Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
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Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Comme tous les insomniaques j' aime beaucoup la nuit... meme si elle ne me le rend pas toujours...
Je l'ai toujours aimée.
C'est la nuit que j'ai lu mes meilleurs livre et erré au gré de mes déambulations
et de mes errances.
La nuit, on peut meme rever en marchant.
Le monde est différent la nuit, c'est un autre monde.
Meme les humains sont différents et ils cultivent cette différence.
Surtout s'ils n'ont pas le choix.
J' aurais surement aussi aimé le matin, l' aube...
Surement.
J' ai aimé voyager dans les trains de nuit.
Quand je ne regardais pas dormir les belles endormies, je m' accoudais à la barre chromée
dans le couloir et je regardais défiler le paysage.
Je voyais souvent des maisons isolées dans la campagne, éclairées
faiblement.
Au coeur de la nuit.
Il me semblait que le bonheur était là... Surement...
Dans la douceur tentatrice de cette lumière.
Un appel, un havre.
Proche et lointain... et déjà hors de vue...
Je l'ai toujours aimée.
C'est la nuit que j'ai lu mes meilleurs livre et erré au gré de mes déambulations
et de mes errances.
La nuit, on peut meme rever en marchant.
Le monde est différent la nuit, c'est un autre monde.
Meme les humains sont différents et ils cultivent cette différence.
Surtout s'ils n'ont pas le choix.
J' aurais surement aussi aimé le matin, l' aube...
Surement.
J' ai aimé voyager dans les trains de nuit.
Quand je ne regardais pas dormir les belles endormies, je m' accoudais à la barre chromée
dans le couloir et je regardais défiler le paysage.
Je voyais souvent des maisons isolées dans la campagne, éclairées
faiblement.
Au coeur de la nuit.
Il me semblait que le bonheur était là... Surement...
Dans la douceur tentatrice de cette lumière.
Un appel, un havre.
Proche et lointain... et déjà hors de vue...
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Merci de planter des décors nocturnes pour mes nuits !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Louvaluna- Messages : 1682
Date d'inscription : 19/03/2017
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Bon, mais maintenant, il faut que je les oublie un peu vos images, sinon elles
vont défiler toute la nuit...
Allez, j'y vais, bonne nuit à tous et n'oubliez pas d'avancer vos montres et réveils !
vont défiler toute la nuit...
Allez, j'y vais, bonne nuit à tous et n'oubliez pas d'avancer vos montres et réveils !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Vivre avec un animal, c' est de compagnonnage qu' il s' agit et quel que soit l' animal avec qui nous choisissons de faire un bout de chemin...
Tous ceux qui partagent ce genre de relation me comprendront.
L' affection importe plus que l' objet de cette affection et dans le cas d' un animal, il est évident que nous projetons sur lui une affectivité humaine et, quoi que nous attendions en retour, ce sera forcément différent d' une relation
d' humain à humain....
Il faut le savoir, mais ce n' est pas restrictif. On peut aimer sans meme etre payé de retour !
Un oiseau demandera forcément plus de patience, d' attention, de respect, ne serait-ce que parce qu' il se méfie et craint instinctivement le prédateur.
Mais si l' on arrive peu à peu à "oublier" la différence de l' animal qu' on aime, l' animal y est sensible, y compris l' oiseau.
(et meme le panda !)
Il s' habitue à la voix, à l' apparence, à nos gestes, à notre façon d' etre...Et
c' est à partir de là que tout ou presque est permis dans l' attente que nous procure ce genre de relation.
Je veux dire que nous tirons de l' approche de l' autre et de son obsevation une forme de connaissance et de reconnaissance qui est très étonnante et souvent émouvante...
D' où la peine qu' on ressent à la perte de ce compagnon.
Parfois, je me demande si l' oiseau qui vit et meurt si légèrement n' est pas un exemple pour nous.
Mais j' extrapole...
Je crois aussi, personnellement que l' animal aimé nous aide à etre meilleur
tout en restant soi-meme.
J' ai observé enfant à quel point les paysans de mon enfance avaient des relations privilégiées avec les animaux. Faute de pouvoir s' exprimer au mieux entre humains, ils le faisaient beaucoup plus librement avec les animaux qui partageaient leur travail et leurs joies.
Et l' enfant que j' étais, plutot solitaire, partageais la compagnie de chiens et de chats. Compagnie très appréciée d' autant qu' elle médiatise les rapports aux humains.
