Eduardo Halfon
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Eduardo Halfon
Il naît à Guatemala dans une famille juive qui déménage aux États-Unis alors qu'il n'a que 10 ans. Il fait des études supérieures de génie industriel à l'Université d'État de Caroline du Nord. Il décide ensuite de se réorienter en littérature. Pendant huit ans, il est professeur de littérature à l'Université Francisco Marroquín (Guatemala). Il vit aujourd'hui au Nebraska.
En 2003, Saturne (Esto no es una pipa, réédité sous le titre Saturno), son premier roman, raconte le suicide du peintre guatémaltèque de 23 ans Carlos Valenti. En 2010, le roman La Pirouette (La pirueta) lui vaut le prix José María de Pereda du court roman. En 2014, Monastère (Monasterio) est un roman semi-autobiographique qui raconte le périple d'Eduardo et de son frère qui, depuis le Guatemala et par devoir familial, se rendent à Tel-Aviv pour assister au mariage de leur sœur cadette avec un juif orthodoxe originaire de Brooklyn.
Il est boursier de la fondation Guggenheim en 2011.
En France, il reçoit le prix Roger-Caillois 2015 de littérature latino-américaine.
Ses œuvres sont traduites en anglais, portugais, allemand, néerlandais, italien, croate, japonais et français.
Bibliographie (livres traduits en français) :
Romans :
- Saturne 2007
- La Pirouette 2010
- Monastère 2014 : Page 1
Nouvelles :
- Le Boxeur polonais 2008
- Signor Hoffman 2015
- Deuils 2017 : Page 1
màj le 16/11/2018
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
Monastère
"Une cage allait à la recherche d'un oiseau." Kafka
"Une cage allait à la recherche d'un oiseau." Kafka
"3/4 arabe, 1/4 polonais et juif parfois."
Ainsi se définit Eduardo Halfon, la narrateur. Le narrateur qui n' est pas l' auteur.
Enfin pas tout à fait...
Et il ajoute :
"Trois grands parents arabes juifs, venus d' Egypte, du Liban, de Syrie, envoyés en Amérique Latine et un grand père paternel, juif et polonais arrêté à Lodz par les nazis à 16 ans, et envoyé en camps de concentration."
Il est le fruit et le mélange de cette hérédité, exilée au Guatemala.
Un mélange identitaire plutôt mal assumé, turbulent et instable.
D' où son malaise quand il est invité en compagnie de son frère au mariage de sa sœur à Jérusalem.
D' où son malaise quand il est invité en compagnie de son frère au mariage de sa sœur à Jérusalem.
Sa soeur, il nous la présente jeune, belle, intelligente, ouverte.
Or, ne voilà t-il pas qu' elle va épouser un juif de Brooklyn, ultra orthodoxe.
Eduardo n' a pas envie d' assister à ce mariage.
Moins encore, lorsque mis en présence de ce futur beau frère, il le découvre vain, arrogant, dogmatique et agressif comme tous les néo convertis.
De ce mariage, nous n' en saurons pas d' avantage.
Ce qu' il voit d' Israel, dès le tarmac de l' aérodrome, accentue son malaise.
Un chauffeur de taxi lui demande s' il est arabe et lui déclare tout de go que les arabes sont méchants et qu' il faudrait les tuer tous.
Et puis, il y a ce fameux mur que les Israéliens ont édifié pour être séparés des palestiniens.
Les jours je font que l' enfoncer dans une torpeur étouffante accentuée par la chaleur de l'été.Jusqu' au jour où il rencontre Tamara, une femme qu' il a connue et aimée.
Une israélienne forte et rien moins que conformiste.
Elle le conduit au bord de la Mer Morte et cette excursion est l' occasion pour lui de se confronter à son passé et à son histoire familiale.
Pour elle, de le faire parler, se raconter.
Avouer ses doutes, le fait de ne pas se reconnaitre juif.
Elle lui dit que son histoire familiale fait partie de ses racines, c' est aussi son histoire à lui.
"Notre histoire, conclue-t-elle, est notre seul patrimoine."
J' ai aimé cette histoire brillamment racontée et qui sait nous montrer sans insister, à quel point les êtres humains sont multiples, contradictoires, surtout quand ils sont prisonniers des soubresauts de l' Histoire.mots-clés : #autobiographie #communautejuive #famille #identite
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
Le regard/ ressenti de la nouvelle génération paraît très intéressant !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Eduardo Halfon
J'ai été moins emballée que toi, bix. J'ai bien aimé le début, et en effet ce regard sur Israël aujourd'hui, avec ce mur omniprésent, et le fossé qui se creuse entre les juifs ultra orthodoxes et les autres. Des modes de vie et de pensée aux antipodes.
Mais j'ai trouvé que l'auteur n'allait pas au bout de son propos, j'aurais voulu en apprendre bien plus, qu'il creuse les relations, les motivations des uns et des autres, qu'il évoque un avenir possible ou non... Hors il laisse une histoire en suspends, et la fin m'a semblée abrupte et le roman inachevé...
Mais j'ai trouvé que l'auteur n'allait pas au bout de son propos, j'aurais voulu en apprendre bien plus, qu'il creuse les relations, les motivations des uns et des autres, qu'il évoque un avenir possible ou non... Hors il laisse une histoire en suspends, et la fin m'a semblée abrupte et le roman inachevé...

