Robert Pinget
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Robert Pinget
(Genève 1919 – Tours 1997)
Robert Pinget, après avoir terminé des études de droit, exerce le métier d'avocat à Genève durant un an. Il quitte la Suisse en 1946 pour Paris, où il entre aux Beaux-Arts.
Il publie son premier ouvrage, Entre Fantoine et Agapa en 1951. En 1952, Robert Laffont publie son premier roman, Mahu ou le Matériau, sous l'impulsion de Georges Belmont. Ensuite c'est Le Renard et la Boussole chez Gallimard, en 1953. Alain Robbe-Grillet et surtout Samuel Beckett qui restera un grand ami de Pinget, le conseillent à Jérôme Lindon patron des Éditions de Minuit. Grâce à leur soutien, Graal Flibuste paraît chez Minuit en 1956, après avoir été refusé par Raymond Queneau chez Gallimard. Désormais, Minuit sera l'éditeur de Pinget.
Son roman intitulé Quelqu'un a remporté le prix Femina en 1965.
En 1966, il acquiert la nationalité française et s'installe en Touraine, dans ce qu'il appelle sa « chaumière », où il écrira la plupart de ses livres. Il y construit une tour, et invente ce qui est considéré comme sa « dernière veine », à savoir la série des « carnets », dont la parution commence en 1982, avec la publication de Monsieur Songe, du nom de ce personnage vieillissant dont Robert Pinget n'a jamais nié qu'il était une forme d'alter ego.
Peu après le colloque qui lui est consacré à Tours, en 1997, il succombe à une attaque cérébrale dans cette même ville, le 25 août 1997.
Oeuvre :
Romans
• Mahu ou le matériau, 1952
• Le Renard et la Boussole, 1953
• Graal Flibuste, 1956
• Baga, 1958
• Le Fiston, 1959
• Clope au dossier, 1961
• L'Inquisitoire, 1962
• Quelqu'un, 1965
• Le Libera, 1968
• Passacaille, 1969
• Fable, 1971, récit ; page 1
• Cette voix, 1975
• L'apocryphe, 1987
• Monsieur Songe, 1982 ; page 1
• Le Harnais, 1984, carnets ; page 1
• Charrue, 1985, carnets ; page 1
• L'Ennemi, 1987
• Du nerf, 1990, carnets
• Théo ou Le temps neuf, 1991
• Taches d'encre, 1997, carnets
• Mahu reparle, 2009,
• La Fissure, précédé de Malicotte-la-Frontière (théâtre), 2009
• Jean Loiseau, 2009, premier roman inédit
Recueil de nouvelles
• Entre Fantoine et Agapa, 1951
Théâtre
• Lettre morte, 1959
• La Manivelle, 1960
• Ici ou ailleurs, 1961 ; page 1
• Architruc, 1961 ; page 2
• Hypothèse, 1961 ; page 2
• Autour de Mortin, 1965, dialogues
• Abel et Bela, 1961
• Identité, 1971
• Paralchimie, suivi de Architruc, L'Hypothèse, Nuit, 1973
• Un testament bizarre, et autres pièces (Mortin pas mort, Dictée, Sophisme et sadisme, Le chrysanthème, Lubie), 1986
• De rien, 1992
• L'Affaire Ducreux, et autres pièces (De rien, Nuit, Le bifteck), 1995
Autres publications
• Cette chose, 1967, avec des dessins de Jean Deyrolle
• Gibelotte, 1994, bande-dessinée, dessins de Matias
MAJ de l'index le 02/12/2020
ArenSor- Messages : 3428
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Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Robert Pinget
Je pense n’avoir pas tout compris de cette Fable, mais qu’importe ; suffisamment en tout cas pour me rendre compte que Robert Pinget est un auteur important qui mérite d’être (re) découvert.
Bien sûr, c’est une lecture qui peut être quelque peu déroutante au premier abord. L’image qui me vient à l’esprit est celle du puzzle : une réalité éclatée en de multiples fragments que l’auteur/lecteur assemble peu à peu. Parfois, il se trompe, parfois non et donne alors des bribes de compréhension. Mais à la différence du puzzle il n’y a pas qu’une seule possibilité d’assemblage, mais de multiples qui ébauchent de nouvelles pistes, entrouvrent d’autres possibles, valides ou non. Enfin pour garder la métaphore, la notion de jeu me semble ici essentielle.
Claude Mauriac écrivait lors de la sortie de Fable :
« La fable, la voici : on l’appelle Miette, mais son nom est Narcisse. Il s’éprend moins de son image qu’il ne cherche à en recoller les morceaux brisés. Nous reconnaissons les lieux en même temps que lui. Le temps est retrouvé. Mais, de nouveau, l’espace disparaît, la chronologie s’évanouit. Futur, passé, chronologie à dissoudre. »
C’est tout à fait cela, un individu qui cherche à reconstruire son identité, morceaux par morceaux. Les habitués reconnaitront ici une parenté étroite avec Beckett.