Je me souviens notamment comment le fait de partager une affection commune pour un meme animal était gratifiante.
Les animaux en liberté, c'est mieux sans doute, mais la distance qui nous sépare est un peu frustrante, meme si l'on sait qu'elle est nécessaire.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
C'est très juste tout ce que tu dis, merci !
Nadine- Messages : 4883
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Merci Nadine ! C'est quelque que nous avons en commun les uns et les autres.
Souvenirs
Avec le temps, on a l'impression que tout s' émousse un peu : les sensations, les émotions, les sentiments, la curiosité...
Mais le souvenir les avive et peut etre les transforme aussi et les bonifie.
Quand je me souviens volontairement - et je le fais souvent -, j'essaye de choisir ce qui me parait positif, joyeux,créateur, passionné.
Et alors, forcément, le souvenir est un mélange de réalité sublimée et de nostalgie.
Nous sommes la somme de nos actes et je pense aussi que nous sommes aussi le résultat ce que nous n'avons pas fait, pas été.
De ce que nous aurions pu etre.
La somme de nos désirs et de nos regrets.
De nos projets, réalisés ou non.
Nous sommes en creux et en relief.
Je suis à peu près certain que ce que la mémoire nous restitue est une belle infidèle mais infiniment précieuse.
Souvenirs
Avec le temps, on a l'impression que tout s' émousse un peu : les sensations, les émotions, les sentiments, la curiosité...
Mais le souvenir les avive et peut etre les transforme aussi et les bonifie.
Quand je me souviens volontairement - et je le fais souvent -, j'essaye de choisir ce qui me parait positif, joyeux,créateur, passionné.
Et alors, forcément, le souvenir est un mélange de réalité sublimée et de nostalgie.
Nous sommes la somme de nos actes et je pense aussi que nous sommes aussi le résultat ce que nous n'avons pas fait, pas été.
De ce que nous aurions pu etre.
La somme de nos désirs et de nos regrets.
De nos projets, réalisés ou non.
Nous sommes en creux et en relief.
Je suis à peu près certain que ce que la mémoire nous restitue est une belle infidèle mais infiniment précieuse.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
je n'y av ais jamais pensé, mais qu'est ce que c’est vrai! Mais je ne le prends pas sous l'angle de la nostalgie et du regret, mais de ce que toutes ces potentialités nous enrichissent. Graines en puissance non écloses mais qui font aussi notre richesse.bix_229 a écrit:nous sommes aussi le résultat ce que nous n'avons pas fait, pas été.
De ce que nous aurions pu etre.
.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
très juste Bix !
merci pour cette belle lecture de toi que tu offres aux Chosiens !
merci pour cette belle lecture de toi que tu offres aux Chosiens !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Je ne me sens bien que dans la nature...
Enfin souvent.
J' ai parfois eu l' impression troublante et exaltante d' en faire partie...
Après une longue promenade à pied dans les Pyrénées, je me souviens de m' etre arrété dans une clairière.
Il faisait chaud. C' était l' été. Je me suis adossé à un rocher. Le vent soufflait doucement dans les arbres.
J' ai cessé de les voir. J' ai cessé de penser... je n' étais pas assoupi...
Seulement immobile...
J' avais un instant l' impression d' etre un élément du paysage.
En fait j' ai analysé mes impressions après coup.
Avec retard. Avec regret.
Une autre fois, c' était dans le Lubéron. Au début du mois de mars.
Le vent soufflait furieusement et le ciel était menaçant.
Je me souviens de m' étre élancé à corps perdu dans un sentier qui menait
à un groupe de bories, ces étranges huttes de pierre.
La pluie s' est mise à tomber avec violence. Mais je me sentais bien, comme délivré d' un poids, et je me laissais porter. .
Voilà, j' étais comme en apesanteur.
Enfin souvent.
J' ai parfois eu l' impression troublante et exaltante d' en faire partie...
Après une longue promenade à pied dans les Pyrénées, je me souviens de m' etre arrété dans une clairière.
Il faisait chaud. C' était l' été. Je me suis adossé à un rocher. Le vent soufflait doucement dans les arbres.
J' ai cessé de les voir. J' ai cessé de penser... je n' étais pas assoupi...
Seulement immobile...
J' avais un instant l' impression d' etre un élément du paysage.
