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Message par Chamaco Ven 30 Nov - 14:53

Oui d'autant que le contenu du livre en lui-même est une grande expérience, je le situe au niveau de 'Les hérétiques' avec un retour aux polars de Padura baignés d'un climat social très fort. Je prend l'avion ce soir avec un pincement au coeur comme à chaque fois mais cette fois-ci je vais tirer les conséquences face à la réalité de mon organisme avec l'espoir de voyages plus courts et moins éprouvants. Avant de partir j'ai assisté au mariage de mes amis, à deux ils seront plus forts face au milieu ambiant... et peut-être qu'un autre horizon et un autre auteur me feront rêver, ne dit-on pas que la vie est un rêve... A plus.
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Message par Chamaco Lun 3 Déc - 1:22

Leonardo Padura Fuentes  - Page 4 Editio10

"La transparence du temps" est sorti chez Métaillé.
note de l'éditeur :

"Alors qu’il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d’un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts.

Au nom de l’amitié (mais aussi contre une somme plus qu’honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou. Conde s’intéresse alors au milieu des marchands d’art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les “gagnants” de l’ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago.

Les cadavres s’accumulent et la Vierge noire s’avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l’Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d’anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l’autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point.

Un voyage éblouissant dans le temps et dans l’histoire porté par un grand roman plein d’humour noir et de mélancolie.

« Un des sommets de son œuvre. »
La Nación

« Padura est le meilleur auteur de roman policier en espagnol, un digne successeur de Manuel Vázquez Montalbán. »
The Times"


Dernière édition par Armor le Mar 15 Jan - 12:15, édité 3 fois (Raison : miniature + mise en forme)
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Message par Tristram Mar 15 Jan - 0:30

Une intéressante interview : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/leonardo-padura-une-melancolie-cubaine#xtor=EPR-2-[LaLettre14012019]
Lorsque nous pensons être les sujets de l’Histoire, nous n’en sommes que les objets.

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Chamaco Mar 15 Jan - 12:43

Merci, les six dernieres minutes en disent beaucoup sur l'evolution de l'île et la situation actuelle Very Happy
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Message par Chamaco Dim 27 Jan - 11:30

Ce matin un article sur Padura dans Liberation.
Les temps changent..
En 1978  je lisais Libé tous les jours, j'en avais marre de Giscard, j'ai cessé de le lire en 1983.
Aujourd'hui pour la première fois est cité au grand jour la presence d'un bidonville à La Havane (perso je le savais depuis 2006, c'est vrai que c'etait peut être un peu trop loin de la Vieille Havane pour les journalistes... Leonardo Padura Fuentes  - Page 4 2042282828 Leonardo Padura Fuentes  - Page 4 2042282828 ) Libé a mis du temps, mais grâce à Padura Libé a ouvert les yeux, et dire que pendant toutes ces années des hommes et des femmes (je ne citerai pas de nom) politiques français ont fait des courbettes à Fidel....
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Message par Bédoulène Dim 27 Jan - 13:43

oh ! ils en ont fait à tant d'autres qui ne les méritaient pas !

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Message par Chamaco Dim 27 Jan - 14:18

D'où le rejet actuel des classes politiques...
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Message par Aventin Dim 5 Juil - 16:48

Les brumes du passé

Leonardo Padura Fuentes  - Page 4 Padura10
Titre original: La neblina del ayer. Roman, paru en 2005, 335 pages environ.

Polar juteux pour lequel Padura utilise à nouveau, à ce qu'il semble, le personnage de Mario Conde (que je découvre pour ma part).
Mario Conde est un ancien policier démissionnaire, la quarantaine approchant la cinquantaine, reconverti dans la chasse aux livres aux fins de revente, mais aussi par amour des livres, l'intérêt en termes lucratifs ne se substituant pas toujours à l'intérêt, celui qui donne sens.
Pour sa bonne ou mauvaise fortune - lui-même n'aurait su le préciser - son départ de la police et son entrée dans le monde du commerce avaient coïncidé avec l'annonce officielle de l'arrivée de la Crise dans l'île, cette Crise galopante qui allait bientôt faire pâlir toutes les précédentes, toujours les mêmes, les éternelles, parmi lesquelles le Conde et ses compatriotes s'étaient promenés pendant des dizaines d'années, périodes récurrentes de pénuries qui commençaient à se ressembler, à cause de la comparaison inévitable et de la mauvaise mémoire, à des temps paradisiaques ou à de simples crises sans nom n'ayant pas droit, de ce fait, à la terrible personnification d'une majuscule.

Donc notre Mario Conde pratique le porte-à-porte, en pleine disette quant à la pêche aux livres qui peuvent rapporter à la revente, toque à une énième porte d'une maison de grande allure mais fort délabrée, sans le moindre espoir.  
Accueilli par un frère et une sœur, âgés, qui gardent-là leur maman, selon eux très âgée et folle.