Il y a des temps de désespoir d’abord qui alternent avec d’autres où l’âme se libère mais peu à peu l’alternance ne se fait plus et c’est alors que la tête pourrit
Le temps qui est le mal à la petite semaine, joie qui déserte, conscience de toute vanité, la carcasse se dirige sans boussole vers son dernier asile comme si le thème de la survie était désormais hors d’usage.
Ma vie est faite depuis beau temps, tu y avais mis un grain de futur, il n’a pas levé."]Ma vie est faite depuis beau temps, tu y avais mis un grain de futur, il n’a pas levé.
Il y a de belles explorations archéologiques à faire dans ce qui fut appelé le « Nouveau roman »Mais la ville fumait toujours sous les décombres, l’ancien cauchemar se réveillerait et les grincements de dents, ce passé à dissoudre comme ne faisant plus partie du système, racines plongeant dans le néant, futur itou.
mots-clés : #identite #nouveauroman
ArenSor- Messages : 3428
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Robert Pinget
Super ! Merci Arensor, j'avais hâte de lire quelqu'un sur lui, depuis que j'ai entendu un pod cast sur lui.
Tu dirais , mais tu es peut être déjà sur la route du Morbihan, que son écriture est dénuée d'émotionnel ? Je me suis posée la question en entendant l'émission, ça semble si singulier, comme écriture..
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Robert Pinget
Nadine a écrit:
Super ! Merci Arensor, j'avais hâte de lire quelqu'un sur lui, depuis que j'ai entendu un pod cast sur lui.
Tu dirais , mais tu es peut être déjà sur la route du Morbihan, que son écriture est dénuée d'émotionnel ? Je me suis posée la question en entendant l'émission, ça semble si singulier, comme écriture..
Pour être singulier, le style l'est, sans conteste. C'est au départ assez déstabilisant. En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait de "l'humain" derrière tout cela. C'est ce qui me donne aussi envie de continuer avec Pinget. Ce n'est pas seulement un jeu intellectuel
ArenSor- Messages : 3428
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Re: Robert Pinget
Oh ! Alors pour moi, ce sera Monsieur Songe !ArenSor a écrit:Pour être singulier, le style l'est, sans conteste. C'est au départ assez déstabilisant. En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait de "l'humain" derrière tout cela. C'est ce qui me donne aussi envie de continuer avec Pinget. Ce n'est pas seulement un jeu intellectuel
Merci ArenSor pour ce fil et merci Nadine pour ta question.
Louvaluna- Messages : 1682
Date d'inscription : 19/03/2017
Re: Robert Pinget
Nadine- Messages : 4882
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Age : 49
Re: Robert Pinget
Nadine a écrit:Bientôt ton retour sur "Quelqu'un", enfin un de ces 4, Arensor. Je vois que tu l'as ramené de librairie
Occasion de le faire remonter vers le haut de la PAL celui-là !
ArenSor- Messages : 3428
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Robert Pinget
Monsieur Songe est un fonctionnaire retraité, assez à l’aise pour vivre au bord de la Méditerranée en conformiste étourdi qui affecte de lire Virgile et annote ses factures.
Il est aussi « poète » : il note dans son « cahier d’exercices » (carnet qui renvoie à son alter ego, Robert Pinget) « ses mémoires », sorte d’autojournal :« Sur le perron il s’arrête un instant et contemple la mer en disant on a beau dire, ce pays est le paradis. Il semble à l’entendre répéter cette phrase toute la journée qu’il veuille s’en persuader sans y croire. »
Dans cet exercice inscrit dans la lignée des Monsieur Plume de Michaux et Monsieur Teste de Valéry, le rabâchage badin (qui confine au minimalisme "minuitien") propose peu à peu des réflexions sur le sens de l’écriture (en train de se faire) et de la vie vieillissante (selon son auto-analyse) :« Il note dans son cahier travailler pour se passer l’envie de ne plus travailler qui mène à regretter de n’en plus avoir envie. »
« La grande difficulté quand on écrit son journal dit monsieur Songe c’est d’oublier qu’on ne l’écrit pas pour les autres… ou plutôt de ne pas oublier qu’on ne l’écrit que pour soi… ou plutôt d’oublier qu’on ne l’écrit pas pour un temps où on sera devenu un autre… ou plutôt de ne pas oublier qu’on est un autre en l’écrivant… ou plutôt de ne pas oublier qu’il ne doit avoir d’intérêt que pour soi-même immédiatement c’est-à-dire pour quelqu’un qui n’existe pas puisqu’on est un autre aussitôt qu’on se met à écrire…
Bref ne pas oublier que c’est un genre d’autant plus faux qu’il vise à plus d’authenticité, car écrire c’est opter pour le mensonge, qu’on le veuille ou non, et qu’il vaut mieux en prendre son parti pour cultiver un genre vrai lequel s’appelle littérature et vise à tout autre chose que la vérité.
