Eric Reinhardt
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Eric Reinhardt
Né en 1965
Éric Reinhardt, né à Nancy le 2 avril 1965, est un romancier et éditeur d'art français. Il vit et travaille à Paris.
Après une classe préparatoire à HEC il intègre l’Institut supérieur de gestion, avec le projet de travailler dans l’édition. Il fait ses armes aux éditions Le Castor astral puis travaille chez Albin Michel et Flohic Éditions, où il s’initie à la conception de livres d’art. Il occupe, auprès d’Éric Hazan, le poste de directeur éditorial des éditions Hazan de 1994 à 1999. Il est, depuis, éditeur de livres d’art et directeur artistique en indépendant.
Œuvre
Romans
Demi-sommeil, Actes Sud, 1998
Le Moral des ménages, Stock, 2001
Existence, Stock, 2004
Cendrillon, Paris, Stock, 2007 : Page 1
Le Système Victoria, Stock, 2011
L'Amour et les Forêts, Gallimard, 2014 : Page 1
La Chambre des époux, Gallimard, 2017 : Page 1
Théâtre
Leverage de quatre, Paris, Les Petites Formes de la Comédie-Française, 2009.
Élisabeth ou l'Équité, Paris, Editions Stock, 2013.
màj le 6/11/2017
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
Je précise tout de suite que je fais un commentaire bien que je n'aie pas fini le livre .
Un écrivain parisien parle .
On va tout savoir. Il s'appelle Eric Reinhardt, il a écrit : Demi-sommeil, Le moral des ménages, et Existence, dont il a eu des critiques élogieuses dans le Monde, Elle , etc., et que, quand elles sont élogieuses, il affiche sur ses murs. Il écoute aussi les émissions de radio qui en parlent, dont l'une (dont il nous retranscrit l'intégralité), pas élogieuse du tout, mais suffisamment habilement « écrite » pour qu 'on comprenne que tous ces animateurs de France Culture sont des gros connards. Il travaille dans une mansarde de 12 m2, mais le plus souvent au café Nemours où il commande des cafés serrés et drague vaguement des clientes. Il a deux enfants, Leonardo et Donatien, qui partagent le délicieux rituel du petit déjeuner familial. Il a une femme formidable qui s'appelle Margot qui, tel le prince pour Cendrillon, l'a sorti du bourbier pour en faire un homme qui, certes, reste un pauvre type désespéré, mais s'épanouit chaque automne, où il croit retrouver une certaine plénitude.
C'est narcissique à souhait, mais comme bien souvent ces hommes déchirés où côtoient l'infantile et le désespoir, sont plutôt touchant (quoique sans doute impossibles à vivre).
À côté de ce récit, deux histoires parallèles, des productions de l'écrivain suppose-t'on, des images transformées de lui-même (ou de ce à quoi il a échappé?) suppose-t'on aussi, deux hommes falots (comme lui?) incapables de s'affirmer, professionnellement en perpétuel échec, face à leurs femmes tendrement exaspérées. Leur incapacité au monde a marqué définitivement son empreinte sur leurs fils dont on va ensuite suivre les parcours dissemblables.
Donc c'est assez formidablement écrit, plein d'idées ingénieuses, de digressions surprenantes. J'ai souvent été assez admirative, amusée, voire emportée, mais aussi souvent lassée, voire exaspérée face a cette logorrhée créative qui frise parfois le pédant. On a l'impression qu' Éric Reinhardt a participé à un atelier d'écriture où le maître disait : donnez-vous à fond, allez-y au maximum et même plus, rajoutez-en, montrez votre génie, plus il y en a mieux c'est, et surtout ne coupez rien ! On a l'impression que Reinhardt nous dit : regardez comme j'en rajoute,comme je suis un écrivain inventif, qui ne recule devant rien, aucune hyperbole, comme je me roule dans la médiocrité des autres (entre autre) pour en faire mon écrit quotidien le plus brillant.
Reinhardt ne limite donc ni l'incontinence verbale, ni les redondances volontaires, ni tout un panel de figures de style répétitivement appliquées (phrases nominales enchaînées, allitérations, anaphores, accumulations), ni les pages, les pages, les pages qui courent imbues de leur propre qualité mais n'apportent rien l'une à l'autre.
