Expositions
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Re: Expositions
Chamaco- Messages : 4528
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Re: Expositions
https://musee-saint-denis.com/event/picasso-eluard-une-amitie-sublime/#
Eluard par Picasso
Poème d'Eluard à Picasso :
- Spoiler:
I
Les uns ont inventé l’ennui d’autres le rire
Certains taillent à la vie un manteau d’orage
Ils assomment les papillons font tourner les oiseaux en eau
Et s’en vont mourir dans le noir
Toi tu as ouvert des yeux qui vont leur voie
Parmi les choses naturelles à tous les âges
Tu as fait la moisson des choses naturelles
Et tu sèmes pour tous les temps
On te prêchait l’âme et le corps
Tu as remis la tête sur le corps
Tu as percé la langue d l’homme rassasié
Tu as brûlé le pain bénit de la beauté
Un seul cœur anima l’idole et les esclaves
Et parmi tes victimes tu continues à travailler
Innocemment
C’en est fini des joies greffées sur le chagrin.
II
Un bol d’air bouclier de lumière
Derrière ton regard aux trois épées croisées
Tes cheveux nattent le vent rebelle
Sous ton teint renversé la coupole et la hache de ton front
Délivrent la bouche tendue à nu
Ton nez est rond et calme
Les sourcils sont légers l’oreille est transparente
À ta vue je sais que rien n’est perdu.
III
Fini d’errer tout est possible
Puisque la table est droite comme un chêne
Couleur de bure couleur d’espoir
Puisque dans notre champ petit comme un diamant
Tient le reflet de toutes les étoiles
Tout est possible on est ami avec l’homme et la bête
A la façon de l’arc-en-ciel
Tour à tour brûlante et glaciale
Notre volonté est de nacre
Elle change de bourgeons et de fleurs non selon l’heure mais selon
La main et l’œil que nous nous ignorions
Nous toucherons tout ce que nous voyons
Aussi bien le ciel que la femme
Nous joignons nos mains à nos yeux
La fête est nouvelle.
IV
L’oreille du taureau à la fenêtre
De la maison sauvage où le soleil blessé
Un soleil d’intérieur se terre
Tentures du réveil les parois de la chambre
Ont vaincu le sommeil.
V
Est-il argile plus aride que tous ces journaux déchirés
Avec lesquels tu te lanças à la conquête de l’aurore
De l’aurore d’un simple objet
Tu dessines avec amour ce qui attendait d’exister
Tu dessines dans le vide
Comme on ne dessine pas
Généreusement tu découpas la forme d’un poulet
Tes mains jouèrent avec ton paquet de tabac
Avec un verre avec un litre qui gagnèrent
Le monde enfant sortit d’un songe
Bon vent pour la guitare et pour l’oiseau
Une seule passion pour le lit et la barque
Pour la verdure morte et pour le vin nouveau
Les jambes des baigneuses dénudent vague et plage
Matin tes volets bleus se ferment sur la nuit
Dans les sillons la caille a l’odeur de noisette
Des vieux mois d’Août et des jeudis
Récoltes bariolées paysannes sonores
Écailles des marais sécheresse des nids
Visage aux hirondelles amères au couchant rauque
Le matin allume un fruit vert
Dore les blés les joues les cœurs
Tu tiens la flamme entre tes doigts
Et tu peins comme un incendie
Enfin la flamme unit enfin la flamme sauve.
VI
Je reconnais l’image variable de la femme
Astre double miroir mouvant
La négatrice du désert et de l’oubli
Source aux seins de bruyère étincelle confiance
Donnant le jour au jour et son sang au sang
Je t’entends chanter sa chanson
Ses mille formes imaginaires
Ses couleurs qui préparent le lit de la campagne
Puis qui s’en vont teinter des mirages nocturnes
Et quand la caresse s’enfuit
Reste l’immense violence
Reste l’injure aux ailes lasses
Sombre métamorphose un peuple solitaire
Que le malheur dévore
Drame de voir où il n’y a rien à voir
Que soi et ce qui est semblable à soi
Tu ne peux pas t’anéantir
Tout renaît sous tes yeux justes
Et sur les fondations des souvenirs présents
Sans ordre ni désordre avec simplicité
S’élève le prestige de donner à voir.
Paul Éluard, in Cahiers d’Art n°3-10, 1938
Invité- Invité
Re: Expositions
Du 19 Mai au 18 Juillet 2021
RÉSERVATIONS EN LIGNE
Embarquez pour Cythère, l’île de l’Amour, sur les traces du peintre François Boucher, insolite et érotique, au gré de ses inventions les plus audacieuses.
