Per Petterson
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Per Petterson
Per Petterson , né le 18 juillet 1952 à Oslo, est un écrivain et un romancier norvégien. Cet osloïte, bibliothécaire-documentaliste de profession, a travaillé comme libraire ou employé de librairie à Oslo, traducteur et critique littéraire avant de se tourner vers la littérature à temps plein vers la fin des années 1990. Ses premiers textes sont des histoires courtes ou nouvelles, puis des recueils de novels, comme Aske i munnen, sand i skoa (cendre en bouche, sable dans les chaussures). Il cite l'écrivain Knut Hamsun et Raymond Carver parmi ses influences. Il a traduit en norvégien pour Tronsmo bokhandel en 1987 John Fante, en particulier le roman 1933 was a Bad Year. Sa vie privée et familiale a été marqué par la disparition de ses parents (père, mère, jeune frère, nièce) en 1990, au cours du naufrage d'un ferry dans le Skagerrak entre Oslo et le Danemark.Il habite aujourd'hui un petit village norvégien isolé.
Bibliographie en français
1996 – Til Sibir (Jusqu'en Sibérie), 2002 : Page 1
2000 – I kjølvannet (Dans le sillage ), 2005.
2003 – Ut og stjæle hester (Pas facile de voler des chevaux), 2006 : Page 1
2008 – Jeg forbanner tidens elv (Maudit soit le fleuve du temps), 2010 : Page 1
2012 – Jeg nekter ( Je refuse ), 2014.
màj le 22/05/2019
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Per Petterson
Pas facile de voler des chevaux
Ce livre se construit sur le thème assez classique de l'homme au crépuscule de sa vie, qui tire un trait, se retire dans la solitude, dans l'espoir d'une vieillesse sereine, basée sur l'amour de la nature et le travail manuel,. Il reconnaît en son voisin un garçon qu'il a connu lors de l’ été de ses 15 ans, en 1948, lequel fut bien particulier pour lui, et les souvenirs remontent peu à peu. Entre promenades et travaux campagnards, il nous raconte ce fameux été qui fut sans doute le dernier de son enfance , ses joies et ses bouleversements.
Il ne faut pas chercher une cohérence, un départ et une fin, ou des réponses dans cette démarche. Il faut aimer la nature, le travail des hommes, les lumières et les odeurs. Il n'y a pas de but : c'est comme dans la vie il n'y a que la cohérence d'une personne, qui se construit, puis vieillit. J'ai beaucoup aimé la lecture au fil des pages : une écriture fluide, des descriptions, une façon de voir la vie donnent un réel plaisir de l'instant au lecteur. Mais d'une certaine façon j’ai trouvé que le livre manquait de sens, les faits sont là, les pistes n'aboutissent à rien. Il y a une façon de ne pas tout livrer qui me déstabilise. Et cela laisse, une fois le livre fermé, une certaine insatisfaction.
(commentaire récupéré)
mots-clés : #initiatique #nature #solitude #vieillesse
Ce livre se construit sur le thème assez classique de l'homme au crépuscule de sa vie, qui tire un trait, se retire dans la solitude, dans l'espoir d'une vieillesse sereine, basée sur l'amour de la nature et le travail manuel,. Il reconnaît en son voisin un garçon qu'il a connu lors de l’ été de ses 15 ans, en 1948, lequel fut bien particulier pour lui, et les souvenirs remontent peu à peu. Entre promenades et travaux campagnards, il nous raconte ce fameux été qui fut sans doute le dernier de son enfance , ses joies et ses bouleversements.
Il ne faut pas chercher une cohérence, un départ et une fin, ou des réponses dans cette démarche. Il faut aimer la nature, le travail des hommes, les lumières et les odeurs. Il n'y a pas de but : c'est comme dans la vie il n'y a que la cohérence d'une personne, qui se construit, puis vieillit. J'ai beaucoup aimé la lecture au fil des pages : une écriture fluide, des descriptions, une façon de voir la vie donnent un réel plaisir de l'instant au lecteur. Mais d'une certaine façon j’ai trouvé que le livre manquait de sens, les faits sont là, les pistes n'aboutissent à rien. Il y a une façon de ne pas tout livrer qui me déstabilise. Et cela laisse, une fois le livre fermé, une certaine insatisfaction.
