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Message par topocl Sam 10 Déc - 10:51

John Vaillant

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John Vaillant, journaliste et écrivain, collabore à divers journaux et revues, comme The New Yorker, The Atlantic, National Geographic. Son premier roman, The Golden Spruce (L’Epicéa d’or), paru en 2005, porte sur la gestion des forêts canadiennes et a été comparé à la prose de Jon Krakauer. S’intéressant aux frictions entre l’homme et son milieu naturel, il a voyagé à travers les cinq continents. Il vit aujourd’hui à Vancouver.

Livres en français

Le tigre : une histoire vraie de vengeance et de survie
L'Arbre d'or
Les enfants du jaguar

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Message par topocl Sam 10 Déc - 10:54

Le tigre
Une histoire de survie dans la taïga


John Vaillant 513kvp10


Le tigre, objet de toutes les hallucinations, mélange de noblesse et de cruauté.

   Pour qui suit la trace d'un tigre, il n'existe qu'une certitude : tôt ou tard, elle vous mènera à l'animal, sauf si vous a trouvé avant.


Nous sommes dans le Primorié, à la frontière sino-russe, au delà du bout du Transibérien. Un lieu où, il n'y a pas si longtemps, Moscou expatriait ses opposants (ou soi-disant elle) dans des camps.

John Vaillant Primor10

Là, au sein de la taïga ,vivent des hommes, dans des conditions effroyables, et un demi millier de tigres gigantesques, adulés autant que redoutés, dont l’aura confine à la divinité. Les croyances et l'expérience apprennent que les deux espèces sont capables de vivre en bonne intelligence, tant que l’une ne franchit pas les limites accordées par l'autre.

C'est ce qui se passe lorsque, le 7 décembre 1997, on découvre le corps d'un braconnier, déchiqueté et dévoré par une tigresse. Iouri Trouch, et son équipe, « l'inspection Tigre », un organisme chargé de la surveillance du territoire et de la protection du tigre, entreprend une enquête, puis une traque, à la recherche du tigre mangeur d'hommes.

On suit  ces hommes, chasseurs ou anciens soldats, ainsi que les habitants de Sobolonié, braconniers pour la plupart : leurs actes, leurs croyances, leurs peurs, leurs positions divergentes vis-à-vis de l'écologie, de la protection du tigre. C'est  une aventure vivanteet passionnante,  qu’on n’ a pas envie de lâcher une minute.

John Vaillant en profite pour nous livrer des considérations/informations économiques, géopolitiques, historiques, anthropologiques sur cette zone de vie abandonnée de tous, et des données zoologiques, éthologiques, écologique, sur  les tigres, les prédateurs et les écosystèmes. C’est très instructif et le plus souvent très intéressant, même si cela casse au début un peu le rythme du récit, qui reprend ses droits dans la 2e partie.

Au total, une lecture  passionnante, mêlant réflexion et roman d'aventure, un plaidoyer pour les tigres et l'écologie.


   L'idée que les animaux aient pu nous enseigner la lecture peut paraître aberrante, mais écouter des chasseurs expérimentés analyser les signes laissés par un tigre n'est guère différent d'écouter un étudiant en littérature décortiquer une nouvelle.Dans les deux cas, l'exercice consiste à interpréter d'infimes détails, jusqu'au positionnement et aux altérations de certains éléments afin d'en dégager un thème, un substrat, une trame narrative.De même un jeu d'empreintes peut posséder ses propres accents, ses signes diacritiques qui permettent de lire une intention dans la marque d'un pas. Sur une piste empruntée par le gibier, comme dans un roman de Tolstoï, il arrive que plusieurs personnages et plusieurs intrigues s'entremêlent avec une subtilité, un pathos et un tension dramatique palpitants. Déchiffrer ces palimpsestes peut s'avérer plus ardu que de lire les lettres aux lignes entrecroisées de l'époque victorienne et les récits qu'ils racontent sont parfois plus difficiles à suivre que l’œuvre expérimentale la plus hermétique.


