Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !

J'apprends avec plaisir que les éoliennes servent au moins à procurer de savoureuses méditations ! Sont-ce pourtant géants de bon aloi ?

Tristram a écrit:J'apprends avec plaisir que les éoliennes servent au moins à procurer de savoureuses méditations ! Sont-ce pourtant géants de bon aloi ?

On en discute. Mais ceux qui haissent les éoliennes sont souvent d'aussi mauvaise foi que l'entourage de Don Quichotte !

quand j'arrive dans une ville d'Ardèche j'aperçois les ailes des éoliennes à travers la forêt et je sais que j'approche du lieu où je vais, je les trouve sympas les éoliennes !

bix_229 a écrit:
Brasser de l'air, après tout, les moulins à vent ne faisaient rien d'autre.
Et si Optic 2OOO avait existé au 16e siècle, Don Quichotte aurait chaussé
ses bésicles, et au lieu d'enfourcher Rossinante et de charger les moulins en les traitant de Maures ou de Sarrazins, il y aurait regardé à deux fois.

Mais certains disent qu'il fumait aussi du chichon et des vieux grimoires,
alors ça lui montait à la tete à cet homme !

El Quijote, mon héros de fiction préféré !
Les éoliennes c'est bien, chez les autres...
(pour ma part je reste très opposé à un projet qui défigurerait l'estuaire de la Gironde, qui franchement n'a pas besoin d'un tel ajout de laideur; ne pas y aller sans heaume: où ai-je rangé le plat à barbe ?).

Bix, la poule noire, finalement ? Tu l'as donnée ? Et la poule jeune ?


Tu parles aussi, plus haut, de cette fois où vous vous êtes perdus pour aller en centre ville de Toulouse. Cela me rappelle un épisode de ma vie.
Ma famille est venue me visiter, j'étais alors jeune étudiante, habitant vers le grand rond de Toulouse. J'avais eue largement le temps d'être séduite par cette ville, je la trouve en effet splendide.
Midi approchant je les ai guidés vers le centre dans l'optique de trouver un restaurant . ça a été horrible, nous nous sommes beaucoup fatigués, j'avais trop à coeur de leur montrer la beauté nouvellement apprise, on a beaucoup tourné, tout était complet ou fermé, c'était un échec total, ils n'ont même pas pu goûter au charme subtil du lieu : j 'ai compris depuis que j'avais trop peur d'échouer à les enchanter.
Ne jamais sous estimer la faim.

juste vu trop rapidement un peu de Toulouse, au mois d'août les berges étaient vides, la place où sont les restos pleine, mais dans une ruelle descendant justement vers les berges quelqu'un a tiré avec des plombs qui ont griffé le cou de mon mari, du coup énervés nous avons écourté la visite.

Bah dis donc.. !

On m'a dit qu'ils chassent le pigeon, dans la ville rose.

un pigeon au sol sans défense !

Mais je ne pensais pas à ton mari, Bédoulène ! Je faisais allusion aux pigeons avec des défenses, ceux qui sont voleurs, tu sais ?

Tristram a écrit:On m'a dit qu'ils chassent le pigeon, dans la ville rose.

Fake news !
On essaie  juste de temps en temps de chasser les étourneaux envahissants quand ils vont se coucher, mais pas au fusil !
Et sans succès.

Bédou, les gens souvent très énervés à Toulouse, comme dans toutes les grandes villes. Circulation, agressivité, pollution.
Je l'ai quittée sans trop de regrets.
Il faut aller  plutôt dans les jardins qui sont nombreux et beaux ou à la Prairie des filtres en bord de Garonne. 
Ou encore au bord du Canal du Midi. Ou meme sur le Canal, en péniche.
Là c'est vraiment une autre ville.
Il y a aussi les musées comme les Augustins, le musée Labit, ou le couvent des Jacobins, l'église romane St Sernin.
Et puis les librairies, comme Ombre blanche et le cinéma Utopia.
La ville est belle, c'est vrai, meme si elle a été abimée par certains maires prétentieux.
Comme ailleurs, elle semble se tourner vers l'écologie.
C'est une ville éprise de liberté et de révolte. Une ville de tradition libertaire qui a accueilli les républicains espagnols
après leur défaite.
J'ai vu quelques temps les plus vieux d'entre eux évoquer leurs souvenirs devant la Bourse du travail, remachant
la victoire du franquisme, et leurs espoirs de jeunesse anéantis.

Nadine, j'ai trois poules, une blanche et deux noires. Ces deux-là sont jeunes, petites et droles, mais il faut les surveiller
 de près parce qu'elles ont tendance à vagabonder à la merci des voitures et des chiens.
Pas question de les donner. Elles nous fournissent des œufs qui se transforment en omelettes et en gâteaux, flans, etc.
J'ai toujours aimé les gâteaux. Je me dis parfois que c'est parce que j'en ai été privé, mais c'est un prétexte !

Quelques photos de la ville rose.

Le couvent des Jacobins (ex dominicain) et sa fameuse voute
en forme de palmiers de près de 39 m de haut.



Prairie des Filtres



Ombre blanche.


Canal du Midi


Basilique Saint Sernin

Tristram a écrit:Mais je ne pensais pas à ton mari, Bédoulène ! Je faisais allusion aux pigeons avec des défenses, ceux qui sont voleurs, tu sais ?

c'est ta faute, tu blagues si souvent ...............

j'ai vu la basilique de st-sernin où se déroulait d'ailleurs un mariage !

merci pour les photos !

Je me souviens parfaitement d' une après-midi où, quittant l' appartement où je vivais, encore sur le seuil, j' écoutais Hotel California à la radio.

Il était temps de partir et on me pressait. Mais j' étais heureux, parfaitement heureux et je savais déjà que ce moment de bonheur durerait aussi longtemps que ce morceau.
Environ cinq minutes.
Et que cet instant serait toujours lié dans mon souvenir désormais à Hotel California...
Et je me projetais déjà dans l'après...

Il y a des souvenirs comme celui-là qui sont ainsi cristallisés. Presque hors du temps
sinon celui de la mémoire...

Il faut mettre un lien Bix car à part des "vieux" comme nous, qui connait encore "Hotel California" ?



Le morceau avait un charme certain.

Mes souvenirs sont souvent acoompagnés de musiques.
Des musiques qui ont rythmées ma vie.

On dit que le souvenir du bonheur c'est encore du bonheur.
C'est possible, mais le conraire est vrai aussi.

bix_229 a écrit:Mes souvenirs sont souvent acoompagnés de musiques.
Des musiques qui ont rythmées ma vie..

Moi aussi

Samedi 24 janvier 2OO9

Tempete sur toute la France et qui en laissait présager d'autres.
Ce que je garde en mémoire, mais que je voudrais oublier...
Une force invisible mais omniprésente qui avance avec une puissance et une fureur incroyables.
Un souffle dément, que j' avais déjà entendu. C'était l' hiver 1999.
Une image aussi : celle du pin parasol devant la maison, convulsé, étiré
jusqu' à l'arrachement... Comme s' il essayait de fuir...

Les cousins ressemblent aux moustiques.
Pour leur malheur.
Sauf qu'ils ne piquent pas et ne semblent pas manger.
Courbant le dos sous le poids de la réprobation, ils trainent leur vie mélancolique
et inutile.
Fuyant les regards, résignés, ils attendent leur fin, résignés.
Pauvres cousins, victimes de leur ressemblance et de leur parenté.
Cains sempiternels, boucs émissaires tout désignés.
Je vous comprends !