Toute ma vie j’ai désiré vivre seul dans un endroit comme celui-ci. Même quand la vie était belle, et elle l’a souvent été. Ça, je peux l'affirmer. Qu’elle l’a souvent été. J'ai eu de la chance. Mais même dans ces moments-là, au milieu d'une étreinte par exemple, quand on me murmurait à l'oreille les mots que je voulais entendre, j'ai parfois ressenti un brusque désir d'être loin, dans un endroit où tout ne serait que silence. Pendant des années, je n'y ai pas pensé, mais ce désir était quand même présent. Et maintenant je vis ici, et tout ressemble presque à ce que j'avais imaginé.
Les gens aiment bien qu'on leur raconte des choses avec modestie et sur le ton de la confidence, mais sans trop se livrer. Ainsi ils pensent vous connaître, mais ce n'est pas vrai. Ils connaissent des choses sur vous, ils ont appris certains détails, mais ils ne savent rien de vos sentiments ni de vos pensées, ils ignorent comment les événements de votre vie et les décisions que vous avez été amené à prendre ont fait de vous celui que vous êtes. Ils se contentent de vous attribuer leurs propres sentiments et leurs propres pensées ; avec leurs suppositions, ils construisent une vie qui n'a pas grand-chose à voir avec la vôtre. Et vous êtes en sécurité.
Maintenant, au cinéma, il n'y a plus que des idées. Des idées bien minces et quelque chose qu'on voudrait faire passer pour de l'humour. Tout est censé être si drôle. Mais j'ai horreur de me laisser divertir, je n'ai plus assez de temps pour ça
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Dernière édition par topocl le Dim 1 Jan - 18:38, édité 1 fois
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Flore Vasseur
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Re: Per Petterson
Après, j'ai été "un peu" déçue :
Maudit soit le fleuve du temps
Notre narrateur est bien malheureux. Déjà, tout petit, il voulait être blond et non brun, pour ressembler à sa maman plutôt qu'à son papa, et ne pas se sentir exclu de la famille. Tout jeune , communiste, il a abandonné ses études pour l'usine, et cela l'a éloigné de sa maman qui voulait le voir sortir de cette condition ouvrière. C'était une erreur, d'ailleurs. Là, il est en train de divorcer de l'amour de sa vie (ils étaient pourtant très amoureux, au début). Ah... et puis sa maman a un cancer. Sans vouloir le reconnaître, il s'en fout un peu, ses malheurs étant quand même bien suffisants, mais cela leur donne l'occasion de nous convier à des espèces de retrouvailles distantes, (manquées ou pas, on ne le saura pas) au Danemark , pays natal de cette mère. Pour comble de tout, il tombe à l'eau maladroitement en descendant d'une barque (où il ruminait sombrement), et sa mère lui donne d'anciens habits de son père pour se changer. Ils lui vont comme un gant (vous voyez le symbole?). Ça se passe au moment de la chute du mur de Berlin, alors, dans ce paysage grisaillou, il y a peut-être un espoir, veut-il bien concéder à la dernière page (c'était ça, le retournement final dont j' espérais qu'il allait donner un sens au roman et qui m'a fait tenir jusqu’au bout).
Je vous la fais courte, les poncifs ne s'arrêtent pas là. C'est d'un pointilleux dans le détail pas intéressant côté description, terre-à-terre dans le dialogue, creux à force de réserve et de « pudeur ». Ça veut nous faire sentir à quel point l'auteur maîtrise les émotions . C'est tellement réussi dans cette distance, qu'on se fout complètement des paysages sauvages de plages désertes balayées par le vent. C'est d'un ennui...
(commentaire récupéré)
Maudit soit le fleuve du temps
Notre narrateur est bien malheureux. Déjà, tout petit, il voulait être blond et non brun, pour ressembler à sa maman plutôt qu'à son papa, et ne pas se sentir exclu de la famille. Tout jeune , communiste, il a abandonné ses études pour l'usine, et cela l'a éloigné de sa maman qui voulait le voir sortir de cette condition ouvrière. C'était une erreur, d'ailleurs. Là, il est en train de divorcer de l'amour de sa vie (ils étaient pourtant très amoureux, au début). Ah... et puis sa maman a un cancer. Sans vouloir le reconnaître, il s'en fout un peu, ses malheurs étant quand même bien suffisants, mais cela leur donne l'occasion de nous convier à des espèces de retrouvailles distantes, (manquées ou pas, on ne le saura pas) au Danemark , pays natal de cette mère. Pour comble de tout, il tombe à l'eau maladroitement en descendant d'une barque (où il ruminait sombrement), et sa mère lui donne d'anciens habits de son père pour se changer. Ils lui vont comme un gant (vous voyez le symbole?). Ça se passe au moment de la chute du mur de Berlin, alors, dans ce paysage grisaillou, il y a peut-être un espoir, veut-il bien concéder à la dernière page (c'était ça, le retournement final dont j' espérais qu'il allait donner un sens au roman et qui m'a fait tenir jusqu’au bout).
