Pierre Lemaitre
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Pierre Lemaitre
Pierre Lemaitre, né le 19 avril 1951 à Paris, est un écrivain et scénariste français.
Pierre Lemaitre passe sa jeunesse entre Aubervilliers et Drancy auprès de parents employés, qu'il situe politiquement « à gauche ».Psychologue de formation et autodidacte en littérature, il effectue une grande partie de sa carrière dans la formation professionnelle des adultes, leur enseignant la communication, la culture générale ou animant des cycles d'enseignement de la littérature à destination de bibliothécaires.
Il se consacre ensuite à l'écriture en tant que romancier et scénariste, vivant de sa plume à partir de 2006. Il assure chaque mois la rubrique Classiques et Cie dans Le Magazine littéraire. De 2011 à 2013, il est administrateur de la Société des gens de lettres.
En 2013, il reçoit le prix Goncourt pour le roman Au revoir là-haut.
wikipedia
Œuvres
Série Verhœven
Travail soigné, 2006 : Page 1
Alex, 2011 : Page 1
Les Grands Moyens, feuilleton numérique comprenant le texte enregistré par l'auteur, 2011 ; réédition revue par l'auteur sous le titre Rosy & John
Sacrifices, 2012
Autres romans
Robe de mariée, 2009
Cadres noirs, 2010
Au revoir là-haut, 2013 : Page 1
Trois jours et une vie, 2016
Couleurs de l'incendie 2018 : Page 1
màj le 30/01/2018
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Pierre Lemaitre
Au revoir, là-haut
Comment ça s’est passé, au retour de la Grande Guerre ? Comment certains ont-ils largement profité et abusé de la situation ?
Ça se lit très bien, Au revoir là-haut, quand on reste au premier degré. .Pierre Lemaître a un vrai talent pour combiner un récit, enchaîner les rebondissements, donner une vision des scènes très cinématographique, concocter des dialogues aux petits oignons et empaqueter cela avec humour, tirer un parti brillant de quelques idées géniales (les masques, la dernière scène). Mais j’ai rarement vu un livre réunir autant de qualités et de défauts.
Au départ, je n'aime pas le style. Ce côté badin, qui recherche la familiarité, frise parfois la gouaille et le truculent, et fait parfois penser à Audiard comme l’a dit Tarversay, avec cette perpétuelle recherche de la jolie formule et de la répartie idéale. J’assume mon sectarisme : c'est tout ce que je n'aime pas dans certains polars, ce qui fait feuilleton ou film comique plutôt que roman. Mais je vous l’accorde, c'est totalement épidermique et je reconnais que c'est un sacré travail , et que, quand on aime le genre, ça doit être assez excellent.
Ensuite, je n'ai pas beaucoup aimé me sentir manipuler. Déjà me sentir trompée au profit de l’effet de surprise. Annoncer qu'un personnage est mort alors qu'il n'en est rien, non pas parce que les témoins le croient puisqu'il n'y a pas de témoins, mais simplement parce qu'on veut induire le lecteur en erreur ; ne délivrer qu’au bout de 3 pages l’identité du beau-père d’Henri d’Aulnay-Pradelle, alors que tous les personnages qui participent à la scène le connaissent. Mais surtout le côté manipulateur est évident quand on constate l'amalgame de situations fictionnelles et historiques, qui empêche le lecteur de conserver une objectivité, d'avoir foi en ce qu’il lit, de reconnaître le vrai du faux. Ça fait une bien jolie histoire, mais vis-à-vis de l'Histoire, c'est plutôt malhonnête.
Le fait des coïncidences, de faire assumer par 3 ou 4 personnes les rôles qui, dans la vraie vie, devraient être assumés par une dizaine, d’amalgamer les situations, dans le souhait de faire un récit percutant, est la clé de toute l’histoire, et va bien avec le manque total de nuances des caractères qu'on pourrait qualifier de taillés à la serpe pour éviter de dire qu'ils tombent dans la caricature. Les odieux sont bien odieux (et riches en général), le gentil dégourdi, mais finalement benêt, perpétuellement débordé par la situation, reste un gentil benêt qui ne sait pas dire stop. Entre le comique de situation et les caractères archétypaux, les amateurs de vaudeville seront à leur affaire.
