph Ransmayr
Cox ou la course du temps
Ce petit roman historique est surtout un prétexte à nous faire découvrir l’Empire du milieu au XVIII ème siècle, la Cité interdite, les codes et rituels régissant le culte d’un empereur déifié, ainsi que les mystères de l’horlogerie considérée comme un art autant qu’une science
Le style est aussi cérémonieux que les scènes décrites, parfois répétitif et longuet, mais c’est plutôt un bon moment.
Ce petit roman historique est surtout un prétexte à nous faire découvrir l’Empire du milieu au XVIII ème siècle, la Cité interdite, les codes et rituels régissant le culte d’un empereur déifié, ainsi que les mystères de l’horlogerie considérée comme un art autant qu’une science
Le style est aussi cérémonieux que les scènes décrites, parfois répétitif et longuet, mais c’est plutôt un bon moment.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Christoph Ransmayr
merci topocl !
c'est ton premier livre de l'auteur ?
c'est ton premier livre de l'auteur ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21887
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Christoph Ransmayr
Il va falloir que je le lise, Ransmayr.Bédoulène a écrit:merci topocl !
c'est ton premier livre de l'auteur ?
J'ai aussi Atlas d'un homme inquiet.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Christoph Ransmayr
Oui. Ca ne me donne ni envie, ni pas envie de continuer avec lui.Bédoulène a écrit:merci topocl !
c'est ton premier livre de l'auteur ?
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Christoph Ransmayr
un coup de pouce pour la montagne volante ! (la fratrie ça devrait te plaire )
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Bédoulène- Messages : 21887
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Christoph Ransmayr
Comme tu es délicieusement drôle dans ta plate franchise .topocl a écrit:Oui. Ca ne me donne ni envie, ni pas envie de continuer avec lui.Bédoulène a écrit:merci topocl !
c'est ton premier livre de l'auteur ?
Merci pour le fou-rire du vendredi soir miss topocl !
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Christoph Ransmayr
topocl, je crois que nous nous rejoindrons sur ce livre là...
Cox ou la course du temps
Dévasté par la mort de sa fille, Alister Cox, dont la réputation a traversé les océans, accepte de rejoindre la lointaine cour de l'empereur de Chine. Là bas, Qianlong l'Invincible attend qu'il réalise à sa demande de merveilleuses horloges-automates. Epaulé par 3 de ses meilleurs ouvriers, Cox concocte des bijoux de technologies, use des matériaux les plus précieux, ravit les yeux des rares privilégiés autorisés à contempler la collection de l'empereur. Mais Qianlong a d'autres desseins : maîtriser le temps, son mouvement, sa perception si variable, son immuabilité. Il demande à Cox de rendre tout cela tangible dans un chef d'oeuvre inégalé...
Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire : le sujet, le lieu, l'époque, tout était réuni. Mais ce fut une lecture très plate, sans déplaisir ni passion.
Soyons franc, je n'ai peut-être pas donné à Christoph Ransmayr toutes les chances de me séduire. J'étais encore tout imprégnée de ma lecture du Seigneur de Bombay, de Vikram Chandra, et après le bouillonnement de celui-ci, la pondération de Christoph Ransmayr m'a parue terriblement fade. Son héros, Cox, semble comme désincarné. Et puis, les considérations sur le temps m'ont plus ennuyée qu'autre chose. Même les descriptions des fastes et règles de la cité interdite ne m'ont pas passionnée plus que cela.
Je ne peux pas dire que cette lecture fut inintéressante, et j'en ai apprécié certains passages. Mais au final, pour moi, Cox fait partie de ces livres dont on peut dire qu'on les a lus, et c'est tout.
Cox ou la course du temps
Dévasté par la mort de sa fille, Alister Cox, dont la réputation a traversé les océans, accepte de rejoindre la lointaine cour de l'empereur de Chine. Là bas, Qianlong l'Invincible attend qu'il réalise à sa demande de merveilleuses horloges-automates. Epaulé par 3 de ses meilleurs ouvriers, Cox concocte des bijoux de technologies, use des matériaux les plus précieux, ravit les yeux des rares privilégiés autorisés à contempler la collection de l'empereur. Mais Qianlong a d'autres desseins : maîtriser le temps, son mouvement, sa perception si variable, son immuabilité. Il demande à Cox de rendre tout cela tangible dans un chef d'oeuvre inégalé...
Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire : le sujet, le lieu, l'époque, tout était réuni. Mais ce fut une lecture très plate, sans déplaisir ni passion.
Soyons franc, je n'ai peut-être pas donné à Christoph Ransmayr toutes les chances de me séduire. J'étais encore tout imprégnée de ma lecture du Seigneur de Bombay, de Vikram Chandra, et après le bouillonnement de celui-ci, la pondération de Christoph Ransmayr m'a parue terriblement fade. Son héros, Cox, semble comme désincarné. Et puis, les considérations sur le temps m'ont plus ennuyée qu'autre chose. Même les descriptions des fastes et règles de la cité interdite ne m'ont pas passionnée plus que cela.
Je ne peux pas dire que cette lecture fut inintéressante, et j'en ai apprécié certains passages. Mais au final, pour moi, Cox fait partie de ces livres dont on peut dire qu'on les a lus, et c'est tout.
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Christoph Ransmayr
Bonjour, si vous aimez Ransmayr, je recommande tout particulièrement "le dernier des mondes" (Die letzte Welt, en allemand). À travers l'exil du poète Ovide sur les bords de la mer noire, l'auteur entame une réflexion subtilesur les liens entre art et pouvoir. Le style est très recherché et se distingue par un mélange de réalisme et de fantastique, notamment à travers l'imbrication de différents niveaux temporels qui permettent à l'auteur d'établir un rapport entre Auguste et le nazisme, dénonçant ainsi l'uniformité des dictatures. Bonne lecture!
Annabelle- Messages : 6
Date d'inscription : 30/09/2022
Re: Christoph Ransmayr
merci pour ton message et ton conseil de lecture Annabelle !
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21887
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
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