Je vous la fais courte, les poncifs ne s'arrêtent pas là. C'est d'un pointilleux dans le détail pas intéressant côté description, terre-à-terre dans le dialogue, creux à force de réserve et de « pudeur ». Ça veut nous faire sentir à quel point l'auteur maîtrise les émotions . C'est tellement réussi dans cette distance, qu'on se fout complètement des paysages sauvages de plages désertes balayées par le vent. C'est d'un ennui...
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Flore Vasseur
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Re: Per Petterson
Ce livre est l'histoire d'une femme depuis son enfance jusqu'à la soixantaine. L'enfance, c'est le Danemark des prolétaires et des paysans pauvres dans les années 1930, et ensuite la Norvège.
La réalité que décrit Petterson est rude et parfois violente. Le Danemark agréssé et occupé par l'Allemagne nazie.
Il y a plusieurs façons de voir la réalité, de l'imaginer, de la recréer et bien entendu de la raconter. Celle de Petterson est de faire en sorte que ce roman baigne dans une sorte de lumière et que cette lumière émane de cette femme inoubliable qu'il nous présente.
Cette manière est simple ou le paraît, mais elle est émouvante, parce qu'elle met en relief des moments privilégiés ou décisifs. Et puis, il y a cette façon extraordinaire qu'il a de s'identifier à ce point à ce personnage féminin.
Ce livre est un enchantement.
Je suis au milieu de la boutique, à bonne distance de tout, et je me dis que je me souviendrai de tout ça, de l' obscurité et de moi dans mon chemisier jaune, debout sur le carrelage noir et blanc.
Je lève les bras, je les écarte et je commence à tourner lentement sur moi-même.
J'exécute une danse si secrète que personne d'autre ne peut la comprendre, j'exécute une danse pour me souvenir de mon corps en ce moment précis.
J'ai 17 ans, et j' exécute une danse lente pour que demeure en moi l'image de celle que je suis.
J'exécute ma danse jusqu'au bout et je me vois d'en haut et je me vois de profil et j'enregistre chaque détail de ce que je vois, et tout est encore tranquille, et je vais jusqu'à la porte et je m'assieds sur les marches, et je vois la lumière toute jaune se répandre dans la rue éclairant le haut de la maison d'en face où Herlov Beniksen écate les rideaux et regarde au dehors...
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mots-clés : #initiatique
bix_229- Messages : 15439
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Localisation : Lauragais
Re: Per Petterson
J’avais entendu parlé de Petterson et comme j’ai eu déjà des belles découvertes avec des auteurs norvégiennes, souvent marqués par la nature et une certaine simplicité, je me suis procuré de ce livre. Cela fût une très belle découverte pour moi, depuis le début.
On peut à juste titre parler d’une tonalité « calme », et pourtant : quels drames derrière ces façades ! Pas seulement les morts, mais aussi les souffrances de l’absence des personnes qu’on aime. Mais tout cela est raconté avec même un humour, une tranquillité qui m’ont plus beaucoup.
Le livre oscille surtout entre deux niveaux du récit : l’un en 1999 avec le narrateur de 67 ans qui vient de s’installer dans la campagne, près d’une rivière et un lac, ensemble avec son chien. Il a perdu sa femme lors d’un accident il y a trois ans, et s’est retiré du monde. Pour aborder avec sérénité la vieillesse?
Une rencontre faite au hasard avec un voisin lui rappelle des souvenirs d’enfance, l’été 1948 quand avec son père ils passent des vacances dans un alpage près de la frontière suédoise. Il y aura des drames, la découverte de secrets et du passé de son père, liés avec la toute récente guerre avec l’occupation allemande.