(commentaire rapatrié)


mots-clés : #nature


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Message par topocl Sam 10 Déc - 10:56

L'Arbre d'or

John Vaillant Index119

Les îles de la Reine Charlotte, battues par les pluies du Pacifique Nord, s’étendent au large de la Colombie Britannique. Les autochtones sont les Haïdas, un peuple fier de ses légendes fondatrices et de ses totems. Après avoir anihilé les colonies de loutres de mer dans le juteux commerce des peaux, les Anglo-Amériacains se sont ensuite  intéressés aux forêts, d'immenses forêts qui ne sont que la continuité de la forêt primaire qui recouvrait toute la côte ouest de l'Amérique du Nord. Le bois, c'est de l'énergie, , c'est le premier matériau des bateaux, d'où la puissance, et c'est aussi le confort. C'est une matière première multi-usages, qui a déjà justifié l'élimination de toutes les grandes forêts européennes, mais ici, les paysages sont si géants qu'on veut bien croire qu'elle sera inépuisable.


   La question qui occupait les esprits n'était pas de savoir comment préserver ou gérer la forêt, mais comment s'en rendre maître, accomplir le « destin manifeste » et transformer cette étendue infinie d'arbres et cette terre en quelque chose de productif.

A la suite des colons, les Haïdas eux-mêmes ont ainsi mis le premier doigt dans l'engrenage du commerce, du capitalisme,  de l'acculturation et de la dévastation forestière.

Au sein des coupes claires qui ont décimé ces forêts, les Compagnies d'exploitation forestière ont eu le bon goût d'épargner quelques zones symboliquement protégées, quelques arbres prototypiques, et, parmi eux, L'Arbre d'or, un épicea de Sitka vieux de trois cent ans, haut de 50 mètres, un arbre géant, mutant aux aiguilles d'or, quasi unique, porteur, à travers de nombreuses légendes en lien avec la fondation du monde, de toute l'âme du peuple Haïda.

Dans ces forêts à la fois fascinantes et inhospitalières travaillent des hommes rudes, totalement investis à leur tâche, de grands amoureux de la nature. Parmi eux, au fil du temps , un certain nombre comprend qu'exercer ce métier, c'est détruire un monde magique, renier ses racines, courir à sa perte, spolier la génération de ses enfants.

   «  Huit cents ans pour pousser et vingt cinq minutes pour être mis à terre, comme le résume un ancien bûcheron de Colombie Britannique. C'est triste, mais c'est un gagne-pain. »


Parmi eux, Grant Hadwin, figure sauvage et dévastée dont la destinée va croiser dramatiquement celle de l'Arbre d'Or.


A travers l'histoire de Grant Hadwin et de l'Arbre d'or, John Vaillant nous transmet un savoir encyclopédique, tout à la fois géographique, historique,  botanique, anthropologique et un questionnement écologique terrifiant.
La destruction des paysages et des écosystèmes, soigneusement organisée par les Compagnies forestières dévastatrices,  se développe en parallèle avec l'extinction progressive du peuple Haïda, dont seuls 30 individus parlent encore la langue.

Formidable conteur qui a récolté des dizaines de témoignages et de lectures, John Vaillant explore avec consternation ces exactions et leurs conséquences. Il accuse mais plaide aussi  coupable : à son échelle n'adopte-il pas (et n'adoptons nous pas tous) le même mode  de fonctionnement en consommant sans réflexion au quotidien vite et pas cher ?
Et si une note optimiste conclue le livre (regroupement du peuple Haïda pour défendre ses droits et retrouver ses traditions, bouturages des arbres rares, reforestation) n'est-il pas déjà trop tard ?

L'Arbre d'or est un livre tout à la fois érudit et limpide, un livre militant aussi, qui plaira tant aux amateurs d'Histoire qu'aux amoureux de la nature ou des peuples anciens, mais aussi à tous les lecteurs qui aiment les livres-chocs qu'on parcourt sans reprendre son souffle car

Laissez-moi vous dire une chose à propos d'histoires[dit-il]
Elles ne servent pas qu'à divertir.
Ne croyez pas ça.
Elles sont tout ce que nous possédons, voyez-vous,
Tout ce que nous avons pour nous battre
Contre la maladie et la mort.

Leslie Marmon Silko, «  Cérémonie », citée par John Vaillant



(commentaire rapatrié)


mots-clés : #minoriteethnique #nature


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Message par Bédoulène Sam 10 Déc - 11:11

cet auteur est pour moi je pense,  merci Topocl

oups je me souviens, j'ai vu le documentaire filmé, la traque.

