Michel Houellebecq

Contamination due à la lecture des critiques (après on ne sait même plus ce qu'on pense, si on pense, quelle heure est-il, comment je m'appelle ?)
Ciel ! Serais-je victime d'une tendance réac ?

Tristram a écrit:Oui, merci Hanta.
Quel phénomène que ce Houellebecq ! "l’écrivain public de l’opinion commune", "le lapsus calami d’une Société", "le pléonasme de notre propre temps" (Johan Faerber) ; "madeleine de Proust avariée" (?)
C'est quand même fou ce qu'on lui fait dire, au pauvre, sans crainte des contradictions ! Écharpage, et aussi place publique où viennent se mesurer les prétendants dans les remous, les miettes du succès ! Quels orateurs ! quels tribuns !
Et toujours la bêtise, tantôt chez lui, tantôt chez l'autre... (ne serait-ce que pour renvoyer à Flaubert.)
Haro sur le baudet !

il suffit de pousser les portes d’un livre de Houellebecq pour entrer en Infamie. Car chez Houellebecq, la discursivité sciemment réactionnaire ne repose pas sur des faits de langue mais sur des pets de langue : des déchets de langage devenus fonds commun du dire.
Johan Faerber

Que de bons mots ! quel sens de la formule ! H. devenu prétexte à critique ?
Il me semble qu'H. est devenu un auteur sur lequel il est impossible de se faire une opinion personnelle, même en le lisant soi-même...

Donc si je résume :
- les critiques dont tu as mis le lien avaient légitimité à être d'autorité et avisées quand les miennes non.
- citer des phrases hors contexte avec pour but de dénigrer les liens que je poste te semble intellectuellement honnête.
- ton avis est par conséquent le seul qui compte.

Quand on ouvre la porte à donner autre chose que son avis on accepte d'être un arroseur arrosé. Ou alors on coupe orange.

J'ai commenté ces critiques comme l'émission France Culture hier soir : pour donner envie de les lire/ écouter.
Mon avis étant que je suis incapable d'en avoir un, j'espère qu'il n'est pas le seul à compter.
En conséquence, et n'ayant pas vocation à devenir un véhément contempteur ou le héraut thuriféraire d'H., j'espère conserver le droit de poster ce qui me passe entre les oreilles sans brétailler ni embêter personne.

Pas de soucis. respect de chacun et de chaque avis.

https://www.franceculture.fr/conferences/institut-francais-de-la-mode/michel-houellebecq?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OqmOnxLi6rsVN8SkIKwMoFh&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=532905#xtor=EPR-2-[LaLettre16082019]
Ou directement : https://soundcloud.com/ifm-paris/paul-1
"Être houellebecquien", une conférence de Paul Vacca, une heure, qui aide à comprendre ce qui est intéressant chez notre auteur : par exemple à prendre au premier degré, de son propre aveu, dans sa recherche de banalité assumée pour coller à l'époque (j'ai toujours pensé que Houellebecq était formidablement actuel).

J'écouterai ça dans les prochains jours.

Une autre interview, qui remonte à 1994 :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/michel-houellebecq-des-semaines-entieres-a-lire-mont-completement-mis-hors-de-la-depression
J'ai relevé cette belle raison de lire :

« J'ai passé des semaines entières à lire et j’étais parfaitement heureux. Ça m'a complètement mis hors de la dépression. C'est pratiquement ce qu'on peut dire de plus élevé en faveur de la littérature, c'est que ça peut marcher très bien. »

Serotonine !

Ouf, je viens de le terminer  

Bon, même si Houellebecq écrit bien, je n'en retire rien, hormis la situation désastreuse du monde agricole....mais ça on le savait, de l'horreur des élevages intensifs....on le savait aussi....de ses vues très pessimistes sur le devenir de notre société et de l'humain....rien de très nouveau.