Je passe rapidement sur les quelques erreurs médicales, j’en ai l’habitude (des côtes cassées qui ne font plus mal quelques heures après, le bol alimentaire qu'on incère dans la trachée) et sur l'anachronisme de la page 326 (en 1919 Merlin parle d'une loi de 1920)
Malgré tout cela je suis arrivée à lire le livre jusqu’au bout, avec une certaine irritation allant rétrospectivement jusqu'au malaise, mais malgré tout, dans des moments assez fréquents, avec un profond plaisir. C’est sans doute que Pierre Lemaître a un réel talent à la base. Je l’ ai dit, ma réaction est assez épidermique, et je ne pense pas qu’elle doive suffire à décourager quiconque aurait été tenté par ce livre, qui saura plaire par son côté historique très documenté (mais prudence), son caractère enjoué, un petit côté donneur de leçons, un humour qui plaira à certains et la richesse des ingrédients qu'on y trouve.
(commentaire récupéré)
mots-clés : #premiereguerre
Comment ça s’est passé, au retour de la Grande Guerre ? Comment certains ont-ils largement profité et abusé de la situation ?
Ça se lit très bien, Au revoir là-haut, quand on reste au premier degré. .Pierre Lemaître a un vrai talent pour combiner un récit, enchaîner les rebondissements, donner une vision des scènes très cinématographique, concocter des dialogues aux petits oignons et empaqueter cela avec humour, tirer un parti brillant de quelques idées géniales (les masques, la dernière scène). Mais j’ai rarement vu un livre réunir autant de qualités et de défauts.
Au départ, je n'aime pas le style. Ce côté badin, qui recherche la familiarité, frise parfois la gouaille et le truculent, et fait parfois penser à Audiard comme l’a dit Tarversay, avec cette perpétuelle recherche de la jolie formule et de la répartie idéale. J’assume mon sectarisme : c'est tout ce que je n'aime pas dans certains polars, ce qui fait feuilleton ou film comique plutôt que roman. Mais je vous l’accorde, c'est totalement épidermique et je reconnais que c'est un sacré travail , et que, quand on aime le genre, ça doit être assez excellent.
Ensuite, je n'ai pas beaucoup aimé me sentir manipuler. Déjà me sentir trompée au profit de l’effet de surprise. Annoncer qu'un personnage est mort alors qu'il n'en est rien, non pas parce que les témoins le croient puisqu'il n'y a pas de témoins, mais simplement parce qu'on veut induire le lecteur en erreur ; ne délivrer qu’au bout de 3 pages l’identité du beau-père d’Henri d’Aulnay-Pradelle, alors que tous les personnages qui participent à la scène le connaissent. Mais surtout le côté manipulateur est évident quand on constate l'amalgame de situations fictionnelles et historiques, qui empêche le lecteur de conserver une objectivité, d'avoir foi en ce qu’il lit, de reconnaître le vrai du faux. Ça fait une bien jolie histoire, mais vis-à-vis de l'Histoire, c'est plutôt malhonnête.
Le fait des coïncidences, de faire assumer par 3 ou 4 personnes les rôles qui, dans la vraie vie, devraient être assumés par une dizaine, d’amalgamer les situations, dans le souhait de faire un récit percutant, est la clé de toute l’histoire, et va bien avec le manque total de nuances des caractères qu'on pourrait qualifier de taillés à la serpe pour éviter de dire qu'ils tombent dans la caricature. Les odieux sont bien odieux (et riches en général), le gentil dégourdi, mais finalement benêt, perpétuellement débordé par la situation, reste un gentil benêt qui ne sait pas dire stop. Entre le comique de situation et les caractères archétypaux, les amateurs de vaudeville seront à leur affaire.