_________________
"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 42
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Eduardo Halfon
Contrairement à toi, Armor, j'ai préféré la partie finale, celle où l'intelligente et sensuelle Tamara finit par dénouer cet Eduardo, méchamment victime de ses contradictions, de ses doutes, l'obligeant à mettre les choses à plat.
Il a du mal à ouvrir les vannes, il essaie d'esquiver les questions, de se justifier, et son argumentation est loin d' etre sotte, mais elle insiste et ce, d'autant plus facilement qu' elle sent qu'il a besoin de se confier, de se mettre à nu.
Et aussi de faire l' amour. De lui faire l' amour. Et, elle, à demi nue sur le sable, multipliant les poses langoureuses, semble lui suggérer de faire preuve de plus d' audace dans ses paroles comme dans ses actes.
Non non, elle ne suggère pas, elle invite !
La récompense est proche, mais il faut la mériter !
Cette leçon de séduction sur le sable est très probante. En plus d'être efficace.
Elle met fin aux doute du narrateur et de la meilleure façon qui soit, loin des reproches et des leçons de morale.
D'autre part, dans une interview, Halfon reconnait qu'il a composé son texte comme un recueil de contes, ce qui peut expliquer cette impression d'inachèvement que tu as ressentie.
Mais tout cela n'a pas grande importance, on ne lit pas forcément les mêmes livres, et on n'a pas les mêmes impressions.
Et c'est très bien ainsi.
Il a du mal à ouvrir les vannes, il essaie d'esquiver les questions, de se justifier, et son argumentation est loin d' etre sotte, mais elle insiste et ce, d'autant plus facilement qu' elle sent qu'il a besoin de se confier, de se mettre à nu.
Et aussi de faire l' amour. De lui faire l' amour. Et, elle, à demi nue sur le sable, multipliant les poses langoureuses, semble lui suggérer de faire preuve de plus d' audace dans ses paroles comme dans ses actes.
Non non, elle ne suggère pas, elle invite !
La récompense est proche, mais il faut la mériter !
Cette leçon de séduction sur le sable est très probante. En plus d'être efficace.
Elle met fin aux doute du narrateur et de la meilleure façon qui soit, loin des reproches et des leçons de morale.
D'autre part, dans une interview, Halfon reconnait qu'il a composé son texte comme un recueil de contes, ce qui peut expliquer cette impression d'inachèvement que tu as ressentie.
Mais tout cela n'a pas grande importance, on ne lit pas forcément les mêmes livres, et on n'a pas les mêmes impressions.
Et c'est très bien ainsi.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
merci Bix ! le titre s'explique ? C'est pour l'enfermement du narrateur ?
_________________
"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20194
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : En Provence
Re: Eduardo Halfon
Non, Bédou, il s' agit de tout autre chose.
Dans la volonté de justifier aux yeux de la belle Tamara pourquoi il nie sa judéité, ses racines, sa tradition, Eduardo, le narrateur, lui raconte comment des juifs ont sauvé leur vie au cours des années 40.
"Chacun décide du moyen de sauver sa peau, ai-je dit.
...Chacun choisit ce qui a le plus de sens, ce qui fait le moins mal.
Tamara me regardait plus triste que jamais.
Même si tout ça, ce ne sont que des mensonges, lui ai-je dit. Et que chacun croit à son mensonge. Chacun se raccroche à ce qui l'arrange...
Mais ça ne sert à rien. En fin de compte, personne n'en sort indemne".
Ainsi il raconte à Tamara l'histoire d'un vieux juif polonais qui avait échappé aux nazis déguisé en petite fille catholique. Ses parents, pour le sauver, l'avaient confié aux nonnes d'un couvent aux envions de Varsovie. Il avait ainsi passé le reste de la guerre dans ce couvent. Déguisé en fillette catho, mais bref, sauf.
J'ai l'impression que Eduardo, le narrateur, a inventé cette histoire pour lesnbesoins de la cause. La sienne.
Mais sa sincérité étant authentique elle touche Tamara.
C'était l'essentiel !
Dans la volonté de justifier aux yeux de la belle Tamara pourquoi il nie sa judéité, ses racines, sa tradition, Eduardo, le narrateur, lui raconte comment des juifs ont sauvé leur vie au cours des années 40.
"Chacun décide du moyen de sauver sa peau, ai-je dit.
...Chacun choisit ce qui a le plus de sens, ce qui fait le moins mal.
Tamara me regardait plus triste que jamais.
Même si tout ça, ce ne sont que des mensonges, lui ai-je dit. Et que chacun croit à son mensonge. Chacun se raccroche à ce qui l'arrange...
Mais ça ne sert à rien. En fin de compte, personne n'en sort indemne".
Ainsi il raconte à Tamara l'histoire d'un vieux juif polonais qui avait échappé aux nazis déguisé en petite fille catholique. Ses parents, pour le sauver, l'avaient confié aux nonnes d'un couvent aux envions de Varsovie. Il avait ainsi passé le reste de la guerre dans ce couvent. Déguisé en fillette catho, mais bref, sauf.
J'ai l'impression que Eduardo, le narrateur, a inventé cette histoire pour lesnbesoins de la cause. La sienne.
Mais sa sincérité étant authentique elle touche Tamara.
C'était l'essentiel !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
merci Bix !
_________________
"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20194
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : En Provence
Re: Eduardo Halfon

