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Paul Auster

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Message par simla Ven 20 Jan - 5:28

Paul Auster
(Né en 1947)


culpabilité - Paul Auster 220px-11

Paul Auster est un écrivain américain né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis. Une partie de son œuvre évoque la ville de New York, notamment le quartier de Brooklyn où il vit. D'abord traducteur de poètes français, il écrit des poèmes avant de se tourner vers le roman et à partir des années 1990 de réaliser aussi quelques films. L'œuvre de Paul Auster se situe dans le mouvement du post-modernisme. Il est par excellence l'écrivain du hasard et de la contingence. Il traque au quotidien les bifurcations issues d'événements apparemment anodins. C'est ce que racontent La Musique du hasard, et surtout Léviathan dans une exceptionnelle scène centrale. Son style en apparence très dépouillé, travaillé au fil de ses œuvres poétiques, cache une architecture narrative complexe, faite de digressions exagérées, mais toujours pertinentes, d'histoires dans l'histoire et de trompe-l'œil (Le Noël d'Auggie Wren).  Il décrit aussi la perte, la dépossession, le rapport à l'argent, l'errance (dans Moon Palace, le personnage principal se nomme symboliquement Marco Stanley Fogg). Il s'interroge aussi sur l'identité, notamment dans la Trilogie new-yorkaise où l'un des personnages (qui n'est pas le narrateur) porte son nom, dans Léviathan, dont le narrateur a ses initiales (Peter Aaron) et rencontre une femme nommée Iris (anagramme du prénom de sa propre épouse Siri), ou dans La Nuit de l'oracle et Dans le scriptorium, dans lequel un personnage porte le nom de Trause (anagramme d'Auster).


Ouvrages traduits en français :

Trilogie new-yorkaise
1. La Cité de verre,  City of Glass, 1985)
2. Revenants,  Ghosts, 1986)
3. La Chambre dérobée,  The Locked Room, 1986)

Romans indépendants
Fausse Balle,  (Squeeze Play, 1982)
Sous le nom de Paul Benjamin.
Le Voyage d'Anna Blume,  (In the Country of Last Things, 1987)
Moon Palace,  (Moon Palace, 1989)
La Musique du hasard, (The Music of Chance, 1990)
Léviathan, (Leviathan, 1992)
Mr. Vertigo,  (Mr. Vertigo, 1994) : Page 2
Tombouctou,  (Timbuktu, 1999)
Le Livre des illusions, (The Book of Illusions, 2002) ; Page 5
La Nuit de l'oracle,  (Oracle Night, 2003)
Brooklyn Follies,  (The Brooklyn Follies, 2005)
Dans le scriptorium, (Travels in the Scriptorium, 2006)
Seul dans le noir,  (Man in the Dark, 2008) : Page 2
Invisible, (Invisible, 2009) : Page 1
Sunset Park,  (Sunset Park, 2010) : Page 1, 6
Ici & Maintenant (correspondances) : Page 1
Excursions dans la zone intérieure 2014 : Page 5
4 3 2 1 , (2018) : Pages 2, 3, 4

màj le 23/10/2019


======================================================================

culpabilité - Paul Auster 41qnxm10

Invisible  roman paru en 2009.

Du Paul Auster pur jus, remarquablement écrit comme toujours.

«New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice.»

Superbe variation sur L'ère du soupçon, Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées..." dixit la quatrième de couverture... Je ne saurais mieux dire, une remarquable construction narrative.  On suit avec un intense intérêt les aventures d'Adam, jeune étudiant séduisant et idéaliste confronté à un personnage cynique, Born, professeur en poste pour une année dans un établissement prestigieux et à sa compagne Margot , séduisante jeune femme dont il tombe vite sinon amoureux.... du moins sous le charme. Tous deux français, rencontré au cours d'une soirée...qui vont jouer un rôle certain dans son destin... On croit que tout est joué au fil du récit... et bien non... toujours une surprise... génial ! Smile


mots-clés : #psychologique


Dernière édition par simla le Ven 20 Jan - 22:18, édité 7 fois
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Message par Mordicus Ven 20 Jan - 8:34


(Simla. Tu fais presque bien, mais pas tout à fait quand même. Peux-tu reprendre ton avis et le mettre vaguement en forme comme CLIQUE ICI AVEC TA SOURIS *MIAOU* , d'acc ? Et si tu fais preuve de bonne volonté, je viendrai t'aider pour la fignole.)
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Message par Bédoulène Ven 20 Jan - 9:01

J'avais commencé la lecture de la trilogie New-Yorkaise puis suite à une LC l'avais laissée de côté ; faudra que je songe à y revenir.

