Des Choses à lire
Visiteur occasionnel, épisodique ou régulier pourquoi ne pas pousser la porte et nous rejoindre ou seulement nous laisser un mot ?

Après tout une communauté en ligne est faite de vraies personnes, avec peut-être un peu plus de liberté dans les manières. Et plus on est de fous...


Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot

Des Choses à lire
Visiteur occasionnel, épisodique ou régulier pourquoi ne pas pousser la porte et nous rejoindre ou seulement nous laisser un mot ?

Après tout une communauté en ligne est faite de vraies personnes, avec peut-être un peu plus de liberté dans les manières. Et plus on est de fous...


Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot


David Vann

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

David Vann Empty David Vann

Message par topocl Ven 23 Déc - 9:09

David Vann
Né en 1966


David Vann Image134

David Vann, né le 19 octobre 1966 sur l'île Adak en Alaska, est un écrivain américain. Il enseigne à l'université de San Francisco.

Œuvre traduite en français

Sukkwan Island, 2010 : Page 1
Désolations, 2011 : Page 1
Impurs,  2013 : Page 1
Dernier jour sur terre, 2014 : Page 1
Goat Mountain, 2014
Aquarium, 2016

màj le 13/01/2020

_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl
topocl

Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par topocl Ven 23 Déc - 9:11

Dernier jour sur terre


David Vann Index218


«Je ne cherche pas une explication ou une cause, je vois une histoire, j'essaie de la projeter dans un modèle qui puisse avoir un sens.»

Le 14 février 2008, neuf ans après Columbine, Steve Kazmierczak descend 5 personnes sur un campus universitaire et en blesse huit avant de se suicider. Personne n'a rien vu venir, et il y avait tant, pourtant. David Vann s 'attache à retracer l'itinéraire de ce jeune homme. David Vann voit cette tragédie plus sous l’aspect du suicide que de la fusillade, et, sans éluder sa responsabilité, voit Steve comme la sixième victime (ou la première?) . Comme responsable, il ne privilégie ni sa mère qui le vautrait dans les films d'horreur, ni sa famille qui l'a rejeté, ni son passé mêlant psychose et délinquance, ni son passage à l'armée, ni le rôle du libre accès aux armes aux Etats-Unis, qui est un des thèmes-clés du livre.

«Nous n'avons encore rien mis en place pour empêcher quelqu'un de commettre un tel acte. C'est un droit américain.»

Cet œil compassionnel doit à l'histoire propre de David Vann. Comme Steve, son père a mis en scène son suicide, l'auteur avait alors treize ans. Comme Steve le petit David appartenait à une famille de chasseurs, où les fusils se transmettent de père en fils, sont offerts dès l'âge de sept ans, où le premier animal tué est un rite de passage qui donne au jeune garçon un sentiment de puissance et d’appartenance à un clan. Comme Steve, après la mort de son père, David Vann « jouait » à mettre en joue ses voisins avec de vraies armes.

«mais je me demandais si Steve ne pouvait pas être le point de départ d'une réflexion sur le fait que, parfois, le pire de nous-mêmes finit par l'emporter. Pourquoi n'avais-je pas blessé quelqu'un ? Comment avais-je échappé à cela, et pourquoi pas lui ?
   (…)
   et à travers lui, je pouvais comprendre enfin les moments les plus effrayants de mon existence, et ce que je trouve également de plus effrayant en Amérique.»

À la fois distant et affectivement impliqué, David Vann livre un récit attentif et précis. S'il critique les institutions qui refusent de légiférer, il ne juge ni ne disculpe aucun des acteurs de ce drame moderne . Il déroule l'histoire effrayante et désolante d'un jeune homme qui est un enfant de notre siècle.