Je passe rapidement sur les quelques erreurs médicales, j’en ai l’habitude (des côtes cassées qui ne font plus mal quelques heures après, le bol alimentaire qu'on incère dans la trachée) et sur l'anachronisme de la page 326 (en 1919 Merlin parle d'une loi de 1920)
Malgré tout cela je suis arrivée à lire le livre jusqu’au bout, avec une certaine irritation allant rétrospectivement jusqu'au malaise, mais malgré tout, dans des moments assez fréquents, avec un profond plaisir. C’est sans doute que Pierre Lemaître a un réel talent à la base. Je l’ ai dit, ma réaction est assez épidermique, et je ne pense pas qu’elle doive suffire à décourager quiconque aurait été tenté par ce livre, qui saura plaire par son côté historique très documenté (mais prudence), son caractère enjoué, un petit côté donneur de leçons, un humour qui plaira à certains et la richesse des ingrédients qu'on y trouve.
(commentaire récupéré)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
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Localisation : Roanne
Re: Pierre Lemaitre
Alex
(Un collègue me tanne depuis des mois pour que je lise son LeMaître -que je ne connaissais pas du tout-)
Bref. Il m'a conseillé Alex.
C'est très efficace comme écriture. On est tout de suite dedans. Y'a pas mille descriptions qui alourdissent inutilement l'histoire.
Paris. La nuit. Une fille vient de se faire kidnappée : Alex. Et elle se réveille dans un endroit chelou et elle pressens que ça va mal se passer.
Un flic, Camille, (un peu caricatural d'homme blessé, certes) revient sur le devant de la scène policière après un drame personnel et se lance à la recherche de la kidnappée. ollecte d'indices, collègues efficaces, chef compréhensif, méga chef qui se la pète. Classique.
A partir de là, un chapitres sur 2 nous parle de la victime kidnappée (qui va en chier hein) et l'autre chapitre se concentre sur le flic et son puzzle pour retrouver la fille.
Pis patraras.
Après quelques indices mis bout à bout, y'a un truc qui fait que finalement, cette pauvre victime kidnappée d'Alex, ben elle est franchement pas si innocente que ça.
Même qu'en fait...
*Suspense*
...
C'est "sympa".
Et la fin est délicieusement perverse.
...
Pas besoin d'un plan de Paris sur les genoux pour suivre l'enquête.
Pas besoin d'un dictionnaire à portée de main pour capter les quelques termes scientifiques.
...
2-3 heures de train, une nuit d'insomnie, un cabinet de psy ou la salle d'attente du dentiste et c'est nickel.
J'ai boulotté ça comme des carrés de chocolat et à la fin on se dit "Ho merde, j'ai bouffé la plaque".
...
[Commentaire 100% recyclé]
mots-clés : #polar
Mordicus- Messages : 858
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Re: Pierre Lemaitre
Marrant Topocl.
Là où tu ne t'es pas laissée berner par Lemaître, moi, j'ai plongé comme un Golden Retriever.
Mordicus- Messages : 858
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Myocarde
Re: Pierre Lemaitre
C'est pas le même livre, non plus. Et je l'ai lu dans l'optique que c'était un Goncourt, ce qui peut biaiser: on serait en droit d'en attendre plus.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Pierre Lemaitre
Travail soigné
Tout commence par un fait divers sordide dans un appartement à Courbevoie, au décor apparemment monté de toutes pièces pour l'occasion. Une jeune femme a été sauvagement assassinée après avoir été violée, torturée et mutilée. Une affaire « hors norme ».
C’est le commandant de police Camille Verhœven qui est chargé d’enquêter sur cette affaire.
Verhœven et son équipe (pas nécessaire de les présenter – tout comme la juge – c'est le schéma habituel) font d’abord le lien avec d’autres meurtres non élucidés et tout aussi sordides qui se sont produits à Tremblay où deux jeunes femmes ont subi le même sort qu’à Courbevoie, et en Écosse aussi, avec le même mode opératoire.
