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Lawrence Block

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Message par horizonrouge Mar 28 Fév - 17:22

Lawrence Block

Né en 1938

polar - Lawrence Block Avt_la13



Lawrence Block, né le 24 juin 1938 à Buffalo (New York), est un écrivain américain de roman policier.

Pendant ses études au Antioch College de Yellow Springs dans l'Ohio, il est aussi rédacteur et directeur de collection.

À partir de 1957, il se lance dans l'écriture de nouvelles policières et de romans sexy. Il abandonne ce dernier genre au milieu des années 1960 pour se consacrer au roman policier et au roman d'espionnage, notamment avec les récits de l'espion Evan Tanner.

Au milieu des années 1970, il compose deux pastiches inspirés du Nero Wolfe de Rex Stout, ayant pour figure centrale Chip Harrisson. Après ce divertissement, il élabore la série du détective privé Matt Scudder et celle du libraire/cambrioleur Bernie Rhodenbarr qui lui apportent la consécration.

De la première série a été tiré les films Huit millions de façons de mourir (1986) par Hal Ashby avec Jeff Bridges dans le rôle de Matt Scudder et Rosanna Arquette et Balade entre les tombes (2014) par Scott Frank, avec Liam Neeson dans le rôle de Matt Scudder, et Dan Stevens. D'un roman Le Monte-en-l'air dans le placard de la deuxième série, le film La Pie voleuse (Burglar) (1987) de Hugh Wilson avec Whoopi Goldberg.

Block a publié quelques romans policiers sous le pseudonyme de Paul Kavanagh.

Il reçoit le Grand Master Award de la Mystery Writers of America en 1994.


Oeuvres traduites en français
source wikipedia

Spoiler:

--------------------------------------

Prolifique écrivain américain né en 1938, Lawrence Bock est un auteur de "polards" publié souvent dans la "série noire" de Gallimard.
Je l'ai découvert au début des années 1990 et il m'accompagne depuis. parmi ses ouvrages dont la liste est détaillée sur wikipédia, j'ai été happé par la série des Matthew Scudder, enquêteur privé à New-york. Block a également développé des séries de romans avec d'autres profils : Bernie Rhodenbarr, Evan Tanner, Keller et Chip Harrison qui m'ont moins attiré.

Je conseille de commencer la rencontre de Matthew Scudder avec le roman "Huit millions de façons de mourir" (les premières éditions sont intitulées "huit millions de morts en sursis") qui présente l'originalité de décrire, à travers une enquête policière, les incroyables faits divers réels qui ont entraîné des décès à New-York. C'est une espèce de loupe sociologique. L'autre point fort, c'est le développement psychologique du héros qui lutte, roman après roman, contre sa dépendance à l'alcool (on baigne dans les réunions des Alcooliques anonymes à chaque roman). Comme dans Balzac, de nombreux personnages récurrents se retrouvent au fil des romans, avec de nombreuses allusions ou souvenirs. On finit par se sentir membre d'une famille. voilà pourquoi une lecture en suivant les années de publication est plus intéressante. les traducteurs en français ont aussi évolué au fil du temps, certains bien meilleurs que d'autres, je conseille les traductions de Rosine Fitzgerald.

une citation (de mémoire) : "AGOPAPAP !" ("assez glandé, on passe au porte à porte") !
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Message par Louvaluna Mar 28 Fév - 23:42

Ouh la la, ça m'intéresse carrément, c'est noté, merci !
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Message par horizonrouge Mer 1 Mar - 9:42

deux romans sur Matthew Scudder ont été adaptés en films :
les acteurs qui l'ont incarné sont :

Liam Neeson en 2014 "balade entre les tombes"
polar - Lawrence Block 223864

et  Jeff Bridges en 1986 'huit millions façons de mourir" (adaptation moyenne qui gomme les pépites sociologiques du roman)
polar - Lawrence Block 18655491

pour ma part, si j'avais pu réaliser une adaptation, j'aurais choisi cet acteur : Bradley Walsh (qui joue dans "londres police judiciaire"). Matthew scudder est en effet un descendant d'immigrés irlandais et son humour et son flegme sont très "british".
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Message par Tristram Ven 17 Mar - 11:29