Ah ! Il y met de l'ironie et un humour alternativement pince-sans rire ou carrément basique, mais avec un tel sérieux... C'est brillant, brillantissime, parfois, mais, même si je me dis que cela cache la faille, (ou la béance ?) j'en arrive vite à trouver que cela s'exhibe de façon hystérique. Tout cela est troublant ! oui, c'est vraiment troublant, ce mélange d'humilité et de suffisance, de désarroi et de légèreté, cette accumulation multiple, déchaînée qui, en tout cas, ne peut laisser indifférent.
J'en étais là dans ma lecture et mes réflexions, j’avançais avec l'intention d'aller jusqu'au bout, dans une certaine curiosité qui se partageait entre les personnages du livre et le personnage de l'auteur. Et puis, d'un coup, page 275, j'ai été submergée. Après 10 pages de description du Palais-Royal puis 10 pages d'un dialogue ininterrompu, merveilleusement rendu mais parfaitement inintéressant, j'en ai eu marre, j'ai saturé. Je me suis dit que si ça se trouve, les 300 pages qui me restaient à lire pouvaient n'être que la continuation de ce dialogue, pourquoi pas, encore une trouvaille provocatrice de Reinhardt ? D'un coup, le destin de Laurent Dahl et d'Éric Reinardt m'indifférait complètement et je me suis dit que le génie, même torturé, est vain quand il m'ennuie
J'ai fermé le livre. J'ai repris la citation ci-dessous, que j'avais noté page 103, qui montre qu'Eric Reinhardt partage sans doute avec moi un questionnement sur lui-même : est-ce de l'arrogance ou de la sincérité ? Les deux sans doute , beaucoup de questions n'ayant pas de réponse dans la vie.
- Regarde ! Lis ces phrases ! Du brio ! De l'invention ! Une verve authentique ! Des trouvailles ! De l'humour ! Il parle d'une satire survitaminée ! Et drolatique ! Il écrit que ton livre est drolatique ! Et qu'il est brillant ! Il déplore à chaque ligne que tu brilles ! - Et le truc du marionnettiste trop malin ? - Tu vas pas te plaindre qu'il te trouve malin ! - Et formidablement satisfait ! C'est aimable comme observation ? Marionnettiste formidablement satisfait ? - Mais il souffre ! Tu le surprends en pleine souffrance de gourmet littéraire ! Je crois qu'elle est drôle son existence de gourmet littéraire ? Comment veux-tu qu'il accepte que tu prennes du plaisir ? Mais c'est immoral ! Elle est immorale, ta vie, pour la plupart des gens, c'est immoral ce qu'on vit ! Et en plus les provoques, tu les cherches, tu t'amuses en écrivant ! Tu claques les mots et les trouvailles comme d'autres claqueraient du fric et sortiraient leur carte Gold !
Commentaire récupéré.
mots-clés : #contemporain #creationartistique
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
Je pensais à L' Amour et les forets...
bix_229- Messages : 15439
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Re: Eric Reinhardt
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
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Re: Eric Reinhardt
J' espère bien que non ! Parce que SollersTristram a écrit:Resucée de Sollers ?
bix_229- Messages : 15439
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Re: Eric Reinhardt
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Eric Reinhardt
Voilà ce que j'en disais à sa sortie :
Vif et facétieux , brillant observateur de la société , sensible , drôle et fantasque : tout cela à la fois mais ça ne m'a pas suffi pour apprécier la prose de cet écrivain !
Malgré un contenu riche , avec une analyse psychologique très percutante parfois , je n'ai pas accroché : une écriture "brouillon" , des changements de rythme fantasques , un foisonnement de clichés à certains moments , une désinvolture apparente , une agaçante tendance à se vautrer dans des scènes d'amour crues et inutiles alourdissant l'ensemble du roman m'ont rendu la lecture pénible .
Dommage , car dans tout ce mélange , il y a de très bonnes choses ! Du talent mais ô combien gaspillé , et j'en ressors frustrée et irritée !
Et paradoxalement ça restera un roman inoubliable : bravo Mr Reinhardt !