Mais ils ont beau se poser les bonnes questions, l’enquête piétine, disent-ils (mais le lecteur aussi).
Le secret de l’enquête n’est pas respecté, il y a des fuites, et la presse s’empare de l’affaire pour en faire ses choux gras. Les journalistes, ce n’est pas la tasse de thé de Verhœven et il le montre bien, surtout à l’un d’eux qui est un petit peu trop collant.
Camille Verhœven et ses sbires découvrent par la suite que l’assassin s’est inspiré des romans noirs de James Ellroy, Brett Easton Ellis, Émile Gaboriau et William McIlvanney pour exécuter son "travail soigné". Ce pervers laisse sa marque sur les scènes de crime, une empreinte de doigt au tampon encreur.
Pour enquêter sur le lien entre l'affaire et ces thrillers, ils ont besoin de quelqu’un qui s’y connaît. Ils rencontrent d’abord un enseignant universitaire, spécialisé dans l'univers du polar, puis un libraire qu’ils voudront revoir…
L'enquête avance..., le pas s'accélère.
Et le commandant de police sera vite rattrapé par l’horreur lorsqu’à son tour il va devoir faire face à cet assassin qui lui en réserve une bonne…
Dans ce livre, il reste quelques incohérences. Un exemple : l’histoire se déroule durant le mois d’avril 2003. L’épouse de Camille Verhoeven, la belle Irène, tombe enceinte, d’entrée de jeu. Elle vient de l’apprendre et l’annonce à Camille. Mais son ventre grossit à vue d’œil, et à la fin du livre, donc fin avril, elle n’est pas loin d’accoucher !
Ce que j’en pense : Je suis dérangée par les incohérences dans un récit.
A aucun moment je n’ai ressenti ni peur, ni frisson, ni horreur malgré les scènes sanguinolentes.
Rien de tout ça.
C’est un livre sans prétention, qui reste tout de même bien ficelé, mais qui n’éveille aucune émotion chez la lectrice que je suis.
Mais c’est le premier roman de Pierre Lemaître.
mots-clés : #polar
Tout commence par un fait divers sordide dans un appartement à Courbevoie, au décor apparemment monté de toutes pièces pour l'occasion. Une jeune femme a été sauvagement assassinée après avoir été violée, torturée et mutilée. Une affaire « hors norme ».
C’est le commandant de police Camille Verhœven qui est chargé d’enquêter sur cette affaire.
Verhœven et son équipe (pas nécessaire de les présenter – tout comme la juge – c'est le schéma habituel) font d’abord le lien avec d’autres meurtres non élucidés et tout aussi sordides qui se sont produits à Tremblay où deux jeunes femmes ont subi le même sort qu’à Courbevoie, et en Écosse aussi, avec le même mode opératoire.
Mais ils ont beau se poser les bonnes questions, l’enquête piétine, disent-ils (mais le lecteur aussi).
Le secret de l’enquête n’est pas respecté, il y a des fuites, et la presse s’empare de l’affaire pour en faire ses choux gras. Les journalistes, ce n’est pas la tasse de thé de Verhœven et il le montre bien, surtout à l’un d’eux qui est un petit peu trop collant.
Camille Verhœven et ses sbires découvrent par la suite que l’assassin s’est inspiré des romans noirs de James Ellroy, Brett Easton Ellis, Émile Gaboriau et William McIlvanney pour exécuter son "travail soigné". Ce pervers laisse sa marque sur les scènes de crime, une empreinte de doigt au tampon encreur.
Pour enquêter sur le lien entre l'affaire et ces thrillers, ils ont besoin de quelqu’un qui s’y connaît. Ils rencontrent d’abord un enseignant universitaire, spécialisé dans l'univers du polar, puis un libraire qu’ils voudront revoir…
L'enquête avance..., le pas s'accélère.