En fait j' ai analysé mes impressions après coup.
Avec retard. Avec regret.
Une autre fois, c' était dans le Lubéron. Au début du mois de mars.
Le vent soufflait furieusement et le ciel était menaçant.
Je me souviens de m' étre élancé à corps perdu dans un sentier qui menait
à un groupe de bories, ces étranges huttes de pierre.
La pluie s' est mise à tomber avec violence. Mais je me sentais bien, comme délivré d' un poids, et je me laissais porter. .
Voilà, j' étais comme en apesanteur.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
C'est un sentiment que j'ai aussi quand je suis seule en pleine nature !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Enfant, j' étais très naif...
Avec l'imagination qui allait avec.
je pensais que ce serait un avantage, mais la vie m'a appris que non.
Avec pertes et brisures jamais cicatrisées.
J' ai cru très longtemps que les humains étaient immortels...
Je vivais à la campagne dans un univers immuable où le temps n' existait pas. Où les ages, les roles étaient fixés à jamais.
Je croyais que les etres et les choses ne changeaient pas. Ni meme les saisons.
Quand je pense à mon enfance, celle qui fut heureuse, j'ai l'impression d'avoir
vécu un long été...
C' était avant d' avoir pris conscience.
La connaissance et la conscience sont des germes morbides, il suffit de
prendre conscience de la mort pour qu'elle ne vous quitte jamais.
D'Aubigné dit qu'on vit "dans le corps de la mort."
Les limites du monde s' arrétaient là où ma vue s' arretait...
Jusqu' au jour où j' ai grimpé au sommet d' un marronnier et où j' ai vu que le monde était ailleurs aussi.
On ne sait que faire de telles connaissances. Alors j'ai oublié. Provisoirement.
De temps en temps, parmi les quelques humains de mon entourage, certains disparaissaient, les plus agés souvent, et on ne les revoyait plus.
Comme Emily Dickinson, je pensais qu' ils étaient "en voyage ou installés
ailleurs".
Plus tard, on m' a dit qu'ils étaient morts.
Il y a peut etre des façons d' enseigner la mort...
A supposer que.
Celle qu'on choisit à mon usage,était pleine de péchés inexpiables,
de tourments éternels
Où les morts pouvaient tourmenter les vivants et nous rappeler à notre
condition de pecheurs transitoires.
Au cimetière du village où étaient enterrés mes grands parents, il y avait
de simples tombes qui ne m'impressionnaient pas trop.
Elles étaient vides et voilà tout...
Mais il y avait aussi les tombeaux de famille, réservés aux riches et aux notables, qui meme morts cherchaient encore à paraitre...
Ces constructions de pierre et de marbre m' effrayaient terriblement,
et j'avais ensuite d' affreux cauchemars.
Je revais - et j' imaginais aussi - que les morts vivaient la nuit dans ces demeures funèbres et qu'ils avaient des pratiques innommables...
La vie ensuite consiste à essayer d'oublier. Mais qu'oublie t-on vraiment ?
Avec l'imagination qui allait avec.
je pensais que ce serait un avantage, mais la vie m'a appris que non.
Avec pertes et brisures jamais cicatrisées.
J' ai cru très longtemps que les humains étaient immortels...
Je vivais à la campagne dans un univers immuable où le temps n' existait pas. Où les ages, les roles étaient fixés à jamais.
Je croyais que les etres et les choses ne changeaient pas. Ni meme les saisons.
Quand je pense à mon enfance, celle qui fut heureuse, j'ai l'impression d'avoir
vécu un long été...
C' était avant d' avoir pris conscience.
La connaissance et la conscience sont des germes morbides, il suffit de
prendre conscience de la mort pour qu'elle ne vous quitte jamais.
D'Aubigné dit qu'on vit "dans le corps de la mort."
Les limites du monde s' arrétaient là où ma vue s' arretait...
Jusqu' au jour où j' ai grimpé au sommet d' un marronnier et où j' ai vu que le monde était ailleurs aussi.
On ne sait que faire de telles connaissances. Alors j'ai oublié. Provisoirement.
De temps en temps, parmi les quelques humains de mon entourage, certains disparaissaient, les plus agés souvent, et on ne les revoyait plus.
Comme Emily Dickinson, je pensais qu' ils étaient "en voyage ou installés
ailleurs".
