Pete Fromm
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Re: Pete Fromm
Avadoro- Messages : 1405
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Re: Pete Fromm
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
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Re: Pete Fromm
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
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Re: Pete Fromm
Récit très largement autobiographique, sorte de remake d’Indian Creek : Pete Fromm va de nouveau surveiller des œufs de poisson, cette fois-ci pas de saumons mais d’ombres, non plus dans l’Idaho mais dans la Bob Marshall Wilderness, Montana, et pas pour 7 mois mais pour un seul, 25 ans plus tard. Sauf qu’il n’a pas pu emmener ses deux fils, et il a beaucoup de mal à s’y faire. Sans compter la présence de grizzlis, qui l’oblige à chanter en se déplaçant pour annoncer la sienne.
Des allers-retours dans son existence passée (maître-nageur dans le Nevada, garde forestier des rivières au Grand Teton National Park, Wyoming, etc.) alternent avec les épisodes de cette histoire principale, sans grande opportunité, sinon occasion de considérations métaphysiques sur la vie et la mort, sur le hasard et la filiation aussi. Le récit vaut surtout pour certaines péripéties vécues en pleine nature, des images de la faune sauvage qui (me) font rêver.
Pendant son séjour, Fromm lit les nouvelles d’Hemingway, qui l’inspire – je vais faire de même, à titre de comparaison.
\Mots-clés : #autobiographie #aventure #nature #solitude
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Tristram- Messages : 15935
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Bédoulène- Messages : 21652
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Re: Pete Fromm
Vivre seul pendant 7 mois d'hiver dans les Rocheuses dans le but de surveiller 2 millions et demi d'oeufs de
saumons de rivière. Voila ce qu'accepta Pete Fromm à la légère et en toute innocence, alors qu'il vivait tranquillement sa vie d'étudiant à l'université de Missoula dans le Montana.
Seulement voila, .Fromm s'ennuyait. Il lisait des récits de trappeurs. Il aimait la nature, certes, mais comme l'aimait peut etre Chateaubriand, à condition de pouvoir l'idéaliser de façon romantique.
Il n'avait que 2O ans et des poussières, c'était là son excuse.
Pour avoir ignoré que la nature peut tuer dans des conditions extremes, sans connaissances autres que les livres,
Fromm se rendit vite compte de son erreur. Il prit alors conscience de son impréparation et de son ignorance.
Loin de tout, dans l'impossibilité de revenir en arrière, ni meme de communiquer à autrui, il ne lui restait au mieux
qu'à chercher à comprendrele milieu hostile qui l'entourait et affronter le froid, l'ennui et surtout la solitude la plus extreme...
De toute urgence. Question de vie et de mort.
Il y parvint ! Et c'est alors que la beauté lui apparut. Sans doute parce qu'il l'avait méritée. Et c'est ce qu'il raconte avec sobriété, sincérité et talent.
Et c'est ce qu'on ressent.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Pete Fromm
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8551
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Re: Pete Fromm
Adieu à tout ce que je ne reverrai pas, sauf en souvenir.topocl a écrit:Pourquoi "d'adieu", bix ?
Jamais trop prudent !
bix_229- Messages : 15439
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Re: Pete Fromm
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Bédoulène- Messages : 21652
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Re: Pete Fromm
Oui et dans le Montana, en Louisiane. Oh je connais bien l'Amérique !Bédoulène a écrit:tu est allé dans les Rocheuses Bix ?
Grace aux livres, aux films et à l'imagination...
bix_229- Messages : 15439
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Re: Pete Fromm
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Bédoulène- Messages : 21652
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Re: Pete Fromm
« Comment tout a commencé » c’est l’histoire que se plait à raconter à tous (au grand dam de ses enfants) le père de cette famille, Clay, son histoire d’amour avec Ruby sa femme et selon lui deux nuits d’amour inoubliables, l’une à Abilène – immortalisée par le choix de ce prénom à sa fille – et Austin, choix du prénom pour son fils.
Abilène et Austin s’aiment beaucoup, Austin a été formé comme garçon, frère, tout autant que comme « lanceur » de base-ball par Abilène sa grande sœur admirable et admirée par Austin.
La famille vit au Texas, dans une zone désertique plantée de créosotiers et de mesquites, à Pecos et proche de l’ancienne base aérienne de Pyote (Rattlesnake Bomber Base) qui deviendra le terrain de jeu et d’entrainement d’Austin et sa sœur, pour le lancer de base-ball.