Huit millions de façons de mourir

polar - Lawrence Block Huit_m10

Une enquête de Matt Scudder, détective privé sans licence qui rend service contre émolument ; naguère inspecteur de police, une de ses balles perdues a tué une fillette, et il ne cesse de s’interroger sur les aléas de l’existence ; quoique non-croyant, il met dix pour cent de ce qu’il touche dans le tronc des pauvres d’une église quelconque. Il est en sevrage alcoolique (excellent rendu des affres de l’addiction, Alcooliques Anonymes, trous de mémoire – traduits par « passages à vide » –, rechute, etc.)
Kim Dakkinen, une jeune et belle call-girl venue de son Midwest, lui demande d’annoncer à son souteneur, Chance, qu’elle a décidé d’arrêter : le lendemain de son départ, elle est massacrée, et Chance le recrute pour trouver le meurtrier.
Beaucoup de faits divers évoqués illustrent la violence à New York.
« — La peine de mort, nous l’avons. Mais pas pour les assassins, non. Pour les gens normaux. L’homme de la rue a plus de chances de se faire tuer que le tueur de passer à la chaise électrique. La peine de mort, on la trouve cinq, six, sept fois par jour. […]
— Il y a huit millions d’histoires dans la ville, me dit-il. Vous vous rappelez cette émission ? C’était à la télévision, il y a quelques années.
— Je me rappelle.
— Ils disaient un truc comme ça, à la fin de chaque émission. Il y a huit millions d’histoires dans la ville nue. Celle-ci en était une.
— Je me rappelle.
— Huit millions d’histoires. Vous savez ce qu’il y a, ici, dans cette putain de ville de merde ? Vous savez ce qu’il y a ? Il y a huit millions de façons de mourir. »
Matt enquête donc (il soupçonne que le meurtrier de Kim pourrait être un « petit ami »), et interroge les autres filles de Chance, ce qui est l’occasion de détailler leurs profils, de la poétesse éprise d’indépendance à la journaliste féministe qui voudrait écrire un roman sur la prostitution, « une fin en soi ». L’une d’elles se suicide. Le réceptionniste de l’hôtel où Kim a été tuée disparaît. Une prostituée transgenre est massacrée de la même façon que celle-ci.
Matt, têtu mais déboussolé et se sentant coupable dans sa lutte pour tenir sans alcool vingt-quatre heures par vingt-quatre heures, prend conscience de l’importance de l’indice de l’émeraude verte que portait Kim au doigt, alors que Block avait déjà soigneusement attiré notre attention dessus.
« — Je me demande, dit-elle, si elle était une émi-ou une immi-grante.
— Que voulez-vous dire ?
— Partait-elle de ou pour ? C’est une question de point de vue. Quand je suis arrivée à New York, j’étais partie pour, j’étais également partie de chez mes parents et de la ville où j’avais été élevée, mais c’était secondaire. Par la suite, quand je me suis séparée de mon mari, je fuyais quelque chose. Le fait de partir était une chose en soi, qui comptait plus que la destination. »

« L’argent trop vite gagné ne dure pas. Autrement, Wall Street appartiendrait aux dealers. »

« Au cours des réunions, on entend les gens dire : « Le pire de mes jours de sobriété vaut mieux que le meilleur de mes jours d’ivresse ». Et tout le monde hoche la tête comme le petit chien en plastique sur le tableau de bord d’un Portoricain. Je songeai à cette soirée avec Jan, puis je regardai la petite cellule qui me sert de chambre et j’essayai de comprendre en quoi cette soirée-ci était meilleure que cette soirée-là. »

« On glane un truc par-ci, un truc par-là et on ne sait jamais s’ils vont se recouper. »

« J’essaie de ne pas penser au fait qu’on l’a tuée, et pourquoi et comment elle est morte. Vous avez lu un livre qui s’appelle Watership Down ? (Je ne l’avais pas lu.) Eh bien, ça parle d’une colonie de lapins, des lapins semi-domestiques. Ils ont toute la nourriture qu’il leur faut parce que les humains leur en apportent. C’est une sorte de paradis pour lapins, sauf que les hommes qui leur donnent à manger le font pour pouvoir tendre des pièges et avoir de temps en temps un lapin pour le dîner. Les lapins survivants ne parlent jamais des pièges, ni de leurs compagnons que les pièges ont tués. Ils ont une sorte d’accord tacite en fonction duquel ils font comme si les pièges n’existaient pas et comme si leurs copains morts n’avaient jamais existé. (Jusque-là, en parlant, elle ne m’avait pas regardé. Mais ses yeux se fixèrent sur les miens quand elle poursuivit : ) Vous savez, je crois que les New-Yorkais sont comme ces lapins. Nous vivons ici pour profiter de ce que la ville peut nous procurer sous forme de culture, de possibilités d’emploi ou ce que vous voudrez. Et nous détournons les yeux quand la ville tue nos voisins et nos amis. Oh, bien sûr, nous lisons ça dans les journaux, nous en parlons pendant un jour ou deux, mais après, nous nous empressons d’oublier. Parce qu’autrement, nous serions obligés de faire quelque chose contre ça et nous en sommes incapables. Ou bien il nous faudrait aller vivre ailleurs et nous n’avons pas envie de bouger. Nous sommes comme ces lapins, vous ne croyez pas ? »

« Le proxénétisme n’est pas difficile à apprendre. Tout ce qui compte, c’est le pouvoir. On fait comme si on l’avait déjà, et les femmes viennent vous le donner d’elles-mêmes. C’est pas plus compliqué que ça. »

\Mots-clés : #addiction #criminalite #polar #social #solitude #urbanité #xxesiecle

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Message par horizonrouge Ven 17 Mar - 11:47

Excellente mise en bouche de Tristam pour entrer dans l'univers de Block... Attention : addiction garantie !
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Message par Tristram Ven 17 Mar - 11:53

C'est effectivement intéressant, comme rendu. Et, oui, j'y retournerai...
Tu as des indices pour la suite, Horizonrouge ?