(commentaire récupéré)


mots-clés : #criminalite

_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl
topocl

Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Hanta Jeu 9 Fév - 14:45

Sukkwan island

David Vann Tylych33

Commentaire écrit dans le cadre d'une relecture. Toujours ébloui par la justesse des descriptions de David Vann, que cela soit en termes de paysages ou de sentiments. Il existe une palette de nuances, d'émotions si variées que nous sommes réellement plongés dans la complexité de l'être humain, de son ontologie, mais également de son existence au sein d'une nature mystérieuse.
Style parfois lapidaire, parfois plus construit, la simplicité des mots et de la syntaxe donne plus de force au propos et au récit.
j'ai été choqué et vulnérable au cours de cette lecture l'enfant en moi s'identifiant au fils, le père que je suis s'identifiant au père également. Il fut traduit un procès en crédibilité et en réalisme à l'encontre  de ce livre te de cet auteur. Ayant vécu par le passé des conflits et des relations tragiques avec un pathos au sens propre du terme je ne peux qu'être personnellement convaincu par cette histoire et par sa tenue, sa cohérence. Un livre qui me marqua et me marque toujours.


mots-clés : #famille #insularite
Hanta
Hanta

Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par topocl Jeu 9 Fév - 18:53

Oui, la question de la crédibilité s'était en effet posée. Et ton commentaire m'intéresse, car sans doute n'ai je pas vécu assez de choses traumatisantes pour accepter ce traumatisme-là.
Voilà ce que j'écrivais à l'époque:

Oui, rien n’est crédible dans ce livre. Mais finalement est ce là l’important ? Il y a des livres complètement impossibles auxquels j’ai pu adhérer sans problème, je dirais même qu’ils m’envoûtaient par cela même qu’on partait avec eux à la dérive.
Ce qui ne va pas c’est qu’il y a un malaise du personnage central (le père) qui n’ a vraiment rien pour lui, qui ne pense qu’à lui et n’ a rien à donner. Et il n’a pas asses d’épaisseur pour qu’on s’y attache comme à beaucoup d’autres paumés de la littérature
Ce qui m’a accrochée c’est le garçon de 13 ans qui pour sauver son père accepte de tout lâcher , est totalement abandonné et laissé à lui même, et ne peut que s’engouffrer dans son propre désespoir et y sombrer.

_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl
topocl

Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Hanta Ven 10 Fév - 23:55

Désolations

David Vann Bm_11110

Deuxième livre que je lis de cet auteur après Sukkwan Island et seconde fois où je prends un plaisir certain grâce à David Vann. En Alaska nous suivons les réflexions et les moments cruciaux d'une famille et de leurs conjoints. Inutile d'en dire plus il ne faut pas dévoiler l'évolution du récit.
Roman chorale en contraste avec Sukkwan Island qui était en quelque sorte un huis clos à ciel ouvert, nous assistons avec une certaine distance à des situations et des pensées complexes de personnages qui en viennent à devoir faire des choix décisifs. Toujours avec un style simple et efficace David Vann a réussi à me plonger dans cette histoire, à me décrire la complexité de la psychologie de chaque personnage qui ont tous une importance fondamentale. On les plaint, on les soutient, on les condamne et tout ceci spontanément sans vraiment parvenir à un jugement définitif ou à un avis arrêté. J'ai pensé aux Corrections de Franzen car il existe aussi ici une certaine approche sociologique qui est très intéressante. Une certaine critique de la classe aisée, une critique du rapport à la nature, une critique du rapport à l'argent également. Tout ceci ponctué par des descriptions agréables des paysages de l'Alaska. Une vraie réussite.


mots-clés : #nature #famille
Hanta
Hanta

Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Hanta Ven 10 Fév - 23:57

topocl a écrit:Oui, la question de la crédibilité s'était en effet posée. Et ton commentaire m'intéresse, car sans doute n'ai je pas vécu assez de choses traumatisantes pour accepter ce traumatisme-là.
Voilà ce que j'écrivais à l'époque:

Oui, rien n’est crédible dans ce livre. Mais finalement est ce là l’important ? Il y a des livres complètement impossibles auxquels j’ai pu adhérer sans problème, je dirais même qu’ils m’envoûtaient par cela même qu’on partait avec eux à la dérive.
Ce qui ne va pas c’est qu’il   y a un malaise du personnage central (le père) qui n’ a vraiment rien pour lui, qui ne pense qu’à lui et n’ a rien à donner. Et il n’a pas asses d’épaisseur pour qu’on s’y attache comme à beaucoup d’autres paumés de la littérature
Ce qui m’a accrochée c’est le garçon de 13 ans qui pour sauver son père accepte de tout lâcher , est totalement abandonné et laissé à lui même, et ne peut que s’engouffrer dans son propre désespoir et y sombrer.