Conclusion, ne pas écrire son journal… ou plutôt ne pas le considérer comme sien si on l’écrit. Ce n’est qu’à ce prix qu’il parviendra à l’intimité qui est le contraire de l’authenticité lorsqu’on se mêle d’écrire. »
Le Harnais et Charrue (qui constitueraient les carnets du narrateur-auteur) prolongent les réflexions de Monsieur Songe, dans une forme plus aphoristique, mais toujours avec le même mélange d’amertume et d’humour, rosserie et autodérision, ruminations à la même logique tordue.« Quant à ses absences je sais exactement ce qu’il va m’en dire. C’est croire moins à ce qu’on fait, moins y tenir, se surprendre à penser à autre chose et cela de plus en plus, autre chose c’est-à-dire la mort, bref c’est se détacher qu’on le veuille ou non, connaître l’indifférence, n’être plus là vraiment mais déjà dans l’antichambre fatale où… »
« Je n’entends plus toujours ce qu’on me dit dit monsieur Songe mais je constate que c’est agréable. »
« Il pense que la vieillesse l’a encore à demi épargné puisque admirer est signe d’enfance du cœur mais il ne s’attarde pas trop sur ses déductions, crainte de donner prise à l’ironie. »
« Il s’essayait autrefois à composer des récits selon toutes sortes de lois rigoureuses qui l’inspiraient. Il devait y avoir entre autres celle des nombres et de la symétrie, celle des alternances, des résonances et des reprises… »
« L’art se fout des idées. En littérature il joue avec les mots, avec leur ordonnance et s’appelle alors poésie. Le roman de nos jours ne peut y atteindre qu’en se coupant du romanesque. »
Mots-clés : #ecriture #journal #vieillesse
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Robert Pinget
Nadine- Messages : 4882
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Age : 49
Re: Robert Pinget
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Robert Pinget
J'ai trouvé mon exemplaire de ce livre des éditions de minuit, édition de 1961 à la couverture un peu jaunie comme de la bonne crème de beurre, dans la boîte à livres qui se trouve en face de chez moi. Formidable, non?
Trois pièces de théâtre, donc.
J'ai fini la première.
ça m'a beaucoup plu.
C'est une écriture théâtrale assez simple, bien inscrite dans les conventions traditionnelles.
D'accès simple, populaire, même.
Le rire y a sa place, beaucoup.
L'auteur joue énormément sur le rythme , qui est fréquemment précisé, rythme d'une action, de la parole. Il joue aussi beaucoup sur la réitération contextuelle, les situations se répètent , avec des nuances ténues, c'est ainsi que l'on avance dans le concept et la métaphysique sous-jacente. c'est , donc, très "théâtral". L'auteur indique avec précision les jeux de scène.
Je n'ai pas tellement envie de raconter : poser l'action, et ses rares évolutions, ce serait comme tout dire sauf les nuances.
Peut -être juste quelques mots clés, pour situer, imaginer : pignon de gare, huttes, kiosque à journaux, manuel de grammaire, rituels de levés, routines, cartomancie, nouvelles du jour immuables.
La progression métaphysique de cet ici OU ailleurs se met en crise au mitan de la pièce, et propose une résolution factuelle à la fin de la pièce.
En trois temps, ponctués du fil des jours, de son intranquilité à la Pessoa, de son rabâchage badin( expression que Tristam a trouvé, plus haut sur le fil, qui illustre très justement le ton de ce livre aussi), Pinget sème des béances sur les évidences. Emballé c'est pesé ? tu parles...
J'ai lu deux-trois critiques sur le net, avant de vous retrouver ici, parce que j'étais un peu désemparée : les impressions de lecture échappent à l'analyse, la mosaïque d'intranquilité, de frontalité, de rites, font percevoir, en faisant échapper le sens à une lecture donnée. On sent du fruit pourri, et à la fois on se marre bien, c'est assez dur dans les coin, et à la fois c'est émouvant. Va savoir ce qu'on en tire de tout ça.. J'ai trouvé peu de critiques , et elles font comme moi, elles citent ou invoquent les grands mots-clé, et on est quitte pour un blabla pas très représentatif. tant mieux, il faut monter la pièce, la voir, ou la lire.
