David Grann
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David Grann
Diplômé de Connecticut College en 1989, David Grann débute sa carrière de journaliste au Mexique, puis collabore à plusieurs journaux, comme le New York Times Magazine, The Atlantic, le Washington Post, le Boston Globe ou le Wall Street Journal.
Ancien rédacteur en chef de The Hill (1995) puis de The New Republic (1996), il est, depuis 2003, journaliste au New Yorker.
Il est titulaire d'un master en relations internationales de Fletcher School of Law and Diplomacy en 1993 et d'un master en creative writing de l'Université de Boston en 1994.
David Grann vit actuellement à New York avec sa femme, la productrice de télévision Kyra Darnton, et ses deux enfants.
Bibliographie française
2009 : Un crime parfait
Le caméléon
2010 : La cité perdue de Z : Une expédition légendaire au coeur de l'Amazonie
2013 : Chronique d'un meurtre annoncé
2018 : La note américaine
Babelio
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: David Grann
La note américaine
(Quel titre nul...
Titre original :Killers of the flower Moon, The Osage Murders and the Birth of the FBI)
Traduction Cyril Gay
A la fin du XIXème siécle, chassés par l'avidité des colons, les Indiens Osages achètent des terres dans ce qui sera l'Oklahoma. Des terres arides et dépeuplées dont personne ne veut. Mais quand on y découvre des gisements pétroliers, les prospecteurs affluent, les Indiens leur louent chèrement le droit d'exploitation et les voila riches à millions...Seulement les Blancs ne sont pas si bêtes: ils ont déjà déclaré les Indiens inaptes à gérer leurs biens, leur ont imposé des curateurs, et l'argent est largement détourné. Mais cela ne suffit pas, une épidémie de morts violentes terrorise la population, pour récupérer cet argent par arnaque à l'assurance ou héritages impliquant des couples mixtes.
En ces débuts du XXème siècle, la police locale était quasi inexistante, incompétente et corrompue, et il a donc fallu l'intervention des instances fédérales, en l’occurrence le Bureau of Investigations (futur FBI tout récemment repris en main par Hoover et dont c'est la première "grande enquête") pour vaincre les obstacles scrupuleusement échafaudés par les assassins, et mener à bien - au moins partiellement - l'enquête et les condamnations.
C'est sur cette histoire qu’enquête David Grann, un épisode fort peu glorieux de l'histoire américaine très largement occulté. Il rappelle les faits à notre mémoire et par certaines découvertes dans les archives, fait bouger le regard qu'on peut porter sur les faits, transformant un fait divers sordide en responsabilité collective impunie. Ce n'est pas génialement écrit, mais extrêmement documenté, illustré de photos magnifiques (un peu gâchées par le rendu d’impression) et très intéressant, tant sur ces fameux (un temps) richissimes Indiens Osages que sur l’organisation policière et judiciaire de cette époque.
Mots-clés : #corruption #criminalite #discrimination #historique #justice #minoriteethnique
(Quel titre nul...
Titre original :Killers of the flower Moon, The Osage Murders and the Birth of the FBI)
Traduction Cyril Gay
A la fin du XIXème siécle, chassés par l'avidité des colons, les Indiens Osages achètent des terres dans ce qui sera l'Oklahoma. Des terres arides et dépeuplées dont personne ne veut. Mais quand on y découvre des gisements pétroliers, les prospecteurs affluent, les Indiens leur louent chèrement le droit d'exploitation et les voila riches à millions...Seulement les Blancs ne sont pas si bêtes: ils ont déjà déclaré les Indiens inaptes à gérer leurs biens, leur ont imposé des curateurs, et l'argent est largement détourné. Mais cela ne suffit pas, une épidémie de morts violentes terrorise la population, pour récupérer cet argent par arnaque à l'assurance ou héritages impliquant des couples mixtes.
En ces débuts du XXème siècle, la police locale était quasi inexistante, incompétente et corrompue, et il a donc fallu l'intervention des instances fédérales, en l’occurrence le Bureau of Investigations (futur FBI tout récemment repris en main par Hoover et dont c'est la première "grande enquête") pour vaincre les obstacles scrupuleusement échafaudés par les assassins, et mener à bien - au moins partiellement - l'enquête et les condamnations.