Deuils
Eduardo Halfon évoque dans ce récit le souvenir fébrile et douloureux de son oncle Salomon, et la trace laissée par l'évocation de sa disparition enfant, noyé dans un lac....cette absence et un silence dans la trame d'une histoire familiale complexe, abrupte hante l'auteur qui tente de combler un vide, une angoisse, une énigme.
Du Liban à la Pologne, Halfon revient sur le parcours de ses grands-parents et tisse des liens à partir d'un passé parfois englouti. Au fil d'une recherche, Deuils devient alors un ouvrage marquant par sa concision poétique alors même que la tentative de faire revivre une mémoire par les mots apparait infinie. L'écriture ne peut incarner une résolution mais elle révèle des morceaux de soi.
mots-clés : #enfance #famille #initiatique
Avadoro- Messages : 1266
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 37
Re: Eduardo Halfon
j'ai lu aussi Monastère, j' ai surtout ressenti le malaise du narrateur pendant son séjour en Israël.
Les évocations de ses ressentis, notamment en Pologne, sont d'une efficace liberté de ton ; de même sa brève implication dans le groupe musical.
Bix : "Dans la volonté de justifier aux yeux de la belle Tamara pourquoi il nie sa judéité, ses racines, sa tradition, Eduardo, le narrateur, lui raconte comment des juifs ont sauvé leur vie au cours des années 40."
Je pense justement que ce choix est logique pour justifier justement son attitude.
"ça m'a traversé l'esprit, en voyant mon frère dressé devant tous les bâtiments gris de Kiryat Mattersdorf, que ce discours sur le judaïsme que l'on porte dans le sang, que ce discours sur le judaïsme non comme une religion mais comme génétique, avait des relents hitlériens."
Cela me semble intéressant et personnellement cela me rappelle les "liens du sang" souvent évoqués comme justification (je ne suis pas d'accord d'ailleurs)
Quant à la fin ; il me semble que puisque le narrateur pense que son nom juif écrit sur la paume de sa main de nouveau-né s'est effacé, sa judéité aussi s'est diluée puis effacée avec le temps.
Il n'osait pas ouvrir son poing serré de crainte d'y lire son nom juif.
une lecture qui m'a laissé une impression mitigée, le malaise du narrateur m'a atteinte donc l' écriture de l'auteur a été efficace.
Les évocations de ses ressentis, notamment en Pologne, sont d'une efficace liberté de ton ; de même sa brève implication dans le groupe musical.
Bix : "Dans la volonté de justifier aux yeux de la belle Tamara pourquoi il nie sa judéité, ses racines, sa tradition, Eduardo, le narrateur, lui raconte comment des juifs ont sauvé leur vie au cours des années 40."
Je pense justement que ce choix est logique pour justifier justement son attitude.
"ça m'a traversé l'esprit, en voyant mon frère dressé devant tous les bâtiments gris de Kiryat Mattersdorf, que ce discours sur le judaïsme que l'on porte dans le sang, que ce discours sur le judaïsme non comme une religion mais comme génétique, avait des relents hitlériens."
Cela me semble intéressant et personnellement cela me rappelle les "liens du sang" souvent évoqués comme justification (je ne suis pas d'accord d'ailleurs)
Quant à la fin ; il me semble que puisque le narrateur pense que son nom juif écrit sur la paume de sa main de nouveau-né s'est effacé, sa judéité aussi s'est diluée puis effacée avec le temps.
Il n'osait pas ouvrir son poing serré de crainte d'y lire son nom juif.
une lecture qui m'a laissé une impression mitigée, le malaise du narrateur m'a atteinte donc l' écriture de l'auteur a été efficace.
_________________
"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20194
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : En Provence
Re: Eduardo Halfon
Une sorte de fatalité "raciale" alors... Je crois que je vais devoir lire ce Monastère...
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Eduardo Halfon
Monastère

