Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !

Ben il ne faut pas trop compter sur Zoé : j'ai lancé un programme expérimental d'ordres contradictoires (que je vous conseille si vous avez des enfants en bas âge), et là elle ne répond même plus.

Pour illustrer mon propos sur le Pit Bull Trump :

Le temps passe ou plutot, non, mais nous nous en allons.
Tant qu'à faire et tant pis pour La Fontaine, donc, si je plantais des arbres fruitiers exotiques. 
Comme le jujubier (un voisin en avait un à Nimes) et des kiwis.  
Vivons dangereusement mais en choisissant son risque.

ils sont très gros tes jujubes, par chez moi ils sont petits (je les aime beaucoup)

les kiwis aussi d'ailleurs, mais pas trop mûrs !

Je me suis fait la même réflexion pour les jujubes !

Bédoulène a écrit:ils sont très gros tes jujubes, par chez moi ils sont petits (je les aime beaucoup)

les kiwis aussi d'ailleurs, mais pas trop mûrs !

Non, dans mon souvenir, ils n'étaient pas très gros, les jujubes. Quant aux kiwis, on en fait pousser dans la région.
Alors pourquoi ne pas essayer ?
Alors qu'on abandonne la culture des fruitiers. Qu'est-ce que je risque ?

Plante, Bix ! Ne fut-ce que pour les oiseaux !

oui plante Bix, je t'achèterai ainsi des kiwis bio !

Hier après-midi, j'étais dans mon jardin. Un gros papillon noir et blanc a tourné plusieurs fois
autour de moi. Puis il s'est posé sur mon bras.
Je suis resté immobile jusqu'à ce qu'il s'envole.
On a l'impression parfois, de vivre un haiku.

Beau, ce que tu dis...

Un flambé, ou un machaon ? plus petit, il y a le sylvain, le demi-deuil.
Qu'est-ce que tu avais mangé avant ?

Un sylvain, apparemment !

Il a plu, tellement plu en ce mois de juillet.
Remarquez, entre la pluie et la canicule, le choix est facile.
Mais la nature ne s'y retrouve pas.
Les arbres s'élèvent verticalement, hirsutes et malgré eux.
J'avais planté des arbres près de la maison pour faire baisser la température.
Pari réussi.
Mais à présent, j'ai l'impression d'etre entouré d'un bois.
Et je sens des fourmillements un peu partout dans le corps...
Imagine : des racines et des branches qui commencent à pousser...

t'inquiètes, tu auras le plaisir de voir les oiseaux quand ton corps leur offrira des branches !

J'ai trouvé ça...
Un film photographique de Linda Tuloup. 7 minutes de poésie : une voix féminine qui appelle
dans la nuit, un murmure disant l'absence avec des couleurs lunaires.

La beauté aussi est mortelle, nous le savons bien, mais nous préférons ne pas le voir.
Hier, j'ai vu un papillon mort et plus tard un autre agonisant.
L'hiver est proche.

Hier soir, en allant me coucher, j'ai vu une araignée qui tentait de grimper sur le mur du couloir.
Apparemment elle avait du mal, parce qu'elle retombait en arrière, retenue par son fil de soie.
L'araignée en question est petite et grise. Rien avoir avec ces machines de guerre, noires
et velues et qui chassent à courre.
Ces petites araignées, je les aime bien. J'en ai toujours une installée dans un coin de ma
chambre.
On s'entend bien. Jamais un mot plus haut que l'autre. On se respecte  mutuellement.
Pendant des mois, elle ne se nourrit pas. Ou sinon d'espoirs, de patience et de pensées
philosophiques.
Elle est exemplaire et je l'admire en silence.
Championne du jeune, elle aurait pu figurer dans le bestiaire kafkaien.
Mais certainement pas dans la Métamorphose.