Et le commandant de police sera vite rattrapé par l’horreur lorsqu’à son tour il va devoir faire face à cet assassin qui lui en réserve une bonne…
Dans ce livre, il reste quelques incohérences. Un exemple : l’histoire se déroule durant le mois d’avril 2003. L’épouse de Camille Verhoeven, la belle Irène, tombe enceinte, d’entrée de jeu. Elle vient de l’apprendre et l’annonce à Camille. Mais son ventre grossit à vue d’œil, et à la fin du livre, donc fin avril, elle n’est pas loin d’accoucher !
Ce que j’en pense : Je suis dérangée par les incohérences dans un récit.
A aucun moment je n’ai ressenti ni peur, ni frisson, ni horreur malgré les scènes sanguinolentes.
Rien de tout ça.
C’est un livre sans prétention, qui reste tout de même bien ficelé, mais qui n’éveille aucune émotion chez la lectrice que je suis.
Mais c’est le premier roman de Pierre Lemaître.
mots-clés : #polar
Barcarole- Messages : 3019
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 69
Localisation : Tours
Re: Pierre Lemaitre
J'ai ressenti la même chose avec Robe de mariée, qui avait eu un énorme succès. Une intrigue bien ficelée mais qui, moi, m'avait laissée complètement froide.
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Pierre Lemaitre
Je viens de dévorer Trois jours et une vie; un petit bijou. Il m'a surpris plusieurs fois... J'ai cru dénouer les fils.... et puis non, c'est pas ça! Même à la fin, surprise! c'est rare, ces jours-ci! Excellent!
Plume- Messages : 459
Date d'inscription : 12/12/2016
Age : 56
Re: Pierre Lemaitre
"Au revoir, là-haut " ne serait-ce pas le scénario d'un film sorti récemment, j'ai vu le film, une histoire d'escroqueries aux monuments aux morts, cela ne m'a pas laissé un souvenir imperissable, pour preuve seul le nom du film me dit quelque chose...
Chamaco- Messages : 4553
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Pierre Lemaitre
Oui c'est le film du livre... le livre était très bien!
Plume- Messages : 459
Date d'inscription : 12/12/2016
Age : 56
Re: Pierre Lemaitre
Couleurs de l'incendie
En pleine crise de 29, un banquier et un politicard montent une escroquerie bien machiavélique qui va ruiner Madeleine Péricourt, cette "faible femme" qui n'a rien à faire dans leur cour. Mais elle n' a pas dit son dernier mot, sa vengeance sera rapide, terrible, inventive.
Vous avez envie d'une lecture-détente alerte, maline, qui roule à 100 à l"heure? Prenez Couleurs de l'incendie, ce thriller vivifiant, plein d'humour, à la prose féconde, souvent mordante, aux personnages bien campés, au suspense jamais démenti. On ne s'ennuie pas une minute, on s'amuse, on applaudit!
mots-clés : #historique #polar
En pleine crise de 29, un banquier et un politicard montent une escroquerie bien machiavélique qui va ruiner Madeleine Péricourt, cette "faible femme" qui n'a rien à faire dans leur cour. Mais elle n' a pas dit son dernier mot, sa vengeance sera rapide, terrible, inventive.
Vous avez envie d'une lecture-détente alerte, maline, qui roule à 100 à l"heure? Prenez Couleurs de l'incendie, ce thriller vivifiant, plein d'humour, à la prose féconde, souvent mordante, aux personnages bien campés, au suspense jamais démenti. On ne s'ennuie pas une minute, on s'amuse, on applaudit!
mots-clés : #historique #polar
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Pierre Lemaitre
merci topocl il est dans ma PAL
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21889
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Pierre Lemaitre
topocl a écrit:Couleurs de l'incendie
En pleine crise de 29, un banquier et un politicard montent une escroquerie bien machiavélique qui va ruiner Madeleine Péricourt, cette "faible femme" qui n'a rien à faire dans leur cour. Mais elle n' a pas dit son dernier mot, sa vengeance sera rapide, terrible, inventive.
