Le One-shot des paresseux
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Re: Le One-shot des paresseux
ben Bagdad Café, c'était super et même la chanson
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21385
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Re: Le One-shot des paresseux
Keigo Higashino, La Maison où je suis mort autrefois
Sayaka, l’ex-petite amie du narrateur, lui demande de venir visiter avec elle une mystérieuse maison dont elle a trouvé la clef et le plan d’accès à la mort de son père. La villa semble abandonnée depuis vingt-trois ans, et les horloges, arrêtées, indiquent onze heures dix. Lui est encore amoureux d’elle, qui entretemps s’est mariée et a eu une petite fille, pour qui elle avoue ne rien ressentir, jusqu’à la maltraiter. Dans la demeure abandonnée, ils trouvent le journal de Yusuke, un garçon qui vivait là avec ses parents, jusqu’à la disparition de son père, et l’apparition de « l’autre ».
Je relirai de cet auteur, qui promet dans ce premier roman.
\Mots-clés : #lieu #polar
Sayaka, l’ex-petite amie du narrateur, lui demande de venir visiter avec elle une mystérieuse maison dont elle a trouvé la clef et le plan d’accès à la mort de son père. La villa semble abandonnée depuis vingt-trois ans, et les horloges, arrêtées, indiquent onze heures dix. Lui est encore amoureux d’elle, qui entretemps s’est mariée et a eu une petite fille, pour qui elle avoue ne rien ressentir, jusqu’à la maltraiter. Dans la demeure abandonnée, ils trouvent le journal de Yusuke, un garçon qui vivait là avec ses parents, jusqu’à la disparition de son père, et l’apparition de « l’autre ».
Leur enquête progresse très graduellement ; l’énigme est fort habilement ourdie, et l’atmosphère est surtout empreinte d’angoisse.« Surtout le passage qui dit que l’expérience de l’enfance de la mère pouvait avoir une influence déterminante dans de nombreux cas. »
Je relirai de cet auteur, qui promet dans ce premier roman.
\Mots-clés : #lieu #polar
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15813
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Re: Le One-shot des paresseux
Et donc le livre est sur ce fil uniquement parce que tu es paresseux, pas tellement parce que tu trouve qu'il ne mérite pas un fil ?
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8494
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Re: Le One-shot des paresseux
Je ne suis pas encore persuadé que l'auteur mérite l'effort d'ouvrir un fil !
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Tristram- Messages : 15813
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Re: Le One-shot des paresseux
Le one-shot des paresseux, un défi à la méritocratie !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8494
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Re: Le One-shot des paresseux
Pour les auteurs !
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Tristram- Messages : 15813
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Re: Le One-shot des paresseux
je trouve toujours dommage de ne pas ouvrir un fil alors qu'il y a un commentaire
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Bédoulène- Messages : 21385
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Re: Le One-shot des paresseux
Je rapatrierai le commentaire si le fil est ouvert !
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Tristram- Messages : 15813
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Re: Le One-shot des paresseux
Hihihi avoir su qu'il y avait autant de commentaires...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Le One-shot des paresseux
Oui, c'est l'astuce : ouvrir un fil génère beaucoup moins de commentaires !
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Tristram- Messages : 15813
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Re: Le One-shot des paresseux
Soit dit en passant, page 11, commentaire sur Nicolas Bouvier qui a déjà un fil...?
Dernière édition par Jack-Hubert Bukowski le Mer 23 Fév - 23:25, édité 1 fois
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Le One-shot des paresseux
oui Bouvier a bien un fil ; mais où tu trouves la page 21 sur ce fil ?
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Bédoulène- Messages : 21385
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Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Le One-shot des paresseux
Nan page 11 c'est Nicolas Bourcier, un presque homonyme.Jack-Hubert Bukowski a écrit:Soit dit en passant, page 11, commentaire sur Nicolas Bouvier qui a déjà un fil...?