En fait, d’origines juive arabe et polonaise, le narrateur (et auteur apparemment) n’est pas juif (en tout cas pratiquant), ce qui explique sans doute son malaise comme il retrouve sa jeune sœur émigrée en Israël, sur le point de se marier avec un ultraorthodoxe.
Dans son récit les étapes de son séjour alternent avec celles de celui qu’il a effectué en Pologne, sur les traces de son grand-père rescapé des camps de concentration, et aussi nombre de digressions-diversions plus ou moins hors de propos.
Ce bref roman est assez décousu, sans message clair, et m’est paru plutôt décevant − et je m’aperçois que mon avis rejoint celui d’Armor !
Pas d’extrait : celui que j’avais retenu a déjà été cité par Bédoulène !

En fait, d’origines juive arabe et polonaise, le narrateur (et auteur apparemment) n’est pas juif (en tout cas pratiquant), ce qui explique sans doute son malaise comme il retrouve sa jeune sœur émigrée en Israël, sur le point de se marier avec un ultraorthodoxe.
Dans son récit les étapes de son séjour alternent avec celles de celui qu’il a effectué en Pologne, sur les traces de son grand-père rescapé des camps de concentration, et aussi nombre de digressions-diversions plus ou moins hors de propos.
Ce bref roman est assez décousu, sans message clair, et m’est paru plutôt décevant − et je m’aperçois que mon avis rejoint celui d’Armor !
Pas d’extrait : celui que j’avais retenu a déjà été cité par Bédoulène !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Eduardo Halfon
Et bien le premier paragraphe de ton comm, je me disais que c'était bien tentant, mais finalement, je vais passer mon tour.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8242
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 63
Localisation : Roanne
Re: Eduardo Halfon
@topocl (j'ai toujours peur d'être intransigeante, méchante et compagnie).
Il faut encore te soigner !
Il faut encore te soigner !

bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
@Topocl je m'en voudrais vraiment de t'empêcher de lire un livre (et de te faire ta propre opinion), mais les faits sont là, j'attendais autre chose, et m'aperçois que je ne suis pas le seul à être désappointé...
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Eduardo Halfon
Soulagement de vous savoir réconciliés sur le dos d'Halfon !

bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
Jaloux (en même temps, il n'y a que toi comme inconditionnel) ?!
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Eduardo Halfon
Inconditionnel non, mais passionné oui, c'est suffisant pour mon plaisir !
Meme pas besoin de le partager....
Si c'était seulement pour cela, je ne serais plus là depuis longtemps.
Meme pas besoin de le partager....

Si c'était seulement pour cela, je ne serais plus là depuis longtemps.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Eduardo Halfon
Monastère (lecture de 2015)
Autobiographie, autofiction, roman ? En tout cas le héros s'appelle Eduardo Halfon et a quatre grands parents Juifs, émigrés au Guatemala de Beyrouth, de Pologne, d'Alep.
Il arrive en Israël , fort mécontent de devoir assister au mariage de sa sœur avec un Juif hyper-orthodoxe, et d’assister à la mise en scène de cette orthodoxie. Il se « console » en retrouvant une ancienne petite amie qui le mène au bord de la Mer Morte.
Voila il n'y a pas grand chose de plus comme ligne directrice mais plutôt de petites divagations personnelles sur ces thèmes , sympathiques mais pas très consistantes , sans début et fin, comme une promenade intime qui laisserait un un petit sentiment d'inachevé.
Autobiographie, autofiction, roman ? En tout cas le héros s'appelle Eduardo Halfon et a quatre grands parents Juifs, émigrés au Guatemala de Beyrouth, de Pologne, d'Alep.
Il arrive en Israël , fort mécontent de devoir assister au mariage de sa sœur avec un Juif hyper-orthodoxe, et d’assister à la mise en scène de cette orthodoxie. Il se « console » en retrouvant une ancienne petite amie qui le mène au bord de la Mer Morte.
Voila il n'y a pas grand chose de plus comme ligne directrice mais plutôt de petites divagations personnelles sur ces thèmes , sympathiques mais pas très consistantes , sans début et fin, comme une promenade intime qui laisserait un un petit sentiment d'inachevé.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8242
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 63
Localisation : Roanne
Re: Eduardo Halfon
Donc tu l'avais lu (et oublié) ?!
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Page 1 sur 2 • 1, 2
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains d'Amérique Centrale, du Sud et des Caraïbes
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|