Vous avez envie d'une lecture-détente alerte, maline, qui roule à 100 à l"heure? Prenez Couleurs de l'incendie, ce thriller vivifiant, plein d'humour, à la prose féconde, souvent mordante, aux personnages bien campés, au suspense jamais démenti. On ne s'ennuie pas une minute, on s'amuse, on applaudit!
mots-clés : #historique #polar
Ce second volet d'une "saga" qui couvre l'Entre-Deux-Guerres - Lemaître nous referait donc un nouvelle série des "Hommes de bonne volonté" de Jules Romains - semble meilleur que le précédent dont beaucoup d'amis m'ont dit que c'était un roman "formaté" pour avoir le Goncourt, ce qui ne m'incite pas à la lecture, d'autant plus que c'est un gros volume !
ArenSor- Messages : 3443
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Pierre Lemaitre
C'est le deuxième volume d'une trilogie, cela reprend des personnages du premier, mais cela peut absolument se lire sans avoir lu le premier, on n'y perd rien.
J'avais eu pas mal de réserves, sur Au revoir là-haut, je n'en ai guère sur celui-ci, si ce n'est qu'il faut vraiment l'aborder avec l'idée de lire un roman sympa pas intello, plutôt genre littérature populaire que Grande Littérature. (il se réclame de Dumas d'ailleurs). Il est peut-être moins original dans son thème, par contre.
Celui-ci est faussement gros, la police est grosse et les marges également. Ca se lit très vite.
J'avais eu pas mal de réserves, sur Au revoir là-haut, je n'en ai guère sur celui-ci, si ce n'est qu'il faut vraiment l'aborder avec l'idée de lire un roman sympa pas intello, plutôt genre littérature populaire que Grande Littérature. (il se réclame de Dumas d'ailleurs). Il est peut-être moins original dans son thème, par contre.
Celui-ci est faussement gros, la police est grosse et les marges également. Ca se lit très vite.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8585
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Pierre Lemaitre
Le grand Monde paru chez Calmann Lévy en 2022
La saga de la famille Pelletier, famille française émigrée au Liban. Les parents possèdent une entreprise de savonnerie qui marche très bien.
Leurs quatre enfants partent l'un après l'autre pour la France:
Jean l'aîné, qui échoue en tout et assassine des femmes lorsqu'une pulsion le saisit, époux de Geneviève, une caricature de femme aigrie, méchante, avide.
François, le deuxième fils, prétend avoir été reçu à Normale sup, mais en réalité, végète dans le journalisme.
Étienne, qui part à Saïgon pour suivre son amant engagé dans la légion.
Hélène, la dernière, qui traîne dans les cafés, incapable de trouver une occupation.
Étienne va peu à peu comprendre que l'administration française pour laquelle il travaille à Saïgon, cache un traffic de piastres couvert par l’État français, traffic qui enrichit aussi bien les français émigrés, que les vietnamiens ou les combattants communistes. Il va tenter de dénoncer cette corruption, mais se heurte à tous les protagonistes, puisque chacun profite de la situation.
Finalement, à la fin du livre, on découvre également le secret de famille caché par les parents.
Le livre est bien écrit, bien construit, intéressant parce qu'il rappelle des évènements dont on n'entend plus parler aujourd'hui.
Cependant, je dois dire que j'ai trouvé ce livre déprimant. Tous les personnages sont des fripouilles, des assassins ou des drogués. C'est probablement une vision réaliste de la société, mais pas réjouissante....
Albert- Messages : 162
Date d'inscription : 23/04/2023
Localisation : région parisienne
Re: Pierre Lemaitre
merci Albert !
pour écarter la déprime !
pour écarter la déprime !
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Bédoulène- Messages : 21889
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Pierre Lemaitre
Merci Bédoulène, je suis très fier de moi, j'ai enfin compris comment insérer une image dans un message!
Albert- Messages : 162
Date d'inscription : 23/04/2023
Localisation : région parisienne
Re: Pierre Lemaitre
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Bédoulène- Messages : 21889
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
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