Je ne pense pas qu'il y a une échelle des choses traumatisantes mais il est vrai que le rapport que j'ai eu avec mes parents, et le rapport particulier que je dois entretenir avec mon fils ont rendu cette lecture très "parlante". Une ressenti d'identification en somme. Par contre comme c'est très spécifique il est compréhensible que cela ne soit pas partagé ni "partageable" car ce n'est pas assez universel.

Hanta
Hanta

Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par topocl Sam 11 Fév - 8:29

Hanta a écrit:Je ne pense pas qu'il y a une échelle des choses traumatisantes

Ben si, quand même, il y a des gens qui se coltinent des histoires plus lourdes que d'autres.

_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl
topocl

Messages : 8395
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Hanta Sam 11 Fév - 9:28

Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait aucune je pense juste qu'il n'y en a pas qu'une seule et que par conséquent ce n'est pas comparatif.
Hanta
Hanta

Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par tom léo Mar 25 Juil - 22:48

David Vann Tylych33

Sukkwan Island


Original: Sukkwan Island: A Novella from Legend of a Suicide (Englisch/USA, 2008)

CONTENU:
Une île isolée dans le Sud de l’Alaska, seulement atteignable par bateau ou hydravion. Jim, divorcée à deux reprises, ayant eu des métiers différents y a acheté une cabane pour y passer une année avec son fils du premier mariage, Roy de treize ans, qu’il connaît à peine.  Mais il se révèle mal préparé sur un plan pratique, mais aussi psychique : il s’apitoie sur son sort, pleure dans la nuit, en présence de son fils, de plus en plus paniqué. Mais quoi faire ? Quelle issue ?


REMARQUES:
Une année paradisiaque sur une île en Alaska? Pas mal, diront les enthousiastes du « retour à la nature ». Mais ici, dès le début, le doute est permis : malgré leur quantité d’alimentation apporté, ils semblent des fois mal préparés. Et en plus le père se montre derrière sa façade de jour, plus fragile, voir suicidaire. Notre attention se porte presque vers lui, comme point de danger pour ce couple de père et fils. Roy, son fils, ressent un malaise face à ces pleurs, ces absences du père.

Ainsi une catastrophe semble inévitable et programmé. Une prévisibilité m’était même trop ostentatoire dans cette première partie. Mais quand le drame se produit, on doit d’abord se rasseoir et voir, si on a bien lu… Et je n’en dis pas plus.

Cela me semblait incrédible et mal avenu, mais seulement sur l’arrière-fond de la vie de l’auteur le livre et le roman gagne en valeur, pour ainsi dire. Pour David Vann ce livre est une variante possible de sa propre vie, il y a fait un travail sur lui-même. Est-ce que cela rend l’œuvre extraordinaire ? Je reste dubitatif.

Vann met le scénario dans une nature à la fois hostile, sauvage et attirante. Né en Alaska, il devrait savoir de quoi il parle.

Dans la veine de certains romans, on peut le lire comme une description de relation père-fils.
tom léo
tom léo

Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Invité Mer 26 Juil - 10:18

Je te rejoins sur tes impressions, Tom Léo.

Voilà ce que j'en disais deux ans auparavant :

Sukkwan Island :

David Vann Tylych33

J'avais souvent vu ce titre revenir sur le net, le thème m'intriguait... Et puis, je l'ai récupéré récemment... Comme il n'est pas très épais, je m'y suis collé.

Ca se lit bien, c'est fluide, ce n'est pas de la grande littérature, mais pour un roman contemporain j'ai trouvé ça pas trop mal. Tout du moins au début.
J'ai décroché après la première partie. En fait, je pense que s'il avait clos son histoire sur la première partie, cela aurait pu donner une bonne nouvelle, avec une chute originale. Peut-être pas la nouvelle du siècle, mais une bonne nouvelle.