Sur le site "critique libre, le pseudo "kinbote" m'apprend que Clope, le personnage principal (dont le passé est évoqué et reste très obscur , bien que constitutif de son être actuel) fait l'objet d'un autre livre, un roman, Clope au dossier. C'est intéressant, car le "dossier" est un grand mystère ébauché dans la pièce. Edité en 1961 aussi. Idée séduisante que d'imaginer l'auteur créer un roman pour expliciter l'un de ses personnages. Ou créer une pièce de théâtre pour mettre en situation son personnage...Des boîtes de pandore à disposition en somme.
Robert Pinget, Du Nerf a écrit:" C'est dans le manque ou le défaut que se cache la vérité de découvrir. "
Sur le site "Théâtreonline.com", Anne-Marie Lazarini écrit que "dans le théâtre de Pinget la fascination du langage élimine l'action et l'intrigue. C'est lui le vrai sujet de la pièce.Clope l'a très bien compris qui termine l'acte I en « retournant à la nuit du langage ». " et de citer l'auteur :
Robert Pinget a écrit:" Tout ce qu'on peut dire ou signifier ne m'intéresse pas mais la façon de le dire. Et cette façon une fois choisie, … elle m'imposera la composition et la matière du discours. "
Moi je trouve que la fascination du langage transparait par l'action et l'intrigue, c'est pourquoi le rendu est si étrange. Il n'y a pas beaucoup de discours à faire naitre , les faits suffisent et laissent dans un entre deux qu'on ne saurait résumer. C'est vraiment pas mal dutout. Ce que j'ai lu dernièrement de Silvana Ocampo ou Thyde Monnier m'ont fait le même effet. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à commenter, encore.
Allez, pour finir, extraits.
Et je reviendrai commenter les deux autres pièces du recueil.
PIERROT . - Je n'aime plus la nuit. Quand j'étais gamin j'attendais qu'elle tombe. Je respirais mieux. Maintenant je voudrais qu'il fasse jour tout le temps. (Un temps.) La nuit les gens qu'on rencontre s'ouvrent comme des fruits pourris.
CLOPE.- (Se retourne.) Bonjour monsieur Plot.
PLOT. - Bonjour. Toujours là?
CLOPE. - Et oui, vous voyez.
(Un temps.)
PLOT. - Alors au revoir.
FLAN. - Au revoir. (Exit PLOT.) Il n'a pas l'air gai.
CLOPE. - Les voyages.
FLAN. - Le pauvre. Voilà trente ans qu'il y va en vacances et qu'il en revient dans cet état.
CLOPE. - Les voyages.
FLAN. - Ce n'est pas un voyage. Il lui faudrait un changement à cet homme.
CLOPE. - Une affaire de coeur je suppose ?
FLAN. - Ou Clystère ou...Tombouctou...
CLOPE. - Beau spécimen de la race blanche. Pour un ambassadeur...
FLAN.- Vous détestez tout le monde.
CLOPE. - Cette conversation m'énerve. Bonsoir. (Il reprend sa grammaire.)
FLAN. - Vous retournez vous coucher ?
CLOPE. - Je retourne à la nuit du langage.
Nadine- Messages : 4882
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Re: Robert Pinget
Je n'ai pas encore lu Pinget, mais j'ai une pièce de théâtre de lui (L'hypothèse).
Invité- Invité
Re: Robert Pinget
Euh un ajout, rapport à Ici ou ailleurs, attention ce n'est qu'une phrase et ça divulgache, et franchement sans intérêt particulier, sauf si on l'a lu.
Non lu, ça donnerait un chemin spéculatif absolument fumeux, "NE LISEZ PAS, SI VOUS le LIREZ", donc :
- Spoiler:
- Il l'a peut-être tué ? C'est si compliqué de situer le trauma de Clope et si étrange de découvrir ses transes obsessionnelles, gratuitement développées...
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Robert Pinget
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Robert Pinget
(Un temps il retourne vers la table)Nous disions qu'il serait souhaitable d'envisager une connivence entre auteur effectif et auteur présumé (il se verse un verre d'eau et boit. Un temps.) souhait qui sous-entendrait leur coexistence laquelle semblerait problématique... (un temps.)
Nadine- Messages : 4882
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Re: Robert Pinget
Et sur ce même site qui lui est consacré, beaucoup d'archives, sonores notamment,, photos etc...
Dernière édition par Nadine le Ven 20 Nov - 12:29, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4882
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Re: Robert Pinget
Nadine- Messages : 4882
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Re: Robert Pinget
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Robert Pinget
Nadine- Messages : 4882
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Re: Robert Pinget
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