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Message par horizonrouge Ven 17 Mar - 12:06

Parmi mes préférés il y a "tous les hommes morts".
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Message par Tristram Ven 17 Mar - 14:58

Mon prochain sera Le blues des alcoolos !

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Message par horizonrouge Ven 17 Mar - 15:13

Formidable rencontre en perspective avec Mick Ballou ! Un personnage haut en couleurs qui est l'un des piliers centraux de nombreux épisodes (ballade entre les tombes, ils y passeront tous, une danse aux abattoirs). c'est dans ce dernier roman, extrêmement bien construit et palpitant que j'ai découvert l'existence des "snuff" films... frissons en perspective Wink
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Message par Tristram Lun 1 Mai - 12:50

Le blues des alcoolos

polar - Lawrence Block Le_blu10

Revoilà donc Matt Scudder, le détective qui rend service et fréquente les églises. Il fréquente surtout certaines chapelles (plus communément dénommées bistros) en habitué, où il cultive la gueule de bois de demain avec ses relations de comptoir : le Miss Kitty, le bar de Skip Devoe, le barman Billie Keegan chez Jimmy Armstrong, ou encore Bobby Ruslander, un vétéran (en fait réformé) perçu comme un mythomane, et ami d’enfance de Skip… et Tommy Tillary, le brillant vendeur par téléphone dont la femme se fait tuer…
« Pratiquement tous les flics ont un certain nombre de restaurants où ils bénéficient d’un certain nombre de repas gratuits. Il y a des gens que ça gêne et je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. »
Le titre original, When the sacred ginmill closes, qu’on pourrait traduire approximativement par "Quand les sacrés bistrots (« moulin à gin, alcool) ferment", et c’est la note dominante du livre. Est intégralement citée Last call, de Dave Van Ronk, à laquelle fait référence le titre :
« Et voilà, encore une nuit
De poésie et de comédie
Et chacun sait qu’il s’en ira seul
Quand fermera le bistro préféré.

Et nous boirons le dernier verre
À nos joies et nos chagrins
Dans l’espoir que l’ivresse durera
Jusqu’à l'ouverture du lendemain.

Et quand on rentre en vacillant,
Comme des danseurs paralytiques,
Chacun sait la question qu’il doit poser
Et chacun connaît les réponses.

Et nous boirons le dernier verre
Qui fait exploser l’esprit,
Et les réponses ne compteront plus,
Et il n’y aura plus de questions.

Je me suis brisé le cœur, l’autre jour,
Il sera réparé demain,
Si j’avais été saoul quand je suis né,
J’ignorerais tout du chagrin.

Et nous allons porter le dernier toast
Celui qu’il ne faut jamais prononcer :
À la santé du cœur capable de savoir
Quand il vaut mieux qu’il soit brisé. »



Quelques intéressantes précisions : https://en.wikipedia.org/wiki/Last_Call_(Dave_Van_Ronk_song)
Dave Van Ronk est aussi l'auteur de Alabama song, notamment reprise par les Doors.

Les dialogues et péripéties rendent avec justesse la situation du sérieux buveur.
« Il y a des jours où je ne bois pas. Il y a même des jours où je ne bois pas une seule bière. Tu sais ce que c’est ? Pour toi et moi, boire c’est un choix. C’est une décision. […]
Keegan, reprit-il, est obligé de boire. Moi, je pourrais m’arrêter n’importe quand. Je ne le fais pas parce que j’aime l’effet que ça produit sur moi. Mais je pourrais m’arrêter n’importe quand, et je suppose que c’est pareil pour toi.
– Oh, sans doute.
– Naturellement. Mais Keegan, je ne sais pas. Je n’irai peut-être pas jusqu’à dire que c’est un alcoolique...
– Ce n’est pas une chose à dire.
– Je suis d’accord avec toi. Je ne dis pas qu’il en est un, et Dieu sait que je l’aime bien, mais je crois qu’il a un problème. »

« Ma porte était fermée à clé. C’était bon signe. Je ne devais pas être en trop mauvais état si j’avais pensé à fermer la porte à clé. Cependant, mon pantalon était en tas sur une chaise. Il aurait été préférable qu’il soit suspendu dans le placard. Toutefois, il n’était pas en chiffon par terre, et je ne le portais plus. Le grand détective, examinant les indices, tentant de déterminer dans quel état il était la veille. »
« Je ne fis aucune déduction. Je me contentai de prendre les pièces du puzzle, de les tripoter et, tout d’un coup, j’eus la vision de l’ensemble, toutes les pièces trouvant naturellement et infailliblement leur place. »

« – Mais qu’est-ce que tu foutais dans une affaire de coke ?
– Je voulais me faire un peu de fric, pour changer. Je voulais sortir du trou.
– À t’entendre, on croirait le rêve américain. »
De plus, les intrigues entrelacées sont excellemment (dé)montées, ce qui n’est pas rien dans un polar !
« Je ne regrette pas un seul des verres que j’ai bus et j’espère bien que je n’en boirai plus jamais un seul. »

\Mots-clés : #addiction #polar

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Message par Bédoulène Lun 1 Mai - 13:53

endore un qui me tente fort, merci Tristram

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