Lu également "Je croyais que mon Père était Dieu"

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Message par Nadine Ven 20 Jan - 20:17

Il faudrait que je lise aussi à nouveau Auster, à l'époque de ma jeunesse, dans les années 90, tous mes amis a-do-raient ducoup j'avais bloqué, mais depuis, normalement, mon libre arbitre ne devrait plus craindre d'êtr aveugle.. Merci Simla , ça donne envie.
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Message par Tristram Sam 21 Jan - 0:26

Paul Auster a forcé mon respect avant même que je le lise (presque intégralement) : il a traduit en américain Mallarmé (et Sartre et Simenon aussi paraît-il), ce qui pousse à la déférence quand on sait que Mallarmé n'a pas encore été traduit en français.

Les deux citations qui suivent tendent à vous convaincre de l'opportunité de le lire, à suivre ses explorations en quête de sens, ses énigmes pleines d'indices mais sans cohérence, et à douter encore un peu plus :  
« Je n'ai jamais eu la sensation qu'un livre pouvait résoudre les problèmes. Écrire, c'est poser des questions, essayer de répondre. Mais les solutions échappent toujours. Peut-être est-ce pour cela que les écrivains continuent d'écrire. Les écrivains ne sont pas des scientifiques qui résolvent des équations : ils ne donnent jamais aucune réponse [… »
Paul Auster, traducteur de Mallarmé, Magazine littéraire N°368, septembre 1998

« Dans un bon roman policier rien n’est perdu, il n’y a pas de phrase ni de mot qui ne soient pas significatifs. Et même s’ils ne le sont pas en fait, ils le sont potentiellement, ce qui revient à la même chose. Le monde du livre s’anime et foisonne de possibilités, de secrets et de contradictions. Comme toute chose vue ou dite, même la plus petite, la plus banale, peut influencer sur le dénouement de l’histoire, rien ne doit être négligé. Tout devient essentiel ; le centre du livre se déplace avec chaque événement qui le pousse en avant. Le centre en est donc partout et on ne peut en dessiner la circonférence avant que le livre n’ait pris fin.
Le détective est quelqu’un qui regarde, qui écoute, qui se déplace dans ce bourbier de choses et d’événements à l’affût de la pensée, de l’idée qui leur donnera une unité et un sens. En fait, l’écrivain et le détective sont interchangeables. Le lecteur voit le monde à travers les yeux de l’enquêteur, percevant la profusion des détails comme s’il les rencontrait pour la première fois. Il s’est éveillé aux choses qui l’entourent comme si elles pouvaient lui parler, comme si par l’attention qu’il leur porte désormais elles pouvaient se charger d’une signification qui dépasse le simple fait de leur existence. »
Paul Auster, « Cité de verre », Trilogie new-yorkaise I, 1
Je dois relire la trilogie, j'en aurai sans doute plus à dire.

Il y a beaucoup d'études intéressantes sur cet auteur : Austerworld, Annick Duperray, etc.

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Message par Bédoulène Sam 21 Jan - 8:48

merci Tristram pour ce complément.

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Message par simla Dim 5 Fév - 0:59

culpabilité - Paul Auster 97827421


Sunset Park 2011

Voici la critique du journal le Monde....je ne saurais faire mieux !

"Avec toujours cette virtuosité dans l'art de captiver le lecteur par des récits gigognes et une prose soyeuse, Sunset Park effectue un tournant vers ce qu'on pourrait appeler le réalisme de conviction. Et c'est bien, sentons-nous, une forte émotion qui l'y a incité : la colère. Une certaine sorte de colère, blanche, retenue, désespérée.

"Depuis un an, maintenant, il prend des photos d'objets abandonnés." Première phrase du livre.

Nous apprenons vite que nous sommes à la fin de la première décennie du XXIe siècle, en pleine crise économique, dans des quartiers paupérisés et que ces objets épars ont été laissés là par les expulsés. Les banques avaient prêté à des taux élevés de quoi acheter des maisons. Maintenant, les impayés s'accumulant, elles les saisissent pour revendre.