C'est sur cette histoire qu’enquête David Grann, un épisode fort peu glorieux de l'histoire américaine très largement occulté. Il rappelle les faits à notre mémoire et par certaines découvertes dans les archives, fait bouger le regard qu'on peut porter sur les faits, transformant un fait divers sordide en responsabilité collective impunie. Ce n'est pas génialement écrit, mais extrêmement documenté, illustré de photos magnifiques (un peu gâchées par le rendu d’impression) et très intéressant, tant sur ces fameux (un temps) richissimes Indiens Osages que sur l’organisation policière et judiciaire de cette époque.
Mots-clés : #corruption #criminalite #discrimination #historique #justice #minoriteethnique
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: David Grann
Ce livre a l'air passionnant, l'étude de David Grann a l'air très intéressante, je crois que je vais aller y voir de plus près et me laisser tenter !
Barcarole- Messages : 3019
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Re: David Grann
J' ai entendu parler de cet épisode et ça m' interesse.
Je me demande s' il n' y a pas eu un autre livre récent sur le sujet...
Je me demande s' il n' y a pas eu un autre livre récent sur le sujet...
bix_229- Messages : 15439
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Re: David Grann
Ça m'intéresse aussi. J'espère le croiser au détour d'une médiathèque. (Et on est bien d'accord, le titre américain était carrément mieux !)
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Armor- Messages : 4589
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Re: David Grann
et moi aussi intéressée, merci topocl
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
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Re: David Grann
bix_229 a écrit:J' ai entendu parler de cet épisode et ça m' interesse.
Je me demande s' il n' y a pas eu un autre livre récent sur le sujet...
je crois que c'est lui, le livre récent. Et Scorcese a tourné un film, aussi, après.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: David Grann
Tu as du le voir dans télérama, bix, c’est là que M topocl l'avait repéré.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: David Grann
dans ma pal !
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Bédoulène- Messages : 21642
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: David Grann
La Note américaine
D’abord apparemment bien traités par les autorités états-uniennes, les Osages sont progressivement dépossédés de leur culture et de leur biens (assimilation par l’école, mise sous curatelle, remboursement de la dette du gouvernement sur les terres saisies à la tribu par des rations de nourriture, etc.) : s’ils sont parvenus à obtenir des terres et à les conserver, la richesse du sous-sol en pétrole attise l’avidité de nombreux Blancs.
David Grann évoque son enquête sur le Règne de la terreur, dont une large part n’a pas été élucidée, et révèle que des affaires similaires ont eu lieu avant et après. Il parle d’une « culture de l’assassinat » des Osages ayant des droits d’exploitation du pétrole, avec de multiples complicités et corruptions.
Un certain sensationnalisme emphatique dans la narration de ce roman dit non fictionnel m’a paru inopportun, mais les faits dévoilés sont édifiants. Très à propos, Scorsese présente enfin ces jours-ci Killers of the Flower Moon, d'après le titre original du livre.
\Mots-clés : #amérindiens #racisme
D’abord apparemment bien traités par les autorités états-uniennes, les Osages sont progressivement dépossédés de leur culture et de leur biens (assimilation par l’école, mise sous curatelle, remboursement de la dette du gouvernement sur les terres saisies à la tribu par des rations de nourriture, etc.) : s’ils sont parvenus à obtenir des terres et à les conserver, la richesse du sous-sol en pétrole attise l’avidité de nombreux Blancs.