Bref une famille comme tant d’autres, que la prégnante maladie (trouble bipolaire) d’Abilène va bouleverser. Austin très proche de sa sœur refuse de reconnaître la personnalité fantasque, parfois dangereuse, de sa sœur qu’il croit être le seul à comprendre. Mais au fur et à mesure des agissements d’Abilène, de ses fuites et de ses retours, de ses colères, de ses rancoeurs qu’elle cristalise souvent sur le couple que forme ses parents, un couple qu’elle trouve enfermé dans son histoire médiocre, Austin prendra conscience de l’impact de la maladie, mais en continuant à voir sa sœur à travers le filtre de son attachement à elle.
Les échanges entre les parents et enfants sont souvent difficiles, en paroles et en actes, parfois anéantissant Clay et Ruby, qui restent envers et contre tout aussi aimants et compréhensifs.
Ce n’est que lors du dernier retour d’Abilène, qui consent enfin à suivre un traitement, qu’ Austin prend la mesure de l’implication de ses parents et de leur intimité avec leur fille alors qu’il pensait, à tort, être le plus à même de comprendre et connaître.
Au tableau de cette famille manque un élément bien présent, comme dans toutes ( ?) les familles des USA : le base-ball. Austin et son coach Abilène, sont des lanceurs, les meilleurs selon Abilène. et les descriptions qui sont faites des matchs et entrainements ne peuvent que le confirmer (même si on ne connait pas véritablement ce sport) car les portraits et les sentiments des personnages sont accrocheurs.
**************
Pour ma part je retiens de ce récit l’indéfectible amour que le couple se porte et celui qu’ils portent à leurs enfants ; celui entre Abilène et Austin ; bref beaucoup d’amour, malgré la terrible maladie de la fille.
Je ne peux qu’imaginer le combat contre cette maladie (le trouble bipolaire ou psychose maniaco-dépressive)et c’est déjà déstabilisant.
Et évidemment l’auteur nous montre à voir, comme dans toutes ( ?) les familles « le fossé des générations » excédé là : d’une part part le lieu géographique (heureusement qu’il y a le base-ball), d’autre part par la maladie de la fille.
Extraits :
Maman pivota vers moi.
— Dis-moi, cria-t-elle, tu penses que tout ça est parfaitement normal ? Tu peux encore faire semblant ? Elle s’est fait mutiler, Austin ! Et après, comme elle trouvait que ça ne suffisait pas, elle a déchiré en deux une canette de Coca et elle a essayé de s’ouvrir les veines avec les bords coupants. Elle a dit que son sang était un poison qu’il fallait faire sortir
— Ruby, dit Papa.
— Alors quoi, Austin ? Qu’est-ce que tu proposes ? Des manches supplémentaires ?
— Ruby !
Elle repartit vers Papa. Je glissai mon gant de base-ball derrière mon dos.
— Ce n’est pas la faute d’Austin, dit-il.
Maman le dévisagea, scrutant ses traits, mais ses jambes se dérobèrent, trop vite pour que Papa la rattrape, et elle s’assit là, au milieu de l’allée.
— Je sais, murmura-t-elle, d’une voix fissurée. Mais c’est la faute de qui, alors ? Qu’est-ce que nous avons fait de si mal ?
Papa la rejoignit en un instant, mais elle serrait fort ses genoux entre ses bras et il put seulement poser les mains sur ses épaules.
— Ruby ? chuchota-t-il.
Laissant Papa la bercer contre sa poitrine, elle dit :
— Tu as travaillé si dur, uniquement pour que je puisse rester à la maison et regarder les enfants devenir fous. »
« Mais nous ne pouvons plus suivre Abilene. Aucun de nous. Même toi.
— Je peux essayer.
Papa mit la main sur mon bras et le pinça comme quand j’étais petit et que je lui demandais de tâter mes muscles.
— Tu ne peux pas l’accompagner là-dedans. Je sais que tu en as envie, que tu ferais n’importe quoi pour elle, mais tu n’y survivras pas, Austin. On ne peut même pas être sûr qu’Abilene y survivra. On ne peut qu’espérer. »
«Le docteur se contenta de me regarder.
— Allez, criai-je en désignant toujours Papa. Demandez-lui. Vous savez quand on a fait des passes ensemble pour la première fois ? L’automne dernier.
Papa me regarda comme si je venais de lui planter un poignard dans le corps, et je reculai jusqu’à ce que je me cogne à la rampe de l’escalier.
— Ab’lene et moi on s’occupe l’un de l’autre. Foutez-nous la paix et tout ira bien. »
« Je me jetai sur son lit, incapable d’oublier cette seconde où j’avais cru qu’il serait bien plus facile d’être sans elle : mon bras ne se serait pas déglingué, je n’aurais pas été obligé de l’emmener loin de la foule, je disputerais un nouveau match la semaine prochaine, et celle d’après, et encore celle d’après. Je n’aurais pas eu à montrer à Papa que sa vie rêvée s’était réduite au plus vain des échecs.