Ces oscillements entre passé et présent sont finement ficelés, souvent avec une continuation d’un sujet. Des événements et des personnes se refèrent les uns aux autres. Malgré les sauts il y a une étrange unité entre passé et présent.
A part les thèmes mentionnés, on trouvera des bels images et idées autour de la nature, de la filiation, des passages (entre enfance et âge adulte, entre adulte et vieillesse), un amour « impossible » et les douleurs occasionnés.
L’expression de « voler des chevaux » peut bien se rapporter à plusieurs actions : c’est le jeune Trond et son ami Jon qui veulent chevaucher sur les chevaux de leur voisin, mais ça sera aussi le mot de passe entre des résistants…
Le rythme et le langage m’ont beaucoup plus : à découvrir !
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Per Petterson
Originale: Til Sibir (Norvègien, 1996)
CONTENU:
Nous accompagnons Jesper et sa soeur cadette de trois ans (je n’ai pas trouvé un nom ?), en plusieurs épisodes. Cela se passe dans le grand Nord du Danemark, commençant au milieu des années 30 quand nos protagonistes ont une dizaine d’années. Même si la sœur (qui est la narratrice) est une soixantanaire quand elle écrira, l’histoire s’arrêtera vers 1948, à son retour de la Suède. Ils avaient vécu donc dans un port danois, et avaient à souffrir d’un père silencieux et d’une mère bigote qui chante ses hymnes sur son orgue à casser les oreilles des autres. Tandisque Jesper rêve du Maroc et s’identifie avec les combattants républicains de la Guerre en Espagne, elle rêve de la Sibérie. Qu’est-ce qu’il en adviendra ? Quand plus tard arrivera aussi le voisin allemand et occupera le pays (2ième partie)? Et quand on va s’éloigner de la patrie (3ième partie) ?
REMARQUES:
Petterson fait donc intervenir une narratrice, et voilà déjà une idée belle et, peut-être réussie. Elle regarde en arrière, vers un passé lointain, comme le fait le narrateur dans « Pas facile de voler... ».
Le temps prédominant semble être le brouillard, le temps de jour prédominant la nuit. La mort ou une menace diffuse, des relations cassées entre des générations et des problèmes d’alcool ne sont pas trop loin derrière les expériences d’enfants innocents. Donc, il y a des nuages sombres à l’horizon, et une atmosphère lourde et solitaire. S’il n’y avait pas comme contrepoids alors cette relation entre frère et sœur qui semble être appelée à remplacer tout ce qui ne peut pas être donné par la famille, par la société… Cet amour donne relief aux premières deux chapitres (de trois) et manquera justement cruellement dans la troisième.
Est-il permis de penser que
- Spoiler:
- rien aura remplacé chez la sœur son frère et qu’à l’annonce de la mort de celui-ci – comme elle le dira – la vie s’est arrêté. Depuis plus rien d’important est advenu dans sa vie.
On trouvera des références à Stig Dagerman et aussi, me semble-t-il, un image d’un roman de Dostoïevski : le cheval maltraité à mort ! Pendant un temps on trouvera en elle une lectrice affamée !
Si j’ai eu l’impression que dans sa troisième partie le roman perd un peu de son intérêt, cela peut alors tenir à l’absence du frère, et une certaine perte d’orientation chez elle.
Moins fort que « Pas facile que de voler des chevaux » !
Mots-clés : #deuxiemeguerre #famille #fratrie #initiatique
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Per Petterson
Merci pour ce retour ; as-tu lu "Je refuse" ?
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: Per Petterson
Burlybunch a écrit:Merci pour ce retour ; as-tu lu "Je refuse" ?
Je l'ai sur la Pal - mais encore pour longtemps? Cela vaut la peine, n'est-ce pas?
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Per Petterson
Probablement, il est également en attente sur mes étagères!
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: Per Petterson
merci Tom encore une lecture qui m'intéresse !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Per Petterson
Bédoulène a écrit:merci Tom encore une lecture qui m'intéresse !
Je ne sais pas comment tu t'en sors, Bédoulène, avec toutes tes envies de lecture !
Invité- Invité
Re: Per Petterson
Je suis obligée de hiérarchiser, hélàs, tout en me disant que l'envie est déjà un petit plaisir !
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Bédoulène- Messages : 21642
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
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