Un quadra dépressif sous anti dépresseur (logique) qui n'en finit pas de nous raconter ses amours malheureuses et ses loupés....imagées de scènes sexuelles divertissantes (c'est bien les seules occasions du roman) très détaillées (je n'aimerais être une de ses ex.. )

Bref....il a quelques considérations, constats et pensées intéressantes mais ça ne suffit pas à faire un bon roman..pas plus que de savoir que la fellation et la sodomie font partie de ses préférences sexuelles....l'intérêt ? Tout comme sa consommation d'alcool et les menus de ses repas.

J'avais beaucoup aimé "Soumission".....

Bon, je ne le conseille à personne encore moins à ceux qui sont quelque peu déprimés surtout en ce moment

simla a écrit:Bon, même si Houellebecq écrit bien, je n'en retire rien,

Simla, tu m'a permis de relire mon comm et si je me souvenais mes réserves, je ne me rappelais pas avoir été aussi virulente. Donc, comme toi,

simla a écrit: je ne le conseille à personne

mais par contre je ne trouve pas qu'il écrive bien (il trousse juste bien quelques situations)

encore jamais lu, et pas très tentée, d'autres m'attirent plus, mais peut-être un jour (les particules élémentaires ?)

Topocl....oui tu as raison, il n'a pas un style à tomber par terre, il décrit juste bien quelques évènements ou faits....

On ne ressent aucune émotion à la lecture de ce livre d'ailleurs.....ses élucubrations m'amusent tout juste....

Alors, par contre, j'ai lu la critique de son dernier bouquin "Anéantir" un pavé de 700 pages paraît-il.....ça donne pas vraiment envie, d'autant qu'il y encense Bruno Le Maire..quelle mouche l'a piqué ????  ....je te conseille l'interview imaginaire du Canard enchaîné...

Petit extrait : Q : " Qu'est-ce que vous lui trouvez ? MH : " Rien de spécial. J'ai pris quelques verres avec lui, pour le tirer vers la littérature où il fera moins de dégâts qu'aux Finances. C'est pour ça que je suis ici, à l'Académie française, pour le caser."

Q : Vous n'êtes pas candidat à l'habit vert ?

MH : " Pas du tout ! Je retourne à mes fondamentaux : désespoir, sarcasme et fellation à chaque page. "

Q : On peut connaître le titre ? MH : " Extension du domaine de la turlutte".

Bédoulène,

Je crois avoir lu "Les particules élémentaires" mais m'en souviens même plus..c'est te dire à quel point il m'a marquée

Soumission, c'est le seul que j'ai vraiment apprécié. Bien vu je trouve....

Anéantir



Comme généralement chez Houellebecq, la lecture est aisée, agréable, entretenant l’attention du lecteur au cours de ces 736 pages, bien que l’auteur y déploie de longues phrases.
Paul Raison est un énarque rattaché à Bruno Juge, ministre de l’économie, technocrate ne vivant que pour le travail. Tous deux ont chacun une vie de couple ratée ; Paul n’a jamais été amoureux malgré plusieurs aventures féminines (en cela conforme au poncif houellebecquien, ici encore appuyé avec un humour provocateur). Sa sœur Cécile est catholique sans ambition sociale ni diplômes, vivant sans aise matérielle ; son mari est chômeur, et ils sont fort attachés l’un à l’autre. Ce personnage permet une approche à la fois respectueuse et étonnée de la foi chrétienne ; Cécile prie beaucoup, et semble même prédire le rétablissement de leur père (un ancien de la DGSI) dans le coma. Elle forme surtout un contraste saisissant avec son frère, son bonheur manifeste tranchant avec l’existence vide de ce dernier, où je crois reconnaître parfois un désabusement brautiganesque.