Des meurtres par balle, empoisonnement de moonshine (alcool frelaté en cette époque de prohibition) et attentat à l’explosif de certains de ses membres terrorisent la communauté osage. L’autorité fédérale décide de réagir avec le Bureau of Investigation, précurseur du FBI, organisé par J. Edgar Hoover, qui confie l’affaire à Tom White ; on est dans les années vingt, au tout début des méthodes d’investigations scientifiques. Les soupçons se concentrent sur William K. Hale, un cow-boy devenu un personnage fort influent dans le comté (et shérif adjoint), et sur son neveu Ernest Burkhart, mari de la dernière rescapée des Smith (osage). Hale n’a pas hésité pas à éliminer Osages, témoins et comparses, notamment en manipulant Burkhart.« La loi attribuait un tuteur à tous les Indiens que le ministère de l’Intérieur jugeait « incompétents ». Dans les faits, cette décision, qui les réduisait à l’état de citoyens de seconde zone, était fondée sur le nombre d’Indiens qu’une personne comptait parmi ses ascendants ; plus elle en avait, plus sa « faiblesse raciale », comme aimait à le formuler la Cour suprême de justice, était stigmatisante. Une personne dont tous les parents étaient indiens était systématiquement mise sous tutelle, tandis qu’un métis ne l’était que rarement. »
David Grann évoque son enquête sur le Règne de la terreur, dont une large part n’a pas été élucidée, et révèle que des affaires similaires ont eu lieu avant et après. Il parle d’une « culture de l’assassinat » des Osages ayant des droits d’exploitation du pétrole, avec de multiples complicités et corruptions.
Un certain sensationnalisme emphatique dans la narration de ce roman dit non fictionnel m’a paru inopportun, mais les faits dévoilés sont édifiants. Très à propos, Scorsese présente enfin ces jours-ci Killers of the Flower Moon, d'après le titre original du livre.
\Mots-clés : #amérindiens #racisme
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: David Grann
La Cité perdue de Z – Une expédition légendaire au cœur de l’Amazonie
Le colonel Percy Harrison Fawcett est disparu en 1925 lors d’une expédition amazonienne, parti à la recherche d’une cité perdue. Il avait déjà, en 1906-1907, établi une cartographie de la frontière entre le Brésil et la Bolivie pour la Société royale de géographie. Intrépide et apparemment invincible, il multiplie les explorations du proverbial « enfer vert » – finalement l’image ne me paraît pas totalement erronée, surtout vécue dans les conditions de l’époque. Quoique empêtré dans ses convictions victoriennes élitistes et racistes, il ne se borne pas à suivre les principaux cours d’eau mais s’enfonce à pied en forêt, et approche ainsi des tribus indiennes inconnues, dont il reconnaît la culture et le savoir-faire (en bref des civilisés) dans une approche qui annonce l’anthropologie moderne.
Mais c’est le mythique El Dorado des conquistadors qui obsède surtout Fawcett, qu’il appelle la cité perdue de Z.
En 1911, Hiram Bingham découvre les ruines incas de Machu Picchu. En 1913/1914, l’ex-président Théodore Roosevelt et Cândido Rondon, orphelin d’origine indienne devenu le colonel brésilien qui fondera le Service de protection des Indiens, explorent la rivière du Doute.
Pour son ultime expédition, Fawcett a été approché par le colonel T. E. Lawrence, mais préfère emmener son fils Jack et l’ami de ce dernier, Raleigh ; il manque de fonds, est devenu adepte du spiritisme et craint d’être devancé, cependant ils parviennent à partir dans le Mato Grosso. Fawcett emporte une idole de pierre, cadeau de Henry Rider Haggard (auteur de Les Mines du roi Salomon et She)…
David Grann, journaliste néophyte en la matière, raconte comment il suit ses traces en 2004 pour enquêter sur le terrain (comme tant d’autres, dont des dizaines ne revinrent jamais) ; il expose comme les dernières recherches archéologiques rendent compte d’une société qui a su se développer dans ce milieu avant d’être éradiquée par les maladies importées.
Brian, le fils cadet de Fawcett, présente les carnets de route et journaux intimes de son père dans Le continent perdu. Sir Arthur Conan Doyle, ami de Fawcett, fait de son histoire le cadre de son roman Le Monde perdu. J’ai eu une pensée pour Les Maufrais (père et fils). Autant de livres qui alimentèrent mon imaginaire depuis l’adolescence...