Finalement, seul le personnage de Roy est intéressant, car Jim n'est vraiment pas crédible. Il n'y a aucune cohérence psychologique dans ce roman, et c'est trop tiré par les cheveux. On sent qu'il a voulu choquer. C'est dommage, car le début était prometteur, et il y avait matière à développer quelque chose d'intéressant, ou s'arrêter à une courte nouvelle. Le côté survie m'a plu, mais ce n'est pas un roman que je conseillerais.

La seconde partie n'a pas grand intérêt. Ce n'est même pas à cause du fait que ce soit invraisemblable, mais plutôt que tout a perdu son souffle, comme s'il n'avait pas su quoi faire de cette histoire.

Invité
Invité


  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Tristram Mer 26 Juil - 15:10

A lire des commentaires si disparates voire discordants sur un même livre, et je ne parle pas seulement du ressenti personnel et de la suspension consentie de l'incrédulité, mais aussi d'appréciations contraires sur le style, je suis de plus en plus fasciné par l'importance du lecteur dans la "fabrication" du livre.
Cela renvoie à Umberto Eco (notamment dans L'oeuvre ouverte), qui montre la part active du lecteur comme interprète qui 'achève' l'oeuvre : celle-ci ne serait qu'une sorte de support plus ou moins bien adapté dans l'auberge espagnole de la littérature. Façons de dire, et façons de lire...

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram
Tristram

Messages : 15559
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par bix_229 Mar 31 Déc - 19:03

En effet chacun "lit" son livre, l'interpréte, le réinvente et c'est très bien ainsi.
Vrai aussi pour le cinéma et c'est encore plus frappant, nous ne voyons pas
le meme film.
Nous le construisons ou le déconstruisons après coup et meme pendant.
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par bix_229 Lun 13 Jan - 19:13

David Vann Impurs10
David Vann : Impurs. - Gallmeister



P12 l’air était irrespirable. Si brulant que sa gorge était un tunnel desséché, ses poumons fins comme du papier, incapables de se gonfler, et il ne savait pas pourquoi il ne parvenait pas à partir, tout simplement. Elle avait fait de lui une sorte d’époux, lui, son fils. Elle avait chassé sa propre mère, sa sœur et sa nièce, et il ne restait plus qu’eux deux, et chaque jour il avait le sentiment qu’il ne pourrait supporter un jour de plus, mais chaque jour il restait.

… Et tout est dit.
Pourquoi donc Galen 22 ans, ne peut-il quitter   sa mère et le
reste de sa famille, à laquelle rien ne le relie, sinon une sorte de névrose
de fixation.
Vann va plus loin. Il écrit que cette familleest "soudée par la violence",
et la haine. Une haine ancienne et viscérale.
Ils sont incapables de faire la paix ni de se séparer.
Tous les jours ou presque, ils se réunissent autour d'une tasse de thé
Et c'est toujours le meme rituel, la meme danse de mort.
Ou plutôt non. Les sentiments s'exacerbent et  semblent mijoter
dans la chaleur torride de ce coin de Californie du Sud.
Cette famille est un nœud de serpents, un piège morbide et fatal.
Comme l'écrivait David Cooper dans Mort de la famille, dans une famille névrosée,
c'est le plus fragile psychologiquement qui craque, victime et bouc émissaire
de l'atmosphère anxiogène ambiante.
Et bien entendu; c'est Galen qui s'y enlise.
Sa mère et sa tante se déchirent depuis l'enfance à cause du traitement inégal imposé  par leur propre mère.
Quant à la fille de sa tante, sa cousine, elle souffle sur les  braises et
l'entrainent dans une liaison sexuelle frustrante et perverse.
Galen perd pied.
Toutes ses tentatives pour émerger se heurtent à une réalité compacte
et incompréhensible.

Tout ce qu'il voulait atteindre était juste hors de sa portée,
invariablement.
Le monde, un vide  minuscule, comme observé à travers le mauvais coté
d'un télescope.


Le déchainement  de violence qui s'ensuit est inéluctable.
L'auteur a su prolonger la crise  jusqu'à la suffocation du lecteur.
Pari réussi et de main de maitre.

Mots-clés : #famille #relationenfantparent #violence
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

David Vann Empty Re: David Vann

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

 Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains des États-Unis d'Amérique

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum