Leonardo Padura Fuentes
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Salut, Chamaco !
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Bon retour à Cuba tu mettras de petits extraits, après ?
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Leonardo Padura Fuentes
topocl a écrit:Salut, Chamaco !
bonjour Topocl
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Quasimodo a écrit:Bon retour à Cuba tu mettras de petits extraits, après ?
bonjour, oui ce bouquin va constituer ma prépa au prochain voyage, je me tiens au courant par mails et Padura ajoute de l'ambiance, oui je mettrai quelques traductions (j'espère avant qu'il ne soit en vente chez nous)...
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
bon retour Chamaco !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Merci, mais je ne sais pas si c'est encore un retour...
---Ce livre reprend les aventures de El Conde, il a maintenant la soixantaine (comme son auteur), et s'interroge sur les dégâts de la "vieillesse", on apprend qu'il voit joujours El Flaco et Yoyi (qui apparaissait dans Les Hérétiques), l'écriture est somptueuse en espagnol avec plein de déclinaisons des mots et ce qu'il appelle la "filosofia callejera" (la philosophie de la rue), tout un programme à Cuba
---Ce livre reprend les aventures de El Conde, il a maintenant la soixantaine (comme son auteur), et s'interroge sur les dégâts de la "vieillesse", on apprend qu'il voit joujours El Flaco et Yoyi (qui apparaissait dans Les Hérétiques), l'écriture est somptueuse en espagnol avec plein de déclinaisons des mots et ce qu'il appelle la "filosofia callejera" (la philosophie de la rue), tout un programme à Cuba
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
dommage de ne pas comprendre la langue !
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Bédoulène- Messages : 21917
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Re: Leonardo Padura Fuentes
j'ai commencé La transparienca del tiempo emporté dans ma valise, j ai bien fait de prévoir plusieurs livres car je dévore c est mon troisième en quinze jours, exceptionnel surtout pour moi, ce livre de Padura acheté en espagnol 'je ne sais si la traduction existe' est une plongée dans le monde del Conde, pour l'instant je ne sais quelles sont ses occupations, il vit toujours avec Tamara et retrouve un ami d enfance surnommé Bobby anciennement Roberton ou le gros Robert 'on' étant un diminutif cubain pour designer le terme gros 'par exemple on dit comelon pour gros mangeur ou dormilon pour gros dormeur ce sont des termes affectifs et non moqueurs, Conde avait connu Bobby dans sa dernière année d études appelée 'Pré' année qui clôt les études secondaires avant l'entrée à la faculté. Bobby est maintenant attiré par son propre sexe ce qui ne gêne aucunement Conde et Bobby a été victime par son dernier homme du vol d'une statue en bois de la vierge noire de Regla qui revêt une très grande importance, par l'entremise de Yoyi el palomo il charge Conde ancien policier de retrouver cette oeuvre d art, on se souvient de Yoyi car dans 'les hérétiques' il partageait avec Conde le métier d'achat et vente de livres rares...histoire à suivre donc....
Amitiés...
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Apparemment Cuba t'a ouvert les yeux, les oreilles, l' appétit.
Bref, les sens !
Bref, les sens !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Leonardo Padura Fuentes
Il est de quelle année, ce livre, chamaco? il n’apparait pas sur la bibliographie de l’article wikipedia???
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Re: Leonardo Padura Fuentes
2018 topocl donc pas encore traduit apparemment
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Leonardo Padura Fuentes
C'est son tout dernier de cette année acheté a Aix en Provence version espagnole en librairie internationale
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Nous apprenons le trajet de la statue de la vierge noire d'une église du pays basque espagnol jusqu'à la Havane ...
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Leonardo Padura Fuentes
La transparencia del tiempo
Morceau choisi sans la punctuation adequate
El mar siempre lo había arrastrado como un iman , ver el océano, disfrutar de su color y su olor, de su misteriosa insondabilidad, le trasmitían una poderosa sensación de empatia y distension. De promesas de libertad, mas que de limite y encierro. Durante muchos anos, hacia ya demasiado tiempo, cuando sonaba con mas frecuencia con la posibilidad de entregarse a la escritura de historias escuálidas y conmovedoras como las de Salinger, empleando palabras afiladas como navajas, al estilo de Hemingway, el sueno de tener una casa modesta y fresca frente al mar había sido uno de sus anhelos mas recurridos. Escribir en las mananas, banarse en la playa en las tardes, pescar en las noches, hacerle el amor a una mujer bella en las madrugadas, respirando el aroma del salitre, embriagado por los murmullos del océano.
Una estampa idílica e inmejorable. Pero su vida personal y la vida de su país, conducidas cada una a su manera y ritmo, aunque en una dolorosa confluencia, habían difuminado aquella tibia aspiración, relegándola al rincón de la memoria donde acumulaba las quimeras irrealizadas. Y algunas de ellas ya definitivamente irrealizables.
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La mer comme toujours l'avait entrainé comme un aimant, voir l'océan, profiter de sa couleur et de son odeur, de sa mystérieuse insondabilité, lui transmettait une puissante sensation d'empathie et de distanciation. De promesses de liberté, plus que de limites et de réclusion. Durant de nombreuses années depuis maintenant trop de temps, quand il désirait avec plus de fréquence la possibilité de se livrer à l'écriture d'histoires de qualité et émouvantes comme celles de Salinger, employant des paroles aiguisées comme des couteaux du style d'Hemingway, le désir d avoir une maison modeste et fraîche en face de la mer avait été une de ses aspirations la plus recourrue. Ecrire les matins, se baigner a la plage les après-midi, pêcher les nuits, faire l'amour à une belle femme à l'aube, en respirant l'arôme du sel, extasié par les murmures de l'océan.
Une estampe idyllique et exceptionnelle. Mais sa vie personnelle et la vie de son pays conduites chacune à leur manière et rythme quoiqu'en une douloureuse confluence, avaient enfumé cette tiède aspiration la reléguant au coin de la mémoire ou s'accumulaient les chimères irréalisées. Et quelques-unes d'elles maintenant définitivement irréalisables.
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Un exemple de la richesse de l'écriture de Padura dans ce livre ou il est capable d'écrire de longs passages empreints de romantisme et tout aussi bien d'utiliser des expressions vulgaires pour confronter le langage cubain de la rue à la rudesse de l existence ' Vete pal carajo, comemierda'....
j ai essayé de faire la transcription la plus approchante de ce long passage où s'exprime l'écriture et l'amour de la vie de Padura choses simples, primordiales et primaires en ce sens à la portée de tout le monde, des mots 'quelques-uns' m étant inconnu et introuvables dans le dictionnaire de voyage je les ai traduits de manière approchante tel 'salitre'- sel ou salpetre ¿....en espérant vous en transmettre le parfum tropical....
Morceau choisi sans la punctuation adequate
El mar siempre lo había arrastrado como un iman , ver el océano, disfrutar de su color y su olor, de su misteriosa insondabilidad, le trasmitían una poderosa sensación de empatia y distension. De promesas de libertad, mas que de limite y encierro. Durante muchos anos, hacia ya demasiado tiempo, cuando sonaba con mas frecuencia con la posibilidad de entregarse a la escritura de historias escuálidas y conmovedoras como las de Salinger, empleando palabras afiladas como navajas, al estilo de Hemingway, el sueno de tener una casa modesta y fresca frente al mar había sido uno de sus anhelos mas recurridos. Escribir en las mananas, banarse en la playa en las tardes, pescar en las noches, hacerle el amor a una mujer bella en las madrugadas, respirando el aroma del salitre, embriagado por los murmullos del océano.
Una estampa idílica e inmejorable. Pero su vida personal y la vida de su país, conducidas cada una a su manera y ritmo, aunque en una dolorosa confluencia, habían difuminado aquella tibia aspiración, relegándola al rincón de la memoria donde acumulaba las quimeras irrealizadas. Y algunas de ellas ya definitivamente irrealizables.
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La mer comme toujours l'avait entrainé comme un aimant, voir l'océan, profiter de sa couleur et de son odeur, de sa mystérieuse insondabilité, lui transmettait une puissante sensation d'empathie et de distanciation. De promesses de liberté, plus que de limites et de réclusion. Durant de nombreuses années depuis maintenant trop de temps, quand il désirait avec plus de fréquence la possibilité de se livrer à l'écriture d'histoires de qualité et émouvantes comme celles de Salinger, employant des paroles aiguisées comme des couteaux du style d'Hemingway, le désir d avoir une maison modeste et fraîche en face de la mer avait été une de ses aspirations la plus recourrue. Ecrire les matins, se baigner a la plage les après-midi, pêcher les nuits, faire l'amour à une belle femme à l'aube, en respirant l'arôme du sel, extasié par les murmures de l'océan.
Une estampe idyllique et exceptionnelle. Mais sa vie personnelle et la vie de son pays conduites chacune à leur manière et rythme quoiqu'en une douloureuse confluence, avaient enfumé cette tiède aspiration la reléguant au coin de la mémoire ou s'accumulaient les chimères irréalisées. Et quelques-unes d'elles maintenant définitivement irréalisables.
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Un exemple de la richesse de l'écriture de Padura dans ce livre ou il est capable d'écrire de longs passages empreints de romantisme et tout aussi bien d'utiliser des expressions vulgaires pour confronter le langage cubain de la rue à la rudesse de l existence ' Vete pal carajo, comemierda'....
j ai essayé de faire la transcription la plus approchante de ce long passage où s'exprime l'écriture et l'amour de la vie de Padura choses simples, primordiales et primaires en ce sens à la portée de tout le monde, des mots 'quelques-uns' m étant inconnu et introuvables dans le dictionnaire de voyage je les ai traduits de manière approchante tel 'salitre'- sel ou salpetre ¿....en espérant vous en transmettre le parfum tropical....
Dernière édition par Chamaco le Lun 3 Déc - 1:50, édité 2 fois
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
En insistant un peu, Chamaco, tu pourrais tout à fait devenir le traducteur de Padura en français !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Tristram a écrit:En insistant un peu, Chamaco, tu pourrais tout à fait devenir le traducteur de Padura en français !
non merci, comme cela c est tres bien
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
je pourrai travailler sur un autre passage concernant l opinion de Padura sur la region orientale de Cuba, mais seulement si cela interesse car c est un travail de traduction ...
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Quoiqu'il en soit l'histoire de cette vierge noire avance et l'action se déplace vers un quartier de la Havane que je connais pour y avoir habité à mes débuts, le quartier de San Miguel del Padron, quartier très pauvre sûrement le plus pauvre de la Havane et un des plus pauvres de Cuba, il le définit comme 'le monde des invisibles' celui que le gouvernement ne veut pas voir, il est le résultat de la "période spéciale"en 199O des centaines de personnes quittèrent le sud de Cuba appelé Oriente pour monter à la Havane afin d avoir une chance de survivre, il fallait bien trouver un endroit où loger ils s"installèrent à San Miguel dans un lieu qu'ils appelèrent 'llega y pone' arrive et prend, en simplifiant dans la langue de l'oriente: 'lle y pon' ils manquaient de tout, électricité eau commodités, l"état envoya la police pour les expulser, le soir même ils étaient de retour, l'état ne put expulser cette humanité gênante pour lui et finalement décida de les oublier, ce genre de réaction destinée à nier l'existence d une personne ou d'un groupe se rencontre partout dans le monde même chez nous 'peuple civilisé', Cuba ne pouvant régler le problème rendit ces gens 'invisibles' c'est ce qui me révolta au début des années 2000 lorsque je vins habiter près d eux, en 2006 on n'en parlait pas mais des êtres humains les aidèrent . un électricien leur amena l électricité dans ce bidonville de 3000 personnes, un autre amena l'eau en branchant des canalisations tout ceci de manière illégale car l'état ne donna pas son aval pour aider ce monde de gens sans chaussures, sans cartables il accepta les enfants dans les écoles et les malades dans les hôpitaux en fermant les yeux sur le manque de pièces d identité. De tout ceci Padura parle dans ce livre...à lire sans faute
Dernière édition par Chamaco le Lun 3 Déc - 1:52, édité 1 fois
Chamaco- Messages : 4562
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Re: Leonardo Padura Fuentes
Merci Chamaco pour l'historique et ton vécu.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
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Re: Leonardo Padura Fuentes
il faut attendre la traduction française Chamaco !
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
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