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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



[/i]
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Message par bix_229 Lun 26 Déc - 20:25

John Vaillant Tigre110

LE TIGRE

Le Tigre est un livre multiple. Un livre somme. Une réflexion sur une région de Sibérie mal connue. Et dont la faune et la flore étaient d'une richesse extraordinaires. Y vivaient des populations autochtones adaptées à des conditions de vie très dures. Qui avaient en commun une connaissance exceptionnelle de la foret et de la taïga. Qui étaient dotés de qualités hors pair, de patience, d' endurance, dobservation et de respect pour leur environnement. Respect provoqué en partie par leurs croyances
chamaniques.

C'est ce pays que parcoururent au début du 20e  siècle, Arseniev un militaire russe qui sut  lui aussi s'adapter et se faire des amis et des guides dans la région.  L' un d' eux se nommait Dersou Ouzala et grace à Kurozawa il est passé à la postérité.
Mais c'était déjà la fin d'une époque. Et les russes qui envahirent la région se livrèrent à une colonisation sauvage qui reproduisait celle des colons en Amérique du Nord.

Après la Perestroika, ce fut pire. La région fut livrée à la rapacité des nouveaux riches, au tourisme, au braconnage, à la chasse et à la déforestation.
C'est au cours de cette période, dans les années 90, qu'un tigre tua un homme, puis deux. Pourquoi ce drame, alors que ces attaques, du moins dans le pays, étaient   rares ?
A cette question, l'enquête que va mener John Vaillant avec patience et rigueur va fournir des éléments de réponses. Avec les témoignages des acteurs eux-mêmes. Car il s'agit bien d'une histoire vraie. Et notamment des hommes d'exception, proches de la nature et de l' environnement.
Cette enquête va dépasser de très loin les  faits. Mais remonter dans l'histoire du Primorié, de ses populations. Et révéler la dévastation économique, culturelle et environementale de la Russie post soviétque.

A travers l'histoire du tigre du Priorié, c'est l' évolution de l'humanité elle-même, de l'espèce humaine et de ses rapports avec le mileu animal  et végétal.
Une exploration passionnante et passionnée dans le temps et dans l'espace. Une exploration toujours étayée de faits, de témoignages, d'historiens, de voyageurs, d'ethnologues.

C'est un livre passionnant qui ne se laisse pas résumer et c'est tant mieux, parce ce qu' on y apprend est source de mystère, de profondeur. D'un humanisme véritable et qui trouve sa place naturelle dans une nouvelle approche du monde, de sa diversité. Des menaces mortelles qui planent sur lui. Et qui décideront probablement de son sort dans les décennies à venir.

Une grande et belle découverte !
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Message par Barcarole Mer 20 Déc - 15:31

Le tigre

Ce livre est un hymne au tigre. Et pas n’importe quel tigre, le tigre de l’Amour. Un animal, phénomène d’une rare beauté aux mensurations extraordinaires et qui ne nous veut pas de mal si on lui fiche la paix. Nous sommes au fin fond de la taïga, dans le Primorié, une région de la Sibérie. Le tigre est considéré comme une divinité par certaines tribus locales.

Les hommes qui participent à la « mission Tigre » sont des grands connaisseurs de la taïga pour la côtoyer tous les jours. Cette mission a pour but premier la protection et la défense du tigre. Mais lorsqu’il devient un trop grand danger pour l’homme, ils ont aussi la mission de l’abattre. Et cela s’est produit à plusieurs reprises que le tigre dévore des hommes du Primorié. C’est ce qui est arrivé à Markov, piégé par un tigre qui l’avait attendu devant sa cabane.

« J’ai lu quelque part que le tigre n’est pas dangereux,
On dit que le tigre n’attaque pas,
Mais une chose me chiffonne.
Est-ce que le tigre est au courant ? »

Ce sont de véritables expéditions d’hommes qui partent à la chasse au tigre, ainsi qu’à la chasse aux braconniers. Car ils ne partent pas chasser les tigres de la région, mais un tigre, celui qui est le mangeur d’hommes. Des hommes vivent dans la taïga, y ont leur cabane, faite de bric et de broc, ensemble de bois où l’air y est aussi glacial à l’intérieur qu’à l’extérieur, et si fragile que les tigres y pénètrent, et lacèrent le matelas, et tous les ustensiles qu’ils peuvent trouver, les jetant dehors avec leurs griffes et leurs crocs si cet homme est sa proie.

Le tigre, tenace et rancunier, reste allongé sur le matelas, à attendre sa proie jusqu’à ce qu’elle revienne. Ce qui ne tarde pas.

Si dans la taïga les hommes et les animaux savent vivre ensemble en s’accommodant les uns des autres, il est donc des fois où se produisent des heurts entre les deux espèces. Les proies des tigres (des sangliers et autres gibiers) sont très tentantes pour les hommes qui vivent dans leur petit cabanon, qui n’ont pas d’autre travail que celui de la chasse, et même du braconnage, pour subsister, avec parfois des armes qu’ils détiennent sans autorisation.

« Un jour, un tigre a tué un sanglier à une dizaine de mètres de ma cabane, raconte Mikhaïl. Au matin, j'ai vu le sanglier mort et le tigre assis près de lui. Alors j'ai commencé à lui parler : “La taïga est vaste, je lui ai dit. Pourquoi viens-tu tuer un sanglier ici ? Va, profite du reste de la taïga mais ne viens pas faire ça près de ma cabane.” Le tigre est resté immobile à m’écouter et puis il est parti. Plus tard, j’ai vu qu’un morceau du sanglier – un cuissot – avait été laissé pour moi. Le reste avait été mangé et le tigre avait laissé place nette.
« Mais je n’ai pas pris la viande, parce que si vous la prenez, vous êtes redevable et vous devez donner quelque chose en retour. »
Trouch, le responsable de la mission Tigre, responsable aussi de la lutte contre le braconnage, un homme intègre et grand connaisseur de la taïga, ferme les yeux parfois et ne confisque pas toujours les armes de ces hommes affamés.

« Le tigre est un animal à l’esprit vif et analytique. Il est capable d’emmagasiner et de mémoriser des données empiriques de même que de tirer les enseignements de ses expériences, qu’elles soient fortuites ou non. En cas de succès, il va chercher à reproduire aussi fidèlement que possible les circonstances qui l’ont conduit à ce résultat. Or ce spécimen venait de découvrir (et peut-être l’avait-il toujours su) que les humains étaient des proies aussi faciles à repérer et à tuer que les chiens. Si le vent ne lui apportait pas leur odeur, il pouvait toujours les localiser à l’oreille. Désormais, le bruit d’un homme sortant de chez lui pour couper du bois avait la même signification que la cloche du dîner. Dans sa progression systématique de cabane en cabane, ce tigre ne faisait ni plus ni moins que tracer une ligne de trappes, dont les proies étaient des humains. »
Ce livre est une mine d’or pour qui veut apprendre sur le tigre de l’Amour et sur les tigres en général et même sur la vie des autochtones après la perestroïka. Si le tigre est prêt à vous céder une part de son repas comme un cadeau, sachez que si vous lui volez une part de son produit de chasse, il ne vous le pardonnera pas. Le tigre n’attaque pas un homme qui serait le premier venu sur son chemin, non, il s’en prend à celui qui lui a joué un sale tour comme le vol de son butin, et il le retrouvera, et rapidement.

Dans ce livre, on découvre la vie des hommes rudes face à une nature hostile et magnifique, et la vie des tigres avec ces hommes qui partagent le même territoire. C’est un livre superbe qui se lit d’une traite. La neige, le froid, les grands conifères, une végétation luxuriante, dans cette région s’attendrait-on à voir surgir des tigres ?

Je le conseille aux amateurs de la nature et de la protection des espèces.

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Le tigre de l'Amour
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Message par bix_229 Mer 20 Déc - 16:02

Merci Barcarole. Ce livre t' a visiblement inspirée.
A travers le tigre et les hommes, il y a aussi la gangrène qui atteint le monde entier
sans que nul ne s' en soucie.
Et qui consiste à détruire sans discinction les sites, les animaux, la bio diversité
et les derniers hommes attachés à vivre et s' adapter en osmose dans certain lieux.
On y voit la mise en cause des chinois qui sont vraiment au pire niveau de la destruction.
On sait qu' ils essaient encore de se procurer de l' ivoire au détriment des derniers
éléphants.
C' est cette conscience claire et lucide -et probablement désespérée- que j' ai senti
dans le propos de l' auteur.
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Message par Barcarole Mer 20 Déc - 19:46

Oui, Vaillant consacre son épilogue à cette question. L'environnement n'est pas préservé, des autoroutes viennent défigurer la forêt, détruire les biosystèmes locaux, les Russes de Moscou et de sa région viennent en touriste pour chasser, etc. Et les Chinois qui poursuivent leur destruction. Il ne peut pas être exhaustif, tellement ce problème est vaste.

C'est vrai que nous ne sommes pas assez informés sur toutes ces questions.
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