« Des gens m’aiment, se dit Paul avec surprise ; enfin plus exactement ils m’apprécient, n’exagérons rien. »

« Il était décidément nul en relations familiales, nul en relations humaines en général − et, avec les animaux, il ne s’en sortait pas très bien non plus. »

« Il n’y connaissait pas grand-chose en hormones féminines, pas davantage qu’en musique de chambre ou en animaux de la ferme ; il y avait tant de choses dans la vie qu’il ne connaissait pas, se dit-il en s’abattant sur le divan, saisi par un accès de découragement. »

« À quoi bon installer la 5G si l’on n’arrivait simplement plus à rentrer en contact, et à accomplir les gestes essentiels, ceux qui permettent à l’espèce humaine de se reproduire, ceux qui permettent aussi, parfois, d’être heureux ? »

« Il avait toujours envisagé le monde comme un endroit où il n’aurait pas dû être, mais qu’il n’était pas pressé de quitter, simplement parce qu’il n’en connaissait pas d’autre. »

Le fil conducteur du roman, assez ténu, est une étrange attaque informatique de mystérieux terroristes dans un proche futur (fin 2026 – début 2027), sur laquelle enquête la DGSI.
C’est toujours le compte rendu, assez balzacien (avec un renvoi à Balzac), de la société contemporaine (et des tendances sociétales) ; visiblement documentés, de multiples sujets sont abordés.

« Certains lundis de la toute fin novembre, ou du début de décembre, surtout lorsqu’on est célibataire, on a la sensation d’être dans le couloir de la mort. Les vacances d’été sont depuis longtemps oubliées, la nouvelle année est encore loin ; la proximité du néant est inhabituelle. »

« On ne pouvait malheureusement pas s’empêcher de constater qu’un paysage agréable, aujourd’hui, était presque nécessairement un paysage préservé de toute intervention humaine depuis au moins un siècle. »

« Internet, aimait-elle à dire, n’avait que deux utilités : télécharger du porno, insulter autrui sans risques ; seule une minorité de gens particulièrement haineux et vulgaires s’exprimait en réalité sur le Net. »

« …] cette ambiance pseudo-ludique, mais en réalité d’une normativité quasi fasciste, qui avait peu à peu infecté les moindres recoins de la vie quotidienne. »

« Nous ôtons ainsi toute motivation et tout sens à la vie ; c’est, très exactement, ce que l’on appelle le nihilisme. Dévaluer le passé et le présent au profit du devenir, dévaluer le réel pour lui préférer une virtualité située dans un futur vague, ce sont des symptômes du nihilisme européen bien plus décisifs que tous ceux que Nietzsche a pu relever [… »

Et toujours empreint d’une métaphysique de la condition humaine (la mort, le couple, le sens de l’existence ; ontologie et réflexions sur la religion, l’amour, la solitude ; nombreuses références à Pascal).

« La fin de vie pouvait peut-être dans certains cas ne pas être tout à fait malheureuse, se dit-il ; c’était surprenant. »

« Le déterminisme, pas davantage que l’absurde, ne fait réellement partie des catégories chrétiennes ; les deux sont d’ailleurs liés, un monde intégralement déterministe apparaît toujours plus ou moins absurde, non seulement à un chrétien, mais à un homme en général. »

« Ce qu’il ne supportait pas, il s’en était rendu compte avec inquiétude, c’était l’impermanence en elle-même ; c’était l’idée qu’une chose, quelle qu’elle soit, se termine ; ce qu’il ne supportait pas, ce n’était rien d’autre qu’une des conditions essentielles de la vie. »

« Il ne pensait pas qu’à long terme la rationalité soit compatible avec le bonheur, il était même à peu près certain qu’elle conduisait dans tous les cas à un complet désespoir ; mais Anne-Lise était encore loin de l’âge où la vie l’obligerait à faire un choix, et à prononcer, si elle en était encore capable, ses adieux à la raison. »

Paul rêve souvent, et ces rêves sont comme trop souvent littéraires dans les romans.

« À ce moment de la nuit, Paul avait violemment pris à partie le concepteur du rêve : cette histoire de plans de réalité parallèles était peut-être intéressante en théorie, lui disait-il, mais dans la réalité, enfin dans la réalité du rêve, il n’en avait pas moins éprouvé un douloureux regret d’avoir perdu son amante russe ; le concepteur du rêve s’en montrait désolé, sans pour autant réellement présenter ses excuses. »

Une certaine animosité vis-à-vis des journalistes se focalise dans le personnage d’Indy, haineux rapace conjoint du jeune frère écrasé, Aurélien.

« Curieusement, la presse, tout en perdant la quasi-totalité de ses lecteurs, avait augmenté son pouvoir de nuisance ces dernières années, elle pouvait maintenant briser des vies, et elle ne s’en privait pas, en particulier en période électorale, le passage par une procédure judiciaire était même devenu inutile, un simple soupçon suffisait à détruire quelqu’un. »

En parallèle sont exposés les problèmes de couple de Paul, dont les relations se réchauffent avec sa compagne Prudence, qui elle aussi est confrontée à un deuil, celui de sa mère.
Le recours à l’alcool est présenté comme une solution palliative au mal-être.

« L’alcool est paradoxal : s’il permet parfois de dominer ses angoisses, de voir toutes choses dans un fallacieux halo optimiste, il a parfois au contraire pour effet d’augmenter la lucidité, et partant l’angoisse ; les deux phénomènes peuvent d’ailleurs se succéder à quelques minutes d’intervalle. »

Le sexe garde une grande place.

« Elle s’enquit ensuite de son âge et de son appartenance ethnique − un blanc sur la fin de la quarantaine c’était parfait, c’était exactement le genre de clientèle qu’elle recherchait ; apparemment, les critères des escorts se situaient aux antipodes du système de valeurs habituellement prôné par les médias de centre gauche. »

La politique est vue comme un monde désenchanté, vain.

« Donc on garde les deux chambres, mais le pouvoir du parlement sera encore réduit. C’est un peu de la postdémocratie, si tu veux, mais tout le monde fait ça maintenant, il n’y a que ça qui marche, la démocratie c’est mort comme système, c’est trop lent, trop lourd. »

« Aurélien ne se souvenait que très vaguement de François Mitterrand, guère plus que des Chevaliers du Zodiaque ou de l’ours Colargol. Dans son enfance déjà, les industries du divertissement avaient entrepris de recycler du vintage tout en proposant de nouveaux produits, sans les différencier clairement, si bien que toute idée de succession et de continuité historique s’était peu à peu perdue. »

La place de plus en plus réduite accordée à la vieillesse et à la fin de vie, évacuées dans notre société, est au cœur du livre (et entre curieusement en résonance avec notre actualité).

« La vraie raison de l’euthanasie, en réalité, c’est que nous ne supportons plus les vieux, nous ne voulons même pas savoir qu’ils existent, c’est pour ça que nous les parquons dans des endroits spécialisés, hors de la vue des autres humains. La quasi-totalité des gens aujourd’hui considèrent que la valeur d’un être humain décroît au fur et à mesure que son âge augmente ; que la vie d’un jeune homme, et plus encore d’un enfant, a largement plus de valeur que celle d’une très vieille personne ; je suppose que vous serez également d’accord avec moi là-dessus ? »

Houellebecq précise dans ses Remerciements finaux :

« Au fond, les écrivains français ne devraient pas hésiter à se documenter davantage ; beaucoup de gens aiment leur métier, et se réjouissent de l’expliquer aux profanes. »

C’est bien dans la démarche du constat de l’écrivain, avec un style simple assez factuel − honnêteté certes teintée de son état d’esprit. Dans ce dernier ouvrage, Houellebecq, moins pessimiste et plus moraliste peut-être, suppute la possibilité d’une certaine transcendance, notamment au travers de la référence religieuse et de la possibilité de créer du sens par la littérature.