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
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Re: Le One-shot des paresseux
Effectivement, l'illusion est presque parfaite! D'autant plus qu'il y a une thématique qui pourrait s'apparenter à la démarche de Nicolas Bouvier!
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Localisation : Montréal
Re: Le One-shot des paresseux
animal a écrit:
Endurance, L'incroyable voyage de Shackleton de Alfred Lansing
Pas le livre qui brille par ses qualités littéraires, ce n'est pas non plus le but. Pas non plus le livre qui brille par la qualité de l'édition (Points) : trop bien le lexique orienté bateau mais un lexique banquise aurait été plus approprié (et LA note en base de page pour l'épaulard, ça en deviendrait drôle). Mais dans ce récit composé à partir de journaux et de notes d'interview des principaux intéressés il y a suffisamment de quoi vous faire tourner les pages.
"Le 18 janvier 1915, l'Endurance ayant a son bord une expédition se proposant de traverser a pied le continent antarctique est prise par la banquise sans avoir pu toucher terre."
La fin de l'histoire plus d'un an et demi après. 28 hommes qui auront vécu coupés du monde pendant ce temps-là. Sans s’entre-tuer, sans perdre complètement espoir, dans des conditions physiques extrêmes de froid, d'humidité et de fin ou d'inconfort. Leur bateau aura été écrasé par la glace, ils auront fait un bout de chemin en traîneau, un bout sur la mer avant d'arriver sur l'île de l’Éléphant et que quelques-un traversent en chaloupe (si on est généreux on arrondit à 8x2m) des coins qui aujourd'hui encore ne doivent pas être toujours recommandables.
Direction le Passage de Drake
De l'autre côté traversée de paysage "local" ça grimpe et redescend beaucoup...
C'est ahurissant la résilience de ces hommes. Entre les tempêtes il y a l'attente, âmes sensibles s'abstenir.
One-shot parce que l'auteur beeen... mais lire autre chose sur le sujet dont le récit des événements par Shackleton ça oui !
Mots-clés : #aventure #documentaire #journal #lieu #nature #voyage
Auto-citation sous prétexte d'actualité : https://www.huffingtonpost.fr/entry/lendurance-retrouve-en-antarctique-100-ans-apres-avoir-sombre_fr_6228657de4b07e948aecab97
Surtout une occasion de rappeler cette lecture qui mériterait mieux qu'un one-shot ?
_________________
Keep on keeping on...
Re: Le One-shot des paresseux
quelle aventure ! merci pour le lien !
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Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
Benoît Duteurtre, Dénoncez-vous les uns les autres
Anticipation de notre société dans les proches années qui viennent, axée sur les tendances actuelles à « dénoncer ».
Mao doit son prénom à une naissance dans les années soixante, de même que son fils Barack une génération plus tard… Il est stigmatisé suite à une dénonciation anonyme, médiatisée, et subit une enquête de la « Brigade rétroactive » :
Anticipation de notre société dans les proches années qui viennent, axée sur les tendances actuelles à « dénoncer ».
Mao doit son prénom à une naissance dans les années soixante, de même que son fils Barack une génération plus tard… Il est stigmatisé suite à une dénonciation anonyme, médiatisée, et subit une enquête de la « Brigade rétroactive » :
Malheureusement le ton un peu didactique, assez factice et de comédie légère à la fois, ne permet pas d’atteindre au niveau de certaines grandes dystopies littéraires.« Mais la caractéristique de la Brigade rétroactive était justement d’évaluer n’importe quel acte du passé à l’aune des règles présentes. »
« Comme l’avait affirmé le secrétaire d’État après le vote : "C’est un grand progrès. Les gens n’auront plus peur et sauront que dénoncer n’est pas seulement un droit, mais un devoir et un acte de courage. Ceux qui préfèrent entretenir le silence s’exposeront à l’accusation de complicité." »
« Notre époque voue toute son énergie à nettoyer le passé, casser les statues, balayer tout ce qui ne correspond pas à ses valeurs. »
« Mao Fischer, en fléchant des fonds vers les événements culturels, au détriment du recyclage citoyen, avait commis un crime de complicité d’écocide. »
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Tristram- Messages : 15813
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Le One-shot des paresseux
merci Tristram, je vais passer sur ce coup
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21385
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Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
La Familia Grande
de Camille Kouchner
Une drôle de démarche que de lire un texte témoignage, sur des dérives incestueuses, lorsque le témoignage parle de personnes devenues publiques lors de leur vie.