Et c'est vrai que je ne l'ai pas oublié !
Mais je crois pourtant qu'aujourd'hui c'est l'irritation qui l'emporterait face à la suffisance d'un tel dandy , à l'allure du paon qui se pavane .
églantine- Messages : 4431
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Re: Eric Reinhardt
j'aurais bien aimé te lire dans la suite si le livre est dans la même veine
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Eric Reinhardt
Malheureusement, il faut bien dire que le dernier que je viens de finir, est nettement en dessous, que le génie, il faut le débusquer. Mais put-être que le suivant sera l'inverse.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Eric Reinhardt
Peste je suis . J'assume .
- Spoiler:
- Et puis je suis prête à tout moment à revoir mes positions . Si son dernier roman passe entre mes mains je ne bouderai pas mon plaisir à voir comment il évolue .
églantine- Messages : 4431
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Re: Eric Reinhardt
"plaisir", je te promets pas .églantine a écrit: . Si son dernier roman passe entre mes mains je ne bouderai pas mon plaisir à voir comment il évolue .[/spoiler]
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topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
Curieusement, j'avais gardé un souvenir bien meilleur de Cendrillon, ce livre dont Reinhardt prend soin de nous rappeler plusieurs fois ici à quel point ce fut un roman accompli, et unanimement encensé par la critique. Je gardais l'idée qu'il m'avait saturée , submergée, mais que c'était brillant de chez brillant. Ce qui explique que j'ai pris La chambre des époux à la médiathèque avant-hier: un sujet plus modeste - et grave qui plus est, un format plus concis, me suis-je dit, ça devrait passer, ça peut même être bien.
Mais alors là, ça n'a pas passé du tout. Ca a plutôt condensé mon exaspération. L'impression d'une pochade (enfin j'espère au moins que Reinhardt considère ça comme une pochade et non pas comme quelque chose de sérieux) bâclée qui se donne de l'importance, et qu'il se fout de nous, Reinhardt, à s'exposer en type pathétique, différent, inspiré ("socialement inadapté" dit-il), et il en est si fier.
En fait, ça démarre pas trop mal. Le sujet m'intéresse : il y a 10 ans, la femme de Reinhardt a eu un cancer du sein et il décrit dans son premier chapitre comment ils ont réagi à cela en une intensification de la vie et de la profondeur de leur relation commune. Comment en quelque sorte ils en gardent comme un bon souvenir. Ca, ça m'a plu, ça a trouvé écho en moi.(Ce premier chapitre est d'ailleurs un article de commande qu'il avait écrit à l'époque, qui se suffisait bien joliment à lui- même, mais auquel malheureusement, Reinhardt a voulu donner une suite)
La suite, ça pouvait presque être drôle : Reinhardt se moque de lui-même : comment après avoir été si magistral, il a craqué un peu plus tard, pleurant comme un veau et ravalant sa morve, après avoir croisé une femme ayant vécu une épreuve similaire, voire pire. Lâchant enfin toute cette trouille géante qu'il a eu et qu'il est arrivé à cacher jusque-là sous ce faux bonheur du cancer. Presque drôle sous le tragique, si ça ne pesait pas mille tonnes. (Et s'il n'en avait pas profité - qu'est ce que ça vient faire là? - pour ridiculiser ses confrères écrivains au passage, ces types arrogants et pédants qui ne se prennent pas pour de la merde - parce qu'en fait il n'y a que Reihnardt qui a le droit à ça, ne pas se prendre pour de la merde.)
Et puis, Reinhardt trouve la solution pour canaliser ça : écrire un roman qui raconterait l'histoire d'un homme qui avait connu un quasi-bonheur auprès de sa femme atteinte d'un cancer du sein, et qui craquerait et se déliterait en en croisant une autre qui etc etc... Alors il y a un petit jeu de poupées gigognes qui pourrait être malin mais qui est d'un casse pied... Car, déjà que Reinhardt, pour bien se faire comprendre (ou occuper de la place?), explique les choses quatre fois, là, il reprend et re-raconte tout, et il reprend exactement les mêmes mots et phrases avec "il" au lieu de "je" . Donc 4x2=8 fois, si je compte bien. Hahah, n'est ce pas un effet grandiose (et à peu de frais, en plus)? Mais quand même, créatif : au lieu d'écrire « l'idée qu'elle puisse mourir m'était tout simplement intolérable, tout simplement intolérable, tout simplement intolérable » comme la première fois, Reinhardt écrit cette fois : « l'idée qu'elle puisse mourir lui était tout simplement intolérable, tout simplement intolérable, tout simplement intolérable, tout simplement intolérable ». Génial, non?