On dirait qu'un ouragan est passé par là : la bulle immobilière a éclaté, la finance toxique s'est répandue partout. Surgissent dans notre propre mémoire visuelle les photos sinistres qu'a prises Robert Polidori dans le 9th Ward de La Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina.

Là où nous sommes, en Floride, un jeune homme débarrasse en équipe les maisons souillées, dévastées. Ce n'est pas une catastrophe naturelle, mais une guerre où un capitalisme financier devenu fou de cupidité et de cruauté a gagné contre les pauvres.

Le jeune homme qui photographie n'est ni révolté ni résigné ; il voudrait juste que ces témoignages muets d'une défaite restent en mémoire. Ce garçon, Miles Heller, 28 ans, a connu, douze années auparavant, la dévastation psychologique et morale : sur une route de montagne, se querellant avec son demi-frère aîné, il l'a poussé, une voiture l'a renversé, tué sur le coup ; il ne sait pas s'il est responsable ou non de cette mort ; en tout cas il ne se la pardonnera jamais. Il s'est exilé de sa propre vie, survivant au jour le jour. Le roman raconte son lent retour, à l'amour aussi, et une nouvelle catastrophe, peut-être le signe avant-coureur d'un fascisme à l'américaine, ultralibéral.

A la fin, d'autres images surgissent pour nous, cinématographiques, celles, par exemple, du documentaire de fiction Cleveland contre Wall Street, de Jean-Stéphane Bron (2010), où des policiers armés pénètrent brutalement dans des maisons pauvres pour en expulser les habitants en saccageant tout.

Entre ce début et cette fin, nous aurons suivi avec empathie cinq personnages liés à la vie de Miles Heller, chaque partie du roman épousant le point de vue et le langage de celui qui en est le centre, ce qui constitue une très belle réussite littéraire.

Inoubliables, resteront ces visages et ces corps pour qui Paul Auster, le conteur, éprouve de l'amitié, et puis cette sourde colère contre l'Amérique crépusculaire qui aujourd'hui les écarte ou les piétine."



Un excellent roman.....quelque peu désespérant malgré tout mais si bien écrit et bien que tout converge vers une fin prévisible, on  ressort de cette lecture abasourdi devant tant de talent....en tout cas, c'est mon cas.

Je ne résiste pas au plaisir de citer quelques passages....notamment concernant un des personnages du livre, Bing Nathan :

" C'est le chevalier de l'indignation, le champion du mécontentement, le pourfendeur militant de la vie contemporaine, et il rêve de forger une réalité nouvelle sur un monde qui a échoué. Contrairement à la plupart des dissidents de son espèce, il ne croit pas à l'action politique. Il n'adhère à aucun mouvement, à aucun parti, il n'a jamais pris la parole en public et n'a aucun désir de conduire dans les rues des hordes en colère qui mettront le feu à des bâtiments et renverseront des gouvernements. Sa position est purement personnelle, mais s'il mène sa vie selon le principe qu'il s'est fixé, il est certain que d'autres suivront son exemple."

-------------------

Le tangible. C'est le terme qu'il utilise le plus souvent quand il discute de ses idées avec des amis; Le monde est tangible dit-il. Les êtres humains sont tangibles. Ils sont dotés de corps et parce que ces corps ressentent de la douleur, souffrent de maladies et subissent la mort, la vie humaine n'a pas changé d'un iota depuis le début de l'humanité..........................

mais même si l'homme a changé le monde qui l'entoure, l'homme lui-même na pas changé. Les réalités de la vie restent constantes.Tu vis, Tu meurs. Tu nais d'un corps d'une femme et, si tu réussis à survivre à ta naissance, ta mère doit te nourrir et s'occuper de toi pour s'assurer que tu continues à survivre ; et tout ce qui t'arrive depuis ta naissance jusqu'à l'instant de ta mort, chaque émotion qui surgit en toi, chaque bouffée de colère, chaque montée de désir, chaque crise de larmes, chaque éclat de rire, tout ce que tu éprouveras un jour au cours de ta vie a été également ressenti par tous ceux qui sont venus avant toi, que tu sois un homme des cavernes ou un astronaute, que tu vives dans le désert de Gobi où à l'intérieur du cercle arctique.