Visiblement tous deux sont sans ressources et affamés. Ils ouvrent à Conde la porte de la bibliothèque, condamnée et intacte (hormis son dépoussiérage hebdomadaire, tranche des livres comprise) depuis quarante ans.

Un trésor bibliophile, sans doute la plus extraordinaire bibliothèque de Cuba, celle de la haute famille des Montes de Oca, lignée de dignitaires disparus sans descendance, le dernier dans un accident de la route en Floride où il venait de s'installer, fuyant le régime castriste post-Batista (bien qu'il entretenait de très mauvais rapports avec Batista).

Mais, tout en entreprenant petit à petit de vendre ces livres avec l'accord du frère et de la sœur, qui s'y résolvent en dépit d'un interdit formel, une promesse de leur mère, c'est bien autre chose que Conde découvre: une piste consistant en une feuille glissée dans un livre, menant à une voix extraordinaire, celle de la chanteuse de boléro disparue et oubliée Violeta del Río...

Très bien bâti, tenant en haleine (même si on devine peut-être un peu trop tôt l'assassin), écriture vive sans être foisonnante, les codes du polar sont là.

S'y greffent un panorama de la réalité de l'île au début du XXIème siècle, bien des références littéraires et bibliophiles cubaines passionnantes (sujet oblige), une peinture sociale et sociétale des années de la dictature castriste puis du monde d'après celle-ci, ainsi que de la fin du Cuba des années Batista, et, pour ne pas que cette culture-là, de premier plan dans l'île, soit en reste, de la musique cubaine de la seconde moitié du XXème.  

On s'y délecte d'un bel humour de dignité dans la misère, l'interdit et les fléaux, prouesse qui me fait penser, avec Georges Duhamel, que l'humour est la politesse du désespoir. Le tout enrobé de chaleur moite caraïbe.

J'ai passé plus de soixante ans à jouer dans tous les orchestres qui se présentaient, à lever le coude dans tous les bars de La Havane, à baiser jusqu'à l'aube sept jours sur sept, alors vous imaginez combien de gens du spectacle j'ai connus ?
Depuis les années 20, La Havane était la ville de la musique, de la jouissance à n'importe quelle heure, de l'alcool à tous les coins de rue et ça faisait vivre beaucoup de gens, non seulement des maestros comme moi, car tel que vous me voyez, j'ai passé sept ans au conservatoire et j'ai joué dans l'orchestre philharmonique de La Havane, mais aussi tous ceux qui voulaient gagner leur vie en faisant de la musique et avaient les couilles pour s'accrocher...
Après, dans les années 30 et 40, c'est devenu l'époque des salles de bal, des clubs sociaux et des premiers grands cabarets avec casinos de jeux, le Tropicana, le Sans Souci, le Montmartre, le Nacional, le Parisién et tous les petits cabarets de la plage où mon copain El Chori était le roi.
Mais dans les années 50, ça s'est multiplié par dix, parce que de nouveaux hôtels ont ouvert, tous avec des cabarets, et les night-clubs sont devenus à la mode; je ne sais pas combien il y en avait dans le Vedado, à Miramar, à Marianao et là, il n'y avait plus de place pour les grands orchestres, seulement pour un piano ou une guitare et une voix. C'était l'époque des gens du feeling et des chanteuses de boléros sentimentaux, comme je les appelais. C'étaient vraiment des femmes singulières, elles chantaient avec l'envie de chanter et elles le faisaient avec leurs tripes, elles vivaient les paroles de leurs chansons et cela donnait de l'émotion pure, oui, de l'émotion pure.
Violeta del Río était l'une d'elles...
[...]
On m'a dit que très souvent elle se mettait à chanter pour chanter, pour le plaisir, toujours des boléros bien doux, mais elle les chantait avec un air de mépris, comme ça, presque agressive, comme si elle te racontait des choses de sa propre vie.
Elle avait un timbre un peu rauque, de femme mûre qui a beaucoup bu dans sa vie (NB: elle avait 18-19 ans), elle n'élevait jamais trop la voix, elle disait presque les boléros plus qu'elle ne les chantait et dès qu'elle se lançait les gens se taisaient, ils en oubliaient leurs verres, parce qu'elle avait quelque chose d'une sorcière qui hypnotisait tout le monde, les hommes et les femmes, les souteneurs et les putains, les ivrognes et les drogués, car ses boléros elle en faisait un drame et pas n'importe quelle chanson, je te l'ai déjà dit, comme si c'étaient des choses de sa propre vie qu'elle racontait là, devant tout le monde.
  Cette nuit-là j'en suis resté baba, j'en ai même oublié Vivi Verdura, une grande pute qui mesurait au moins six pieds, que j'avais dans la peau et qui m'a piqué mes consommations. Et pendant l'heure et quelque, ou les deux heures, je ne sais plus, où Violeta a chanté, c'était comme marcher loin du monde ou très près, aussi près que d'être là devant cette femme, sans jamais vouloir en sortir...    
     