On y est en plein, Camille, l'auteure, est la fille de Bernard Kouchner, la nièce de Marie-France Pisier, sans compter les autres qu'on pourrait aussi connaitre un peu publiquement aussi.
Alors l'intérêt, pourquoi ? Parce que j'ai des proches qui ont subi ça sans doute, donc lecture.
Et donc, en cours de lecture, empathie pour la situation spécifique des personnes publiques, drôle de sentiment d'avoir des témoignages plus privés sur la personnalité de cette actrice magnifique, sur sa mère, sur sa soeur, et donc sur sa niece, (sur Kouchner aussi, mais ça me faisait moins drôle)
Et le bilan de la lectrice :
malgré ce difficile corpus, contextuel, et de natura rerum, frappée par la grâce d'esprit de Camille Kouchner qui in fine prend soin devant tous les morts (car il y en a en cascade) réels ou symboliques de tracer , avant tout, avant le récit, combien elle aime, et comment, ces acteurs du drame, de loin et près, avant , et parfois après, et toujours, parce qu'elle ne peut renier une vie entière passée. Pour mieux dire comme c'est, ces problèmes là terribles.
Comment elle prend soin de ne plus jamais arpenter certains quartiers, parce que si elle croisait son proche, elle ne saurait pas tant le condamner.
C'est bien transmis, ce crime là de subir parce qu'on a confiance. Et ce courage là de devoir condamner. Et ce crime là.
Il y a beaucoup d'honnêteté intellectuelle de sa part dans ce récit. On pourra dire ce qu'on veut. C'est carré.
de Camille Kouchner
Une drôle de démarche que de lire un texte témoignage, sur des dérives incestueuses, lorsque le témoignage parle de personnes devenues publiques lors de leur vie.
On y est en plein, Camille, l'auteure, est la fille de Bernard Kouchner, la nièce de Marie-France Pisier, sans compter les autres qu'on pourrait aussi connaitre un peu publiquement aussi.
Alors l'intérêt, pourquoi ? Parce que j'ai des proches qui ont subi ça sans doute, donc lecture.
Et donc, en cours de lecture, empathie pour la situation spécifique des personnes publiques, drôle de sentiment d'avoir des témoignages plus privés sur la personnalité de cette actrice magnifique, sur sa mère, sur sa soeur, et donc sur sa niece, (sur Kouchner aussi, mais ça me faisait moins drôle)
Et le bilan de la lectrice :
malgré ce difficile corpus, contextuel, et de natura rerum, frappée par la grâce d'esprit de Camille Kouchner qui in fine prend soin devant tous les morts (car il y en a en cascade) réels ou symboliques de tracer , avant tout, avant le récit, combien elle aime, et comment, ces acteurs du drame, de loin et près, avant , et parfois après, et toujours, parce qu'elle ne peut renier une vie entière passée. Pour mieux dire comme c'est, ces problèmes là terribles.
Comment elle prend soin de ne plus jamais arpenter certains quartiers, parce que si elle croisait son proche, elle ne saurait pas tant le condamner.
C'est bien transmis, ce crime là de subir parce qu'on a confiance. Et ce courage là de devoir condamner. Et ce crime là.
Il y a beaucoup d'honnêteté intellectuelle de sa part dans ce récit. On pourra dire ce qu'on veut. C'est carré.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
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