A l’occasion du 250e anniversaire de la mort de François Boucher (1703 - 1770), le musée Cognacq-Jay explore le thème de l’Amour dans sa forme la plus licencieuse, au prisme des créations de Boucher et de ses contemporains - maître, rivaux ou élèves - tels que Watteau, Greuze et Fragonard. Ce dialogue révèle comment Boucher, le peintre de Louis XV, s’impose comme une figure centrale du développement de l’art érotique au XVIIIe siècle. Une centaine de peintures, dessins et estampes, qui traitent du désir autant qu’ils le suscitent, sont exceptionnellement réunis. Provenant de prestigieuses collections internationales publiques et privées, ces chefs-d’œuvre sont souvent présentés pour la première fois en France. Le parcours de l’exposition prend une nouvelle ampleur en se déployant exceptionnellement dans huit salles du musée.
Le XVIIIe siècle signe l’avènement du plaisir des sens. Plus qu’à toute autre époque, l’Amour y occupe une place dominante dans les arts. Philosophes, hommes de théâtre, romanciers et artistes, tous investissent le thème des passions amoureuses et des désirs charnels. On ne compte plus, sous le pinceau des meilleurs peintres, les scènes bucoliques où badinent bergers et bergères, les boudoirs où s’échangent les soupirs langoureux, les alcôves où s’égarent « le cœur et l’esprit ». Pourtant, dans cet océan d’images consacrées à l’Amour, on a jusqu’ici peu insisté sur l’audace et l’originalité de certaines « inventions ».
« Peintre des Grâces », François Boucher est également l’auteur de compositions secrètes, à la charge érotique saisissante. Ses œuvres célèbrent le corps nu de la femme qui s’abandonne, hypnotise les regards et éveille les sens. Au sommet de sa gloire, sa notoriété s’accompagne d’une réputation sulfureuse, habilement alimentée par ses détracteurs. Ses très lascives Odalisques - représentées nues, alanguies sur un sopha, le fessier comme offert au spectateur - ont largement contribué à nourrir les rumeurs.
Au travers de trois grandes sections, l’exposition décline les temps du plaisir et les gestes amoureux, depuis la naissance du désir jusqu’à l’assouvissement des passions. Ce parcours déploie une polysémie amoureuse, de Watteau à Greuze, ponctuée par les créations de Boucher. Resserrée sur les œuvres les plus audacieuses, l’exposition propose de regarder ces inventions à l’aune des échanges entre artistes, en suivant les phénomènes d’émulation et de rivalité, jusque dans le dialogue particulièrement fécond avec la littérature libertine de l’époque.
Elle s’achève sur de rares chefs-d’œuvre qui invitent à réfléchir sur la violence des pulsions charnelles et sur leurs conséquences parfois tragiques.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Expositions
3 AVRIL - 1ER NOV. 2021
Ce seront tout d’abord deux géants de l’art, Miquel Barceló et Paul Rebeyrolle qui seront, cette fois, à l’honneur. Dotés du goût de la matière brute, de l’épaisseur des choses, de la rugosité du réel et de la nature, ces artistes ont en commun une formidable énergie. Ils ressentent et expriment profondément, dans leur puissance désespérée, la douleur et le bonheur d’être et de vivre. Miquel Barceló concevra, pour un bosquet du Parc Historique, une œuvre originale de terre cuite et de céramique, tandis que le Château accueillera près d’une trentaine de grands tableaux de paysages de Paul Rebeyrolle. Traversé par d’autres violences et d’autres souffrances, Abdul Rahman Katanani installera, quant à lui, d’inattendus nids de barbelés dans les arbres du Parc.
En contrepoint, les délicats fils sombres et arachnéens de Chiharu Shiota, parcourront, telles de vibrantes cellules nerveuses, l’espace de la Galerie basse du Fenil, tandis que l’Asinerie accueillera la subtilité des arborescences de fil et de plumes de Carole Solvay. La délicatesse chromatique des constellations de Sheila Hicks se posera, quant à elle, dans l’Escalier d’honneur du Château, tandis que les poétiques lianes de céramique de Safia Hijos graviront les parois des Écuries.
Pour la première fois, le dessin fera son apparition à Chaumont-sur-Loire, dans les Galeries de la Cour Agnès Varda, avec les œuvres oniriques et philosophiques de Fabien Mérelle, les univers poétiques de François Réau et de Min Jung-Yeon. Une collection d’estampes de Jean Dubuffet prendra également place dans la Galerie du Porc-Épic, au Château, avec l’extraordinaire série des Phénomènes.
