Simon et Capucine Johannin
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Simon et Capucine Johannin
Capucine Johannin est née en 1991 dans la banlieue Sud de Paris. Après l’obtention du bac à dix-sept ans, elle quitte seule la France pour l’Irlande, puis part travailler dans un motel du bush australien, où les grands espaces appellent les premières images. Affranchie de tout cadre, elle axe sa pratique sur les choses qui lui sont chères, les êtres qui partagent son intimité.
Bibliographie
2019 : Nino dans la nuit
Simon Johannin est né à Mazamet dans le Tarn en 1993, Simon Johannin a grandi dans l’Hérault où ses parents apiculteurs tenaient une exploitation. Il quitte le domicile parental à 17 ans et s’installe à Montpellier pour suivre des études de cinéma à l’Université, qu’il déserte rapidement. Il travaille ensuite en intérim, puis comme vendeur de jouets, avant d’intégrer l’atelier d’espace urbain de l’école de La Cambre à Bruxelles de 2013 à 2016.
Bibliographie
2017 : L'Été des charognes
2019 : Nino dans la nuit
Capucine et Simon Johannin effectuent leurs recherches plastique et littéraire en croisant leurs regards, mais le travail commun s’engage sérieusement autour de L’Été des charognes, puisqu’une série de photographies est à l’origine du geste d’écriture. Depuis, l’enchevêtrement des deux univers s’exerce dans la pratique de l’un et de l’autre.
Source Allia éditeur
Dernière édition par topocl le Jeu 25 Avr - 9:30, édité 1 fois
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Simon et Capucine Johannin
Nino dans la nuit
Nino est un tout jeune homme qui hante les rues et les nuits de Paris, poches vides, cœur battant, à la recherche d’éclats qui s’apparenteraient au bonheur. La rage au cœur il hait cette société qui ne vit que par l’argent, il va de petits boulots humiliants en petits vols rapides. Il aime la douce Lale d’un curieux amour-toujours revitalisant, trésor de tendresse dans ce monde sans pitié. Avec ses potes, à la vie à la mort, ils déchirent les nuits de leurs cris, de elurs danses, de leurs défonces.
Si le roman n’avait pas cette fin, ce serait une romance contemporaine âpre, sauvage, magnétique, où la noirceur du quotidien n’empêche pas la douceur de l’âme de ces jeunes antihéros en galère, refusés de la vie « normal ». Il y a une beauté fébrile dans cette colère désespérée, dans cette langue crue, résolument contemporaine, à la poésie urbaine, qui claque et frappe, on prend ça en pleine figure.
J’ai douté sur la fin, cette allégeance brutale à un univers clinquant, cette démission face au fric. Qu’y a t’il donc de pire, la galère sociale en elle-même , ou les mirages et les compromissions qu’elle impose ?
On parlait naguère des romans que seule la fin « justifiait ». J’ai trouvé ici un roman insolite, innovant, prenant, auquel je dois au contraire pardonner la fin.
Mots-clés : #amitié #amour #contemporain #jeunesse #social #urbanité
Nino est un tout jeune homme qui hante les rues et les nuits de Paris, poches vides, cœur battant, à la recherche d’éclats qui s’apparenteraient au bonheur. La rage au cœur il hait cette société qui ne vit que par l’argent, il va de petits boulots humiliants en petits vols rapides. Il aime la douce Lale d’un curieux amour-toujours revitalisant, trésor de tendresse dans ce monde sans pitié. Avec ses potes, à la vie à la mort, ils déchirent les nuits de leurs cris, de elurs danses, de leurs défonces.
Si le roman n’avait pas cette fin, ce serait une romance contemporaine âpre, sauvage, magnétique, où la noirceur du quotidien n’empêche pas la douceur de l’âme de ces jeunes antihéros en galère, refusés de la vie « normal ». Il y a une beauté fébrile dans cette colère désespérée, dans cette langue crue, résolument contemporaine, à la poésie urbaine, qui claque et frappe, on prend ça en pleine figure.
J’ai douté sur la fin, cette allégeance brutale à un univers clinquant, cette démission face au fric. Qu’y a t’il donc de pire, la galère sociale en elle-même , ou les mirages et les compromissions qu’elle impose ?
On parlait naguère des romans que seule la fin « justifiait ». J’ai trouvé ici un roman insolite, innovant, prenant, auquel je dois au contraire pardonner la fin.
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