Je pressai contre mon front les articulations de mon poing, jurant que je n’avais jamais pensé cela sérieusement.
— Rien sans toi, murmurai-je. Rien du tout »
« Mais je n’essaierai pas de parler avec toi tant que tu te conduis de cette façon. Abilene a besoin de plus d’aide que nous ne pouvons lui en offrir, et toi, tout ce que tu fais, c’est empirer les choses. J’en ai plus qu’assez de ta bêtise égoïste et têtue. Le base-ball ! Le jour où tu me montreras que tu as la moindre idée de ce que signifie aider, donner et prendre, là je m’assiérai et je te laisserai nous parler de notre vie ensemble, à ton père et à moi. »
Dernière édition par Bédoulène le Mar 29 Juin - 18:56, édité 1 fois
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Re: Pete Fromm
La vie en chantier
Pete Fromm suit les pas de Marnie et Taz, qui construisent leur vie ensemble et ont trouvé une stabilité, rénovant une maison dans le Montana et attendant l'arrivée d'un enfant qui représente la promesse d'un bonheur.
Mais la mort de Marnie en couches, suite à une embolie pulmonaire, bouleverse tout cet équilibre. Taz se retrouve seul avec une petite fille, Midge, dont chaque geste et regard lui rappelle celle qui n'est plus.
A l'image de ses précédents romans, l'écriture de Pete Fromm trouve une tonalité qui évite une surenchère dramatique par sa délicatesse et sa sensibilité. La perte est ici vécue comme une ellipse, et chaque mot devient ensuite un instrument pour combler une vide. Chaque jour semble pour Taz mêler la sensation d'un précipice, un déchirement, et la perception d'une joie infinie lorsqu'il s'attache à l'émerveillement de sa fille face au monde.
La vie en chantier n'est pas l'oeuvre la plus aboutie de Pete Fromm et certains moments peuvent apparaitre répétitifs, mais ce combat permanent pour surmonter l'absence, pour avancer dans un présent à la fois écrasant et bouleversant, émeut dans son humanité et sa simplicité.
Avadoro- Messages : 1405
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Re: Pete Fromm
Il parait que le dernier est décevant (plusieurs échos)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8551
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Re: Pete Fromm
Chuck, le père de Lucy, est bûcheron et repart de nouveau.
Lucy, "garçon manqué" de quatorze ans, découvre peu à peu l’amour avec son ami Kenny, et s’aperçoit que le couple fusionnel et plein d’humour de ses parents n’est pas si heureux et stable : sa mère, Mame, travaille à l’insu de son mari, et découche. Lorsque ce dernier est là, c’est un jaloux, qui devient vite violent ; lorsqu’il s’en va, une certaine entente s’établit entre mère et fille (surtout lorsque Tim vient s’ajouter à Kenny, rapprochant le scénario de leurs vies). L’éveil de Lucy à l’amour commence par l’ambivalence du dégoût et de l’irrésistible, d’ailleurs caractéristique de son ressenti tout au long des deux années où on la suivra : contradictions dans son passage de l’enfance à l’âge adulte, alors que ses parents n’y sont pas vraiment parvenus.« S’il existait un État plus pauvre que le Montana, j’imagine qu’on y habiterait. Il suit les arbres, c’est tout. »
Attachante histoire d’une adolescence assez paumée, excellemment dépeinte par Pete Fromm, notamment par les dialogues.« — Waouh. Toi, tu sais parler aux filles. L’amour, c’est comme une envie de pisser, on n’y peut rien. Ça t’a empêché de dormir de formuler ça ? Tu t’es arrêté de penser et après t’as oublié de recommencer ? »
« — Tu sais, à ton âge, je pensais que je traverserais cette période difficile (elle prit une voix grave, digne d’un film d’horreur), l’adolescence, et qu’après je serais de l’autre côté, à la lumière, et qu’à partir de là tout irait comme sur des roulettes. Jusqu’à ce que je sois vieille, en tout cas. Croulante. Jusqu’à ce que le cancer ou autre chose vienne gâcher une journée assez correcte par ailleurs.
— Le cancer, dis-je. Quelle saleté.
— Mais tu sais quoi, Luce ? Ça ne devient pas plus facile après. On avance d’une étape à une autre, et chaque fois ça complique encore ce qu’il y avait avant, ce qui vient après. »
« — Merde, Luce. Ils nous plaquent tous. Je pensais que tu aurais au moins appris ça. Mais là tout de suite, c’est lui qui attend. Il m’attend, Luce. C’est moi qu’il attend. »
\Mots-clés : #identite #initiatique #jeunesse #relationdecouple #relationenfantparent #ruralité
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