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Message par Marie Dim 5 Fév - 21:55

Tristram a écrit:il a traduit en américain Mallarmé (et Sartre et Simenon aussi paraît-il), ce qui pousse à la déférence quand on sait que Mallarmé n'a pas encore été traduit en français.
j'avais raté ça ... Cool

Beaucoup lu Paul Auster...et il ne m'en reste pas grand chose, je vais rechercher!
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Message par animal Dim 5 Fév - 21:56

arf, le retour de l'amnésie austérienne ? culpabilité - Paul Auster 3866672782

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Message par Marie Dim 5 Fév - 21:59

animal a écrit:arf, le retour de l'amnésie austérienne ?
Oui, mais tu sais que j'ai constaté que je ne suis pas la seule à être atteinte?
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Message par Nadine Dim 5 Fév - 22:03

Marie j'en ai lu deux ,..... je crois... Very Happy culpabilité - Paul Auster 1038959943
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Message par animal Dim 5 Fév - 22:06

Marie a écrit:Oui, mais tu sais que j'ai constaté que je ne suis pas la seule à être atteinte?
je sais, j'en suis victime moi aussi, les souvenirs les plus précis restant malheureusement les moins bons.

quoique. j'ai beaucoup aimé sa préface aux True Tales of American Life.

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Message par Tristram Dim 5 Fév - 22:16

Il me semble que c'est un peu comme pour Murakami (Haruki) et autres post-modernes : il n'y a pas vraiment d'histoire, d'intrigue, auxquelles se raccrocher.
Mais pour moi cela ne change pas grand-chose, car j'ai la chance d'oublier très vite ce que je lis...

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Message par églantine Dim 5 Fév - 22:58

Tristram a écrit:
Mais pour moi cela ne change pas grand-chose, car j'ai la chance d'oublier très vite ce que je lis...
Ah mais nous sommes donc deux .
J'avoue que l'amnésie Austérienne c'est un degré au dessous pour moi à laquelle je n'échappe hélas pas : je crois que je ne me souviens d'aucuns dans la bonne dizaine que j'ai lus . Pourtant avec grand plaisir . Même pas une ambiance qui resterait , ce qui d'habitude ne s'échappe pas de ma mémoire  culpabilité - Paul Auster 2441072346 .Il a une recette pour ça l'ami Paul  ? Rolling Eyes
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Message par Nadine Dim 5 Fév - 23:00

En tous cas je realise à l'instant qu'Auster est né en 47, ça alors.
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Message par simla Lun 6 Fév - 0:24

J'ai une suggestion...c'est peut-être parce que comme moi vous lisez énormément ? A force, il est difficile de garder en mémoire l'impact des bons romans qu'on a lus...on a une impression globale, on a aimé ou pas....

C'est un peu comme les amoureux quand on en a connu pas mal, on ne se souvient que des meilleurs Wink
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Message par Armor Lun 6 Fév - 0:36

simla a écrit:
C'est un peu comme les amoureux quand on en a connu pas mal, on ne se souvient que des meilleurs Wink

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Message par Marie Lun 6 Fév - 2:08

Explication retenue, simla Very Happy
J'ai plus de souvenirs de l'ambiance de ses films. Dans lesquels il ne se passait pas grand chose non plus...

La dernière fois que j'ai lu Paul Auster ,c'était dans sa correspondance avec Coetzee, et je ne sais pas si c'est ici qu'il faut en parler?