Merci à Chamaco  Leonardo Padura Fuentes  - Page 4 1252659054 , si d'aventure il passe par cette page, pour l'excellente adresse Padura !

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Message par bix_229 Dim 5 Juil - 17:23

Excellent souvenir !
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Message par Tristram Dim 5 Juil - 17:39

Je suis convaincu, et je vais le lire (après Adiós Hemingway).

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Message par Bédoulène Lun 6 Juil - 13:51

merci Tristram !

as-tu lu "lhomme qui aimait les chiens ?"

j'ai beaucoup beaucoup aimé !

sinon avec Condé j'ai lu l'Automne à Cuba

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Message par Tristram Lun 6 Juil - 16:42

C 'est Aventin qu'il faut remercier (je suis en train de lire Adiós Hemingway, et mon commentaire ne viendra qu'après) !
Oui, celui sur Trotski est intéressant aussi !

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Message par Tristram Mar 7 Juil - 13:04

Adiós Hemingway

Leonardo Padura Fuentes  - Page 4 Adizs_10

Dans le parc de la Finca Vigía, résidence d’Hemingway près de la Havane depuis transformée en musée, sont retrouvés les restes d’un homme assassiné et une plaque du FBI. Mario Conde, ex-policier reconverti au commerce des livres anciens et admirateur d’Hemingway s’essayant à l’écriture, enquête.
De même que L’Homme qui aimait les chiens tourne autour de Trotski, ce roman gravite (sans surprise) autour d’Hemingway ‒ encore une personnalité ambivalente. Padura comme le Conde sont fort partagés entre l’écrivain, le « Papa » généreux avec les Cubains, et le machiste violent, injuste en amitié.
En début du fil d’Hemingway, Chamaco a placé une vidéo de la Vigía à Cojímar et un article où Padura déclare :
« La lecture de Hemingway a fait de moi un écrivain. Je l'ai admiré, infiniment. Mais j'ai découvert sa part d'ombre. Et j'ai écrit Adiós Hemingway pour régler mes comptes avec lui. »
Il n’est pas question pour moi de trancher sur le cas Hemingway, légende qui traîne de rédhibitoires casseroles de nos jours, surtout sur la foi d’un roman forcément peu objectif ‒ ce qui a beaucoup retiré d’intérêt à sa lecture.
D’après Padura, Hemingway ne s’était pas intéressé aux écrivains cubains :
« Au bout du compte, on pouvait vivre à Cuba sans avoir lu ses auteurs et on pouvait même, sans jamais les lire, accéder à la présidence de la République. »

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Message par Bédoulène Mar 7 Juil - 13:15

Pourquoi Padura devrait-il être objectif ?

Lis l'homme qui aimait les chiens !

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Message par Tristram Mar 7 Juil - 13:34

Mais j'ai lu L'Homme qui aimait les chiens !
Padura ne doit pas plus être objectif que tout autre romancier ; simplement, un roman me paraît léger pour juger un homme. C'est un livre où Padura donne sa version, je me sens donc poussé à me faire ma propre opinion sur Hemingway pour ne pas me laisser influencer, et je n'ai pas envie de me lancer dans une vaste enquête sur la vie de cet écrivain, y compris ses rapports avec Dos Passos suite à la mort de José Robles Pazos pendant la guerre d'Espagne (il y a déjà un compte-rendu circonstancié sur Wikipédia).
D'une manière générale, je suis peu intéressé par les jugements post-mortem des auteurs et autres procès d'intention, ne serait-ce que parce qu'ils impliquent une étude historique poussée si on veut approcher la vérité en toute impartialité.

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Message par Bédoulène Mar 7 Juil - 13:45

"simplement, un roman me paraît léger pour juger un homme" ? tu parles d'un roman d'Hemingway ou du livre de Padura sur Hemingway ?

(il commence à faire chaud pour moi ! mon cerveau se liquéfie)

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Message par Tristram Mar 7 Juil - 13:51

Des romans en général ! Un romancier peut bien écrire qu'un tel est une ordure, mais ce n'est pas suffisant pour que j'estime que ce "tel" est effectivement une ordure.

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Message par Invité Mar 7 Juil - 14:20

Où est la statue d'Hemingway ? Qu'on la déboulonne ! clown

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Message par Tristram Mar 7 Juil - 14:43

Apparemment, les petits pêcheurs de Cojímar, potes de beuverie et de pêche au gros (y compris Gregorio Fuentes, qui serait à l’origine du personnage de Santiago, héros de Le Vieil Homme et la Mer), se sont cotisés à la mort d'Hemingway pour lui édifier un buste...

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Message par Aventin Mar 7 Juil - 20:39

Arturo a écrit:Où est la statue d'Hemingway ? Qu'on la déboulonne ! clown
Very Happy Laughing

Sinon un je-ne-sais-quoi dans ton commentaire ne donne pas envie de se précipiter sur ce Padura-là en particulier, Tristram, ça tombe bien je déflore, il y en a d'autres !
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