Cela enchaîne ensuite sur une fascination morbide puis une aventure coquine du double de Reinhart avec la femme en agonie, totalement glauque, racontée sur le mode badinage, car vous l'aurez bien compris, cette façon de sauter une quasi morte est une sublime manière de rendre hommage à la vie, et accessoirement à la guérison de son épouse. Si c’est pas de la psychologie de bazar, ça....
Et il ne faut pas oublier les phrases et digressions tellement longues qu'il est obligé de les couper par des "donc, disais-je", les phrases inlassablement répétées pour faire style, les parenthèses "cocasses", les dialogues aussi creux et vides que les vrais dialogue de la vie pour faire plus vrai...
Ni les détails de la vie sexuelle de Reinhardt et de sa femme, qu'il a la grande délicatesse d'attribuer à son personnage dit fictif, leurs longues conversation sur le fait qu'elle n' a plus de désir, qu'il ne font plus l'amour; mais , oui ils s'aiment, ils s'aiment, encore plus qu'avant, et c'est tellement plus beau, n'est-ce pas un couple qui s'aime tant que ça, bien qu'ils ne fassent pas l'amour et autres platitudes du genre "ils sont trop verts et bons pour des goujats" (tellement plus beau que le médiocre couple moyen à qui, oui, il arrive de faire l'amour, minable qu'il est)...
Bref, là où Reinhardt croit écrire un hymne à sa femme tant aimée, à leur couple si magnifique, à la victoire sur la maladie, on a plutôt un vague vaudeville raté à la métaphysique intello-raisonneuse à la con (excusez-moi)
Donc, je n'ai pas aimé. Et je l'ai regretté, rien que pour cette phrase des premières pages, pleine de douceur:
(Je crois que rien ,n'est plus fort dans la vie que le plaisir anticipé de retrouver sa bien-aimée à la fin de la journée, et de laisser ce plaisir-là innerver d'une sorte d'orgasme doux, diffus, qui part du ventre, les heures que l'on passe sous l'emprise de cette attente - et quand on a la chance de connaître ça on n'a besoin de rien d'autre que d'eau fraîche, c'est bien vrai.)
mots-clés : #autobiographie #creationartistique #pathologie
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
et merci !
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Eric Reinhardt
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Re: Eric Reinhardt
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topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
topocl a écrit: C'est dommage, je reste convaincue qu'il a quelque chose, ce type, mais il m'agace trop.
Je viens de voir Gérard Collard parler de La Chambre des époux à la télé. Je suis loin d'avoir toujours le même avis que lui, mais là il m'a bien fait rire... visiblement très agacé lui aussi par Eric Reinhardt !
De mémoire, ça donnait quelque chose comme ça :
"Certes, il a vraiment quelque chose du point de vue du style, mais alors...
C'est un livre censé parler du cancer de sa femme, et en fait, il ne parle que de lui. Je pensais lire quelque chose d'émouvant, de... Mais c'est... pfff (traduire la mimique qui a suivi par "insupportable" ?)"
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Armor- Messages : 4589
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Re: Eric Reinhardt
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Eric Reinhardt
Du même avis que toi !topocl a écrit:C'est dommage, je reste convaincue qu'il a quelque chose, ce type, mais il m'agace trop.
J'ai vu qu'il est dispo à la BDP d'Ardèche( en numérique )où il me reste encore quelques mois pour profiter de mon abonnement . J'ai failli l'emprunter mais déjà que j'ai péniblement avalé L'amour et les Forêts je vais renoncer . L'adrénaline me pourrit le corps après .
églantine- Messages : 4431
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Re: Eric Reinhardt
Quelqu'un a-t-il lu Sarah, Susanne et l’écrivain?
Plume- Messages : 459
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