L’aventure continuera aussi avec Pascal Convert, qui ajoutera à la bibliothèque de verre et aux souches qu’il a déjà montrées en 2020, une incroyable chambre d’enfant cristallisée, tandis que Chris Drury, dont le Domaine possède un très beau Carbon pool, créera une nouvelle œuvre originale dans la Grange aux Abeilles. Une œuvre extérieure inédite de Joël Andrianomearisoa conversera enfin avec le végétal dans la Cour Agnès Varda.
Ces nouvelles créations, se mêlant aux œuvres déjà présentes offriront, lors de la visite au Domaine de Chaumont-sur-Loire, des moments privilégiés de poésie et de ressourcement.
Chantal Colleu-Dumond
Commissaire des expositions
bix_229- Messages : 15439
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Re: Expositions
Jenny de Vasson, 1872-1920, son oeuvre a failli disparaitre, en tout cas ses écrits et ses photos ont été en partie brulées. Mais elles émergent de l'oubli.
laissant entrevoir une oeuvre singulièrement moderne. Télérama.
Jenny de Vasson : une photographe à Versailles en 1900.
Voir :
https://lasirene.versailles.fr/expositions/67-jenny-de-vasson-exposition
bix_229- Messages : 15439
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Re: Expositions
Ça a l'air très bien...
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15964
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Re: Expositions
Tatie- Messages : 278
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Re: Expositions
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21745
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Re: Expositions
Au musée des Confluences, à Lyon, la nouvelle exposition "Sur la piste des Sioux", explore la façon dont l’image et la représentation des Indiens d’Amérique s’est construite dans la culture populaire en Europe et en France. Depuis l’arrivée des premiers colons il y a 500 ans à aujourd’hui.
Jusqu'au 22 AOUT 2022
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bix_229- Messages : 15439
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Localisation : Lauragais
Re: Expositions
La fondation Custodia à Paris présente actuellement et jusqu’au 3 avril une exposition passionnante de paysages peints sur le motif au 19e siècle.
Le paysage est le genre en peinture qui règne en maître des années 1830 à l’explosion du mouvement impressionniste à partir des années 1870.
Délaissant les effets de nature « de boudoir » propres au 18e siècle et le paysage idéal recomposé néo-classique, les artistes, soucieux d’un rendu plus naturel, vont travailler directement sur le motif.
La sortie de l’atelier impose des contraintes matérielles. Ainsi, ce sont des petits formats, essentiellement des huiles sur papier qui sont peintes. Il s’agit au départ d’études destinées à exercer l’œil de l’artiste et qu’il pourra réutiliser par la suite dans des compositions plus ambitieuses. Rapidement, ces travaux trouvent un public d’amateurs séduits par des œuvres qui leur semblent au plus près du geste créateur. C’est ce qui explique que beaucoup de ces études sur papier ont été marouflées sur toile, encadrées et vendues dans le commerce.
La présentation se fait par thèmes :
1) Peindre en plein air
On commence par la boîte de peinture de Camille Corot, agrémentée sous le couvercle de quelques petites vues.
Souvent, les artistes se sont représentés en train de peindre sur le motif. Ici, toujours Camille Corot, vu par Eugène Decan.
Parfois, le peintre n’est pas identifiable au premier coup d’œil. Par exemple André Giroux l’a «camouflé » dans les rochers au bord du torrent.
2) Les arbres
C’est par les petits coins de ciel bleu dans le feuillage, en haut à droite, qu’on comprend que l’aplat de couleur gris bleuté à l’arrière plan de l’arbre représenté par Simon Denis correspond à la paroi d’une vallée
Vue réaliste et tourmentée d’un arbre déraciné
Parfois l’artiste sélectionne un arbre dans la forêt
D’autres fois, c’est tout un massif forestier qui est représenté
3) Eaux, rochers, rivages
François Gérard donne une vision romantique d’une tempête au bord de la mer
Autre approche, Vihelm Kyhn, peint de modestes rochers à marée basse.
Eugène Isabey est inspiré par les falaises du Boulonnais
Odilon Redon, qu’on n’attend pas forcément dans ce registre, représente un village de Bretagne
4) Vues de Rome
Le voyage en Italie est pratiquement une étape obligatoire dans la carrière d’un artiste au 19e siècle.
Les vues de Rome et de ses monuments sont innombrables.