\Mots-clés : #actualité #contemporain #social

J'ai lu qu'un livre de lui, j'avoue. Je suis donc un peu troll de venir commenter un truc, là, étant posé que la bonne presse de l'auteur m'a rendue hostile à celui-ci, sans chercher à y voir plus près (ce qui n'est pas correct de ma part ) mais allons-y de ma remarque :
« La vraie raison de l’euthanasie, en réalité, c’est que nous ne supportons plus les vieux, nous ne voulons même pas savoir qu’ils existent, c’est pour ça que nous les parquons dans des endroits spécialisés, hors de la vue des autres humains. La quasi-totalité des gens aujourd’hui considèrent que la valeur d’un être humain décroît au fur et à mesure que son âge augmente ; que la vie d’un jeune homme, et plus encore d’un enfant, a largement plus de valeur que celle d’une très vieille personne ; je suppose que vous serez également d’accord avec moi là-dessus ? »
c'est pas un peu facile ?
Partant d'un fait sociétal, imaginer le verre à moitié vide, plutôt qu'engranger une réflexion plus subtile, du genre : comment associer le fruit de l'individualité à laquelle accèdent de nombreuses sociétés occidentales, et le don de soi qu'entraine le soin envers ses proches ? Parce qu'il me semble faux que la vieillesse soit rejettée par les plus jeunes. Elle fait peur parce qu'elle expose les limites à une vie toute de faux-libre arbitre à la rigueur , enfin bon c'était mon petit commentaire fielleux.

jamais lu encore, l'auteur.

Mais concernant cet extrait, je pense que la donne relationnelle entre les générations a changé du fait que les femmes sont entrées dans le travail, ce qui n'était pas une situation majoritaire du temps de mes grands-parents.

1965 : Les femmes mariées peuvent exercer une profession sans l'autorisation de leur mari.

C'est sûr que ce commentaire d'un personnage ne vaut pas analyse approfondie du phénomène, Nadine.
Reste que tu verras beaucoup de cinquantenaires avoir des difficultés pour garder ou trouver un boulot, alors qu'auparavant l'expertise, l'expérience, le savoir-faire étaient des valeurs reconnues.
Oui Bédoulène, il me semble aussi que l'éclatement de la famille (ainsi que la mobilité) est une des causes, mais de là à regretter la femme au foyer qui s'occupe de la chère belle-mère, ce n'est pas non plus la solution, je pense que tu seras d'accord...

Tristram a écrit:C'est sûr que ce commentaire d'un personnage ne vaut pas analyse approfondie du phénomène, Nadine.
Reste que tu verras beaucoup de cinquantenaires avoir des difficultés pour garder ou trouver un boulot, alors qu'auparavant l'expertise, l'expérience, le savoir-faire étaient des valeurs reconnues.
Oui Bédoulène, il me semble aussi que l'éclatement de la famille (ainsi que la mobilité) est une des causes, mais de là à regretter la femme au foyer qui s'occupe de la chère belle-mère, ce n'est pas non plus la solution, je pense que tu seras d'accord...

évidemment, je voulais juste souligner que les femmes qui ont travaillé  ont droit aussi à avoir une retraite pour elle, ce qui n'empêche de veiller à ce que les aînés aient le meilleur des possiblités. J'ajouterai aussi que cela à à voir avec les rapports entre-eux  avant la fatidique vieillesse.

Après il y a un côté réac chez cet auteur. Ce qui alimente la pensée sur le conflit générationnel.

Pff je ne sais pas encore si je vais le lire celui-là. Il m'agace quand même sérieusement ce Houelebecq. Le côté phénomène de foire, grand penseur désabusé des temps modernes, grand pape sociologique décoré de l'ordre de la misogynie et j'en passe...

Je constate avec plaisir que notre toujours cher tristram n’est pas aussi obtus qu'il prétend l'être et est capable de se laisser aller à lire - et apprécier semble-t'il - un roman paru depuis à peine un mois.

Oui, il y a quelque chose de réactionnaire chez lui.
En fait je l'ai lu avant sa parution, Michel m'avait filé les épreuves.