\Mots-clés : #amérindiens #aventure #biographie #contemythe #historique #lieu #nature #portrait #voyage
Le colonel Percy Harrison Fawcett est disparu en 1925 lors d’une expédition amazonienne, parti à la recherche d’une cité perdue. Il avait déjà, en 1906-1907, établi une cartographie de la frontière entre le Brésil et la Bolivie pour la Société royale de géographie. Intrépide et apparemment invincible, il multiplie les explorations du proverbial « enfer vert » – finalement l’image ne me paraît pas totalement erronée, surtout vécue dans les conditions de l’époque. Quoique empêtré dans ses convictions victoriennes élitistes et racistes, il ne se borne pas à suivre les principaux cours d’eau mais s’enfonce à pied en forêt, et approche ainsi des tribus indiennes inconnues, dont il reconnaît la culture et le savoir-faire (en bref des civilisés) dans une approche qui annonce l’anthropologie moderne.
Mais c’est le mythique El Dorado des conquistadors qui obsède surtout Fawcett, qu’il appelle la cité perdue de Z.
En 1911, Hiram Bingham découvre les ruines incas de Machu Picchu. En 1913/1914, l’ex-président Théodore Roosevelt et Cândido Rondon, orphelin d’origine indienne devenu le colonel brésilien qui fondera le Service de protection des Indiens, explorent la rivière du Doute.
Pour son ultime expédition, Fawcett a été approché par le colonel T. E. Lawrence, mais préfère emmener son fils Jack et l’ami de ce dernier, Raleigh ; il manque de fonds, est devenu adepte du spiritisme et craint d’être devancé, cependant ils parviennent à partir dans le Mato Grosso. Fawcett emporte une idole de pierre, cadeau de Henry Rider Haggard (auteur de Les Mines du roi Salomon et She)…
David Grann, journaliste néophyte en la matière, raconte comment il suit ses traces en 2004 pour enquêter sur le terrain (comme tant d’autres, dont des dizaines ne revinrent jamais) ; il expose comme les dernières recherches archéologiques rendent compte d’une société qui a su se développer dans ce milieu avant d’être éradiquée par les maladies importées.
Brian, le fils cadet de Fawcett, présente les carnets de route et journaux intimes de son père dans Le continent perdu. Sir Arthur Conan Doyle, ami de Fawcett, fait de son histoire le cadre de son roman Le Monde perdu. J’ai eu une pensée pour Les Maufrais (père et fils). Autant de livres qui alimentèrent mon imaginaire depuis l’adolescence...
\Mots-clés : #amérindiens #aventure #biographie #contemythe #historique #lieu #nature #portrait #voyage
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Tristram- Messages : 15927
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Re: David Grann
j'ai vu le film
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: David Grann
Pas moi ; mais c'est encore moins un documentaire !
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Tristram- Messages : 15927
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Re: David Grann
Les naufragés du Wager
Une épopée véridique de marins anglais ayant passé le Cap Horn pour chasser l’Espagnol, subit toutes sortes d’avaries : récifs, tempêtes, scorbut. Ils échouent sur une île à l’ouest du Chili. Après des mois de misère et d’errances, de luttes d’influences entre diverses factions, certains reprennent la mer pour un voyage retour tout aussi perturbé, et au retour en Angleterre un passage en cour martial.
Assez factuel, le récit informe, mais permet peu de s’identifier aux différents protagonistes (et même de tous les identifier avec précisions). Surprenante aventure, formidable travail sur les archives, mais il manque un certain souffle au récit.
Une épopée véridique de marins anglais ayant passé le Cap Horn pour chasser l’Espagnol, subit toutes sortes d’avaries : récifs, tempêtes, scorbut. Ils échouent sur une île à l’ouest du Chili. Après des mois de misère et d’errances, de luttes d’influences entre diverses factions, certains reprennent la mer pour un voyage retour tout aussi perturbé, et au retour en Angleterre un passage en cour martial.
Assez factuel, le récit informe, mais permet peu de s’identifier aux différents protagonistes (et même de tous les identifier avec précisions). Surprenante aventure, formidable travail sur les archives, mais il manque un certain souffle au récit.
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Flore Vasseur
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Re: David Grann
Killers of the flower Moon
Le film est très haut dans ma F A V ! mais ton message, Topocl, me donne envie de lire le livre avant tout!
Le film est très haut dans ma F A V ! mais ton message, Topocl, me donne envie de lire le livre avant tout!
Plume- Messages : 459
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Re: David Grann
Les deux sont formidables !
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