Ici et maintenant
Correspondance 2008-2011 entre Paul Auster et J.M. Coetzee
 
culpabilité - Paul Auster Cvt_ic10

présentation de l'éditeur

J'attends toujours quelques jours avant de m'aventurer à écrire quelques lignes de commentaire sur une lecture. Pour tenter de déterminer, finalement, ce qu'il m'en reste.
Là, je dois bien l'avouer, pas grand chose.. Même si certains passages ne manquent pas d'intérêt. Heureusement..
J'aime beaucoup les correspondances, celle de ces deux écrivains, que je trouve très différents, me tentait.
Ils parlent de quoi, en fait , en trois ans d'échanges?
De sport, et de pourquoi ils restent tous les deux scotchés devant leurs écrans à regarder des matchs de cricket et de baseball, et pourquoi. De leur aversion commune pour la technologie, de leurs machines à écrire respectives et de leurs souvenirs à ce sujet. De leurs rêves nocturnes. de leurs femmes respectives, de leurs voyages et déplacements divers , de cinéma un peu , de littérature aussi bien sûr, avec un hommage commun à Samuel Beckett. de leurs lecteurs, correspondances de lecteurs, rencontres avec lecteurs, etc.
De la crise financière qu'ils essaient de résoudre , mais je ne pense pas qu'on puisse compter sur eux pour trouver des solutions..
De politique, accord parfait sur Bush,avis proche pour le conflit israélo-palestinien. Passage très rapide, dommage, sur l'influence une fois de plus douteuse de la politique américaine en Afrique du Sud. Un peu plus de détails ne m'aurait pas déplu..
Bref, ils parlent un peu de tout, mais ce tout est quand même très effleuré!
Ce n'est pas bien grave, j'aime les correspondances, et ils pourraient parler météo que cela ne me gênerait pas plus que cela, c'est dire! Et d'ailleurs, ils ne s'en privent pas:)

Avantage? Pour moi, avantage net à Coetzee, mais, là comme ailleurs, c'est affaire de goût, là où Auster, à son habitude, écrit des pages pour ne pas dire grand chose ,même si j'aime souvent bien ce pas grand chose, Coetzee reste Coetzee, lapidaire, mais puissant, et non dénué d'un humour froid et pince sans rire que j'aime beaucoup.
Et donc je termine ces quelques impressions sur ce livre avec  un extrait d'une lettre de Coetzee:

Malgré les sarcasmes de Jonathan Swift à l'égard du projet de la Royal Society, l'idéal qu'il visait n'était pas sans noblesse. Je n'ai jamais bien compris pourquoi Beckett a laissé tomber l'anglais, mais je suppose qu'il trouvait cette langue trop encombrée d'associations littéraires. Conrad, je me souviens, pestait contre le mot "oak", qui, disait-il ne pouvait être utilisé sans évoquer toute une histoire de la navigation britannique et de l'Empire britannique.
Il n'est pas rare pour des écrivains de s'agacer, en vieillissant, de la prétendue poésie de la langue et de pratiquer un style plus dépouillé.( le " style tardif"). L'exemple le plus notoire, je suppose, est celui de Tolstoï qui, sur ses vieux jours, exprimait une désapprobation moralisante vis-à-vis des pouvoirs de séduction de l'art pour s'en tenir à des histoires qui ne dépareraient pas dans une école élémentaire. Plus ambitieux est l'exemple fourni par Bach, qui à l'heure de sa mort travaillait à son Art de la fugue, pure musique en ceci qu'elle n'est liée à aucun instrument particulier.
On peut, schématiquement, envisager la vie en art en deux ou trois grandes étapes. dans la première, on trouve- ou on se pose- une grande question. Dans la deuxième, on s'échine à y répondre. Et puis, si l'on vit assez longtemps, on atteint la troisième étape, où la grande question susnommée commence à vous ennuyer, et où il vous faut alors aller voir ailleurs. "




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Message par simla Lun 6 Fév - 3:45

Il me semble qu'en connaissant davantage les auteurs, leurs pensées, leurs opinions, etc..on est toujours plus ou moins déçu. C'est la raison pour laquelle je préfère ne pas en savoir trop sur eux, leur vie perso, etc...il est rare que la personne soit à la hauteur du romancier.. Wink
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Message par bix_229 Lun 6 Fév - 18:46

D'accord avec toi, Simla.
J'ai même cessé de lire certains écrivains à cause de cela.
A la vérité, je ne pense pas que ce soit vraiment pour cause d'exigences morales.
Les écrivains sont des hommes comme les autres.
Mais jai souvent souhaité qu'ils soient autres.

Et ça me ramène à l'enfance.
Dans les contes qu'on me lisait, puis dans ceux que je lisais moi même, les personnages avaient quelque chose de rassurant, de consolant, d'exemplaire.
Ils me  protégeaient d'une "réalité" que je préssentais comme pesante, menaçante même. Faite de banalité torturante, d'ennui et de contraintes...
Dépourvue de l'émerveillement initial qui, au fur et à mesure s'évanouissait sans retour. Et que je ne ressentais plus qu'épisodiquement à travers la lecture et les dérèglements de l'imaginaire.
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