Plus tard, on m' a dit qu'ils étaient morts.
Il y a peut etre des façons d' enseigner la mort...
A supposer que.
Celle qu'on choisit à mon usage,était pleine de péchés inexpiables,
de tourments éternels
Où les morts pouvaient tourmenter les vivants et nous rappeler à notre
condition de pecheurs transitoires.
Au cimetière du village où étaient enterrés mes grands parents, il y avait
de simples tombes qui ne m'impressionnaient pas trop.
Elles étaient vides et voilà tout...
Mais il y avait aussi les tombeaux de famille, réservés aux riches et aux notables, qui meme morts cherchaient encore à paraitre...
Ces constructions de pierre et de marbre m' effrayaient terriblement,
et j'avais ensuite d' affreux cauchemars.
Je revais - et j' imaginais aussi - que les morts vivaient la nuit dans ces demeures funèbres et qu'ils avaient des pratiques innommables...
La vie ensuite consiste à essayer d'oublier. Mais qu'oublie t-on vraiment ?
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
J'aime bien passer par là ...
Sensation Proustienne de berceau. Sécurisant .
Sensation Proustienne de berceau. Sécurisant .
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
"Celle qu'on choisit à mon usage,était pleine de péchés inexpiables,
de tourments éternels
Où les morts pouvaient tourmenter les vivants et nous rappeler à notre
condition de pêcheurs transitoires."
de tourments éternels
Où les morts pouvaient tourmenter les vivants et nous rappeler à notre
condition de pêcheurs transitoires."
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Revenons à nos poules.
Pour tenir compagnie à la poule survivante, nous avons acheté une autre poule.
En fait une poulette. Une galline noire à la colerette mordorée.
Aimable et pacifique.
Mais la rencontre s'est très mal passée, la grosse poule, (saleté), une vraie tigresse a essayé de trucider la petite.
Aucun modus vivendi n'étant possible en l'état, on les a séparées.
Mais il y a une suite, la grosse poule a refusé dés lors de pondre (la garce).
On a consulté une dame qui a un élevage. Elle nous a déclaré que la grosse
poule était "contrariée".
Soit.
Mais elle a la contrariété durable, dix jours qu'elle ne pond plus.
Bref, elle n'accepte pas la présence d'une poule plus jeune et elle ne pond
plus parce qu'elle est contrariée.
Et l'autre est trop jeune pour pondre.
Alors on achète des oeufs à la voisine.
Je crois qu'on va lui donner la grosse poule.
Et en acheter une autre petite.
La vie des animaux domestiques est compliquée.
Les animaux sauvages acceptent la hiérarchie après un combat ou
un simulacre de combat pour coexister.
La nécessité de la vie les oblige à transiger pour survivre.
Les animaux domestiques sont dépourvus d'instincts de survie et pour
cela ils sont dégénérés et dépendants.
Ceci expliquant cela.
Pour tenir compagnie à la poule survivante, nous avons acheté une autre poule.
En fait une poulette. Une galline noire à la colerette mordorée.
Aimable et pacifique.
Mais la rencontre s'est très mal passée, la grosse poule, (saleté), une vraie tigresse a essayé de trucider la petite.
Aucun modus vivendi n'étant possible en l'état, on les a séparées.
Mais il y a une suite, la grosse poule a refusé dés lors de pondre (la garce).
On a consulté une dame qui a un élevage. Elle nous a déclaré que la grosse
poule était "contrariée".
Soit.
Mais elle a la contrariété durable, dix jours qu'elle ne pond plus.
Bref, elle n'accepte pas la présence d'une poule plus jeune et elle ne pond
plus parce qu'elle est contrariée.
Et l'autre est trop jeune pour pondre.
Alors on achète des oeufs à la voisine.
Je crois qu'on va lui donner la grosse poule.
Et en acheter une autre petite.
La vie des animaux domestiques est compliquée.
Les animaux sauvages acceptent la hiérarchie après un combat ou
un simulacre de combat pour coexister.
La nécessité de la vie les oblige à transiger pour survivre.
Les animaux domestiques sont dépourvus d'instincts de survie et pour
cela ils sont dégénérés et dépendants.
Ceci expliquant cela.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Bixeries, chroniques de la vie qui fut,qui va, et puis s'en va, tralala !
Et consulter un psychanalyste-vétérinaire, vous y avez pensé?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
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