Attention : chef d’œuvre. Le pont et l’île San Bartolomeo de Camille Corot. Ce tableau est pour moi une petite merveille : rigueur de la construction, simplification des masses qui annonce Cézanne, palette restreinte aux bleus et ocres, modulation subtile des reflets sur l’eau, qualité de la lumière = synthèse parfaite. Aucun doute, Corot surpasse largement les autres paysagistes. Je suis en accord avec Baudelaire qui le plaçait « à la tête de l’école moderne du paysage ».
5) La campagne romaine
Vue panoramique d’un lever de soleil par Jean-Joseph Xavier Bidault
Encore un Corot :
6) Volcans et la baie de Naples
Le Stromboli en éruption par Jean-Charles Rémond
Ici, le Vésuve par Lemonnier
Vue plus large de Naples avec le Vésuve par Louis-Léopold Robert
7) Capri
Un peu de soleil méditerranéen avec cette terrasse à Capri peinte par un anonyme
Certaines vues comportent des personnages
Ciel et effets
Les représentations de nuages sont un classique dans la peinture de paysage
Valenciennes
Vision plus romantique par John Constable
Vue de la Tamise à Chelsea qui annonce la peinture symboliste
9) Toits, fenêtres, cours et ruines
C’est vrai pour tous les chapitres de l’exposition, mais plus encore pour ce dernier : il est intéressant de confronter vues des peintres et vues des photographes dans la seconde moitié du siècle.
Les toits de Paris inspiraient déjà de nombreux artistes.
C’est suffisamment rare pour être signalé, le catalogue de l’exposition est disponible en ligne pour ceux qui veulent en savoir plus : https://www.fondationcustodia.fr/Sur-le-motif-Peindre-en-plein-air-1780-1870-167
(j'ai l'impression que le huit en chiffres avec ) correspond à un smiley...
ArenSor- Messages : 3436
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Re: Expositions
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Re: Expositions
Bonne chance pour trouver Corot camouflé (et marouflé ?) : il est sur une autre vue !
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Tristram- Messages : 15964
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Re: Expositions
ArenSor- Messages : 3436
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Re: Expositions
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Bédoulène- Messages : 21745
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Localisation : En Provence
Re: Expositions
Aller voter était aussi une bonne occasion de profiter de "l'expo du moment au château". Petites expos en Jeu de Paume délocalisé qui je dois le reconnaitre me branchent plus que je ne voulais bien le reconnaître au départ... Et cette fois en toute simplicité et évidence un gros coup de coeur.
La Loire d'un bout à l'autre à de quoi séduire mais la cohérence de l'ensemble et la volonté perceptible d'être juste en couleurs, impressions et contenu est palpable. Les photos sont belles, "ressemblantes" tant tout y est des couleurs, de la végétation des sentiments et aussi de la complexité d'un territoire vivant. Approche documentaire "à l'américaine", explication des choix faits.
Une expo qui m'a touché et qui m'a surpris également par ce qu'elle montre du fleuve, son identité sur la longueur malgré les distances.
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Re: Expositions
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Expositions
(1867 – 1944)
9 sept – 31 déc 2022
Peu connu du grand public, André Devambez fut un artiste qui toucha à beaucoup de genres.
L’aspect peut-être le plus séduisant de son œuvre est son attrait pour les inventions des années 1900 qu’il traite dans des mises en page et des cadrages originaux, souvent avec humour.
Ainsi l’aviation qui lui permet ces vues du dessus avec de petits personnages comme des fourmis
J’ai bien aimé cet aéroplane avec son ombre perdu dans les nuages.
Ce thème des aéronefs sera repris par Devambez dans des estampes humoristiques :
La noce en aéro-taxis
Le dirigeablobus
Intérêt également pour le métro tout récent, et déjà ses heures de pointe…
L’automobile et ses courses
Devambez a privilégié les petits formats, créant même la catégorie des « tout-petits », scènes de la vie quotidienne ou illustrations de contes et légendes.
Il est cependant à l’aise avec le grand format. Pour preuve ce tableau officiel représentant les membres de l’Académie française
Le goût pour les vues du dessus avec de petits personnages se retrouve dans « La charge », un des tableaux les plus connus de l’artiste
Ses illustrations pour les voyages de Gulliver
Ou cette étonnante vue de l’exposition universelle de 37
En détail, on remarque les deux pavillons, celui de l’URSS (à gauche) et celui de l’Allemagne qui se font face.
Il y aurait bien d’autres aspects de l’œuvre de Devambez à développer
Ses tableaux sur la guerre de 14 (où il fut grièvement blessé). Ici « La Pensée aux absents »
Ses travaux pour la publicité, comme la phosphatine Fallières
Ou l’illustration pour livres de jeunesse
